Première dame, un statut dont les Français ne veulent plus

Valérie Trierweiler, en novembre dernier. - -
Un conjoint pour le président? Peu importe, tant qu'il reste en dehors de la sphère politique pour une majorité de Français. Selon un sondage BVA-Le Parisien, quelque 54% des gens interrogés ne veulent plus d'une première dame, à qui on allouerait des moyens de la République.
La récente révélation d'une relation présumée entre le président et une autre femme que Valérie Trierweiler a mis au jour que celle qui ne serait plus première dame dispose cependant encore d'un cabinet avec du personne, et de locaux, aux frais de l'Elysée. En temps de crise, ce "détail" passe mal.
Néanmoins, 29% des sondés souhaitent tout de même qu'un véritable statut de conjoint du président soit créé, définissant véritablement son rôle. A l'instar de la "first lady" aux Etats-Unis, partenaire tangible du président et souvent très populaire... à condition qu'elle embrasse une cause qui ne soit pas politique, comme l'obésité des Américains pour Michelle Obama, l'actuelle première dame.
Et la première dame la plus populaire est...
Autre résultat du sondage du Parisien, le classement des premières dames françaises par cote de popularité. Les sondés étaient invités à donner le nom de leur première dame préférée, avec la possibilité de donner deux réponses. Sans surprise, Valérie Trierweiler, au coeur de la tempête et mal-aimée depuis le début du quinquennat Hollande, se classe bonne dernière, avec seulement 8% de voix. Deux places devant, Cécilia Attias, avec 13%.
Sa rivale amoureuse, Carla Bruni-Sarkozy, rentre dans le peloton de tête des premières dames coqueluches des Français, avec 28% de votes de confiance. Mais elle est encore loin des deux grandes favorites: Danielle Mitterrand atteint les 40%. Quant à Bernadette Chirac, elle caracole en tête, à 46% de voix.
Cette mauvaise passe pour Valérie Trierweiler, confirmée dans les sondages, ne l'empêche pas de continuer à se battre. Selon le Parisien, son voyage officiel prévu en Inde ce week-end, à l'invitation de l'ONG Action contre la faim, et prévu de longue date, n'a pas été annulé.