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"On n'a pas le même profil avec Attal": Larcher assure que Macron ne lui a "jamais" proposé d'être Premier ministre

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Le président du Sénat assure que son nom n'a pas été proposé par Emmanuel Macron au moment de choisir un successeur à Élisabeth Borne. Il souhaite "sincèrement toutes ses chances" à Gabriel Attal.

Gérard Larcher pas intéressé par le poste. Sur TF1 ce mercredi 10 janvier, le président du Sénat a assuré que les rumeurs sur son hypothétique passage à Matignon n'étaient pas fondées. Un démenti après avoir "sincèrement" souhaité "toutes ses chances" au fraîchement nommé Gabriel Attal.

"Gabriel Attal et moi-même, nous n'avons pas le même profil", a-t-il assuré ce mercredi matin, se disant "pleinement" impliqué dans son rôle au Sénat.

Le sujet n'aurait même "jamais" été évoqué entre Emmanuel Macron et l'ancien ministre sous Chirac.

"Je vais vous dire une chose, jamais le président de la République n'a tendu la main. Nous avons des relations institutionnelles, franches, plutôt sympathiques , mais sur le fond lui c'est lui et moi c'est moi".

Des reproches à Borne

Gérard Larcher a beau assurer ne pas avoir brigué Matignon, il admet tout de même avoir des attentes importantes pour le nouveau locataire. Santé, logement, relations avec le Parlement... Les deux hommes ont abordé leurs priorités communes lors d'un échange téléphonique mardi soir. Sans oublier la suite du remaniement attenu d'ici la "fin de semaine".

"Il m'a évoqué les délais pour composer son gouvernement, et nous nous verrons pour à la fois parler des relations avec le Parlement, ce qui est pour moi une exigence absolument essentielle dans le fonctionnement de nos institutions", a-t-il relaté.

Gérard Larcher s'est aussi exprimé sur la fin du mandat précédent, celui d'Élisabeth Borne. "(Elle) n'avait pas la tâche facile", souligne-t-il, citant l'absence de majorité dans les deux chambres et les dossiers chauds qu'ont été la réforme des retraites et, plus récemment, la loi immigration.

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"Je n'ai qu'un reproche à lui faire (...) c'est qu'elle n'a pas tenu compte des travaux du Parlement, notamment par le Sénat, dans le budget, dans le 49.3", a adressé Gérard Larcher à celle qui va reprendre son siège à l'Assemblée nationale.

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