Pour Aurore Bergé, Grégoire de Fournas et Thomas Portes "sont à renvoyer dos-à-dos"

Invitée de BFM Politique ce dimanche, la présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale Aurore Bergé a justifié l'exclusion pour 15 jours du Palais Bourbon du député insoumis Thomas Portes. Une décision décidée par l'hémicycle après que ce dernier ait partagé cette semaine une photo, le montrant le pied sur un ballon à l'effigie du ministre du Travail Olivier Dussopt.
Dans les rangs des insoumis, de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer une sanction jugée disproportionnée. Le député Rassemblement national Grégoire de Fournas avait été condamné à une sanction similaire en novembre dernier, pour s'être écrié dans l'hémicycle "qu'il retourne en Afrique", alors que s'exprimait le député LFI Carlos Martens Bilongo.
"Ils sont à renvoyer dos-à-dos"
Aurore Bergé a estimé ce dimanche que les deux faits relevaient d'une même gravité. "Vous avez d'un côté un député d'extrême-droite qui a un propos raciste, et de l'autre un député d'extrême gauche qui assume une culture politique violente et haineuse", a-t-elle estimé.
Puis d'indiquer: "Ils sont à renvoyer dos-à-dos".
Pour la députée des Yvelines, "l'appel à la haine, qu'il soit raciste, antisémite, ou à l'encontre d'un membre du gouvernement" relève d'une même gravité.
"L'Assemblée a bien fait de ne pas laisser passer les menaces, d'où qu'elles viennent", a conclu Aurore Bergé, dénonçant au passage la mise en scène observée samedi dans le cortège marseillais, montrant une poupée gonflable à l'effigie d'Élisabeth Borne pendue.