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Santé

Covid-19: le nord-ouest de la France a été frappé en premier par la vague d'Omicron

Un patient Covid hospitalisé en soins intensifs à l'hôpital de la Timone à Marseille le 5 janvier 2022.

Un patient Covid hospitalisé en soins intensifs à l'hôpital de la Timone à Marseille le 5 janvier 2022. - Nicolas TUCAT © 2019 AFP

La Drees a confirmé dans une note que le nord-ouest de la France a été d'abord touché par la vague d'Omicron, bien avant le sud du pays. Une situation qui explique pourquoi le pic épidémique n'est pas atteint au même moment en fonction des territoires.

Une évolution géographique. Dans sa note hebdomadaire publiée ce vendredi, la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees), a pour la première fois montré comment, au fil des semaines, le variant Omicron s'est développé sur le territoire français.

Car le variant qui continue d'être majoritaire aujourd'hui n'a pas frappé au même moment toutes les régions de l'Hexagone. En effet, la vague a d'abord touché l'Île-de-France, la Normandie ou encore les Pays de la Loire. Dans ses zones, la proportion d'Omicron parmi les cas positifs et les hospitalisations étaient déjà importantes pendant la semaine du 26 décembre, alors que les autres régions étaient encore relativement épargnées.

Les 8% de non-vaccinés représentent 44% des décès pour Covid-19

Les choses se sont complexifiées dès la semaine du 9 janvier, où une majorité de cas positifs dans toutes les régions provenaient de cette souche. Il faudra attendre la semaine du 23 janvier pour que cette situation se traduise également dans les hospitalisations à l'échelle nationale. Entre le 24 et le 30 janvier, 94% des hospitalisations conventionnelles et 87% en soins critiques étaient causées par Omicron.

Le fait que l'Île-de-France soit l'un des premiers départements touchés, quand le sud de la France a été concerné plus tard peu expliquer pourquoi le taux d'incidence diminue drastiquement ces derniers jours en région parisienne, alors qu'il reste très haut en Occitanie notamment.

En plus de ce constat, la note de la Drees permet à nouveau de mettre en évidence la surreprésentation des non vaccinés dans les cas graves de Covid-19. Alors que les habitants qui n'ont pas reçu leurs doses ne représentent que 8% de la population, ils comptent pour 35% des admissions à l'hôpital, 48% des entrées en soins critiques et 44% des décès.

Anthony Audureau