Réforme des retraites: Borne dénonce "l'obstruction" et juge le procédé "choquant"

Élisabeth Borne au Sénat le 31 mai 2023
L'ESSENTIEL
- Les députés de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale ont adopté l'abrogation de a réforme des retraites, mais sans le retour à 62 ans. Lire l'article
- Alors que la majorité présidentielle a retiré des amendements de la Nupes, les députés de gauche se sont insurgés contre des méthodes qui mettent en "danger la démocratie". Lire l'article
- D'après le dernier sondage d'Elabe pour BFMTV, 71% des Français souhaitent que la proposition de loi du groupe Liot soi débattue et mise au vote à l'Assemblée. 6 Français sur 10 souhaitent que la réforme soit abrogée. Lire l'article
Ce direct est terminé
Ce mercredi aura été marqué par le vote de la proposition de loi sur l'abrogation de la réforme des retraites à la commission des Affaires sociales de l'Assemblée, expurgée de son article 1 qui veut revenir sur la retraite à 64 ans.
Alors que la macronie s'est félicitée de ce vote, les oppositions ont dénoncé un "déni de démocratie" face à la suppression de centaines d'amendements déposés par la Nupes.
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Retraites: selon Borne, "ce qui s'est passé ce mercredi en commission, c'est choquant"
Alors que les débats ont une nouvelle fois été houleux en commission des Affaires sociales de l'Assemblée ce matin, la Première ministre s'est insurgée, dans Ouest-France, de "l'obstruction" des oppositions.
"Certains députés veulent prendre la lumière et ne reculent devant rien pour se mettre au cœur de l'actualité. Ce qui s'est passé ce mercredi en commission, c'est choquant", a-t-elle déploré.
Recadrage RN/Pétain: Élisabeth Borne affirme qu'Emmanuel Macron lui a "assuré de sa confiance"
La Première ministre, interrogée dans le journal régional Ouest-France, est revenue sur le recadrage d'Emmanuel Macron au Conseil des ministres sur ses propos liant le RN à Pétain.
"Il m’a assuré de sa confiance et a déclaré que s’il avait eu quelque chose à me dire, il l’aurait fait en tête-à-tête. Certains, manifestement, ont dû mal comprendre (...) Nous œuvrons très étroitement ensemble", a rappelé Élisabeth Borne.
Selon elle, un remaniement n'est pas à l'ordre du jour. "J’ai une feuille de route et je m’y tiens. Il n’est pas surprenant que des gens souhaitent occuper ma fonction. Mais les ministres sont au travail."
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"Du jamais-vu": Bertrand Pancher déplore une "obstruction systématique" de la macronie
"La macronie en folie." Le co-président du groupe Liot à l'Assemblée a réagi, sur BFMTV, à la suppression de l'article premier de la proposition de loi d'abrogation de la retraite à 64 ans.
Selon Bertrand Pancher, ne pas laisser voter l'Assemblée sur la réforme des retraites relève du "jamais-vu". "L'obstruction systématique" de la majorité présidentielle devient une "caricature du fonctionnement de nos institutions".
Charles de Courson annonce qu'il déposera bien un amendement pour rétablir l'article sur l'abrogation de la retraite à 64 ans
"Je redéposerai un amendement pour rétablir l’article premier", a avancé Charles de Courson au micro de LCP.
La proposition de loi sur l'abrogation de la réforme des retraites a été adoptée, expurgée de son article 1 qui veut revenir sur la retraite à 64 ans.
La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun Pivet pourrait, en s'appuyant sur l’article 40 de la Constitution, déclarer cet amendement irrecevable et couper court aux débats.
Par cet acte, elle "romprait une position constante des présidents successifs de l'Assemblée nationale", a tancé le député Liot.
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Retraites: après le départ de la Nupes en commission, Jean-Luc Mélenchon s'inquiète de "la démocratie en danger"
Jean-Luc Mélenchon soutient la Nupes qui a claqué la porte après avoir vu ses amendements ne pas être examinés.
La commission des Affaires sociales se réunissait ce mercredi pour examiner la proposition de loi sur l'abrogation de la réforme des retraites.
"Mathilde Panot a raison: la démocratie est en danger. La macronie interdit le droit constitutionnel d'amendement. Du jamais vu", fait savoir sur son compte Twitter le fondateur de La France insoumise.
Jean-Luc Mélenchon en appelle à "protester devant les organisations internationales de respect des droits de l'homme".
Les députés adoptent l'abrogation de la réforme des retraites en commission, mais sans le retour à 62 ans
Les parlementaires de la Commission des affaires sociales ont adopté dans une ambiance houleuse la proposition de loi du groupe Liot pour abroger la réforme des retraites, sans l'article qui veut mettre fin aux 64 ans.
De quoi permettre à la macronie de reprendre la main d'ici le 8 juin pour déclarer ce texte irrecevable et arrêter net les débats.
On vous résume tout ici.
"Manière démocratique, responsable": la Nupes claque la porte de la commission des Affaires sociales, Aurore Bergé se défend
"Nous nous sommes opposés de manière démocratique, responsable, sereine aux arguments qui ont été présentés en particulier par la Nupes", a avancé la patronne des députés Renaissance Aurore Bergé.
La Nupes a décidé de quitter les débats en commission des Affaires sociales qui se penche sur l'abrogation de la réforme des retraites, ulcérée par le fait que ses amendements ne soient pas examinés.
Avant de quitter la commission des Affaires sociales, Mathilde Panot a accusé la macronie "d'être un danger pour la démocratie"
"vous êtes un danger pour la démocratie. Nous n'allons pas continuer à étudier des amendements comme si de rien n'était", a lancé Mathilde Panot, la présidente des députés insoumis lors de l'examen en commission de l'abrogation de la réforme des retraites.
La Nupes a ferraillé dans la matinée avec la majorité présidentielle sur de nombreux amendements avant que le bureau de la commission des Affaires sociales décide de ne pas les prendre en compte.
"Nous partons": la Nupes quitte la commission des Affaires sociales
La Nupes a décidé de quitter les débats en commission des Affaires sociales qui se penche sur l'abrogation de la réforme des retraites.
"Vous utilisez des artifices qui n'avaient jamais été utilisés jusqu'ici. Nous partons", a lancé Sandrine Rousseau (EELV) devant la commission des Affaires sociales.
Tous les députés de gauche se sont alors levés et ont quitté la pièce.
Les tensions ont été très vives ce mercredi matin, notamment sur la question des amendements déposés par la Nupes. Notre article vous résume ces échanges très tendus.
Abrogation de la retraite à 64 ans: Élisabeth Borne accuse la Nupes de "refuser les règles" de l'Assemblée nationale
"Les mêmes qui se disent 'défenseurs du Parlement' en refusent les règles", a tancé Élisabeth Borne en visant la Nupes lors des questions d'actualité au gouvernement ce mercredi.
La gauche a ferraillé avec la majorité présidentielle ce mercredi matin en commission des Affaires sociales à l'Assemblée nationale. Les députés ont commencé à se pencher sur l'examen du texte sur l'abrogation de la réforme des retraites.
On vous explique tout ici.
Abrogation de la réforme des retraites: Louis Boyard se demande "dans quelle démocratie on interdit aux députés de voter"
"On est comme une majorité de Français. Tout ce qu’on demande, c’est un vote à l’Assemblée. Dans quelle démocratie, est-ce qu’on interdit aux députés de voter à l’Assemblée ?"s'est interrogé le député LFI Louis Boyard au micro de BFMTV.
Les débats ont été très tendus en commission des Affaires sociales ce mercredi matin pour l'examen de la proposition de loi pour abroger la réforme des retraites.
De vives passes d'armes ont opposé Renaissance et la Nupes.
"Tout ça, c'est pour empêcher les députés de voter contre une réforme à laquelle s’opposent une majorité de Français", s'est encore agacé l'élu insoumis.
Proposition de loi pour abroger la réforme des retraites: les discussions reprendront à 15h
L'examen de la proposition de loi Liot est suspendue et reprendra à 15h.
Le bureau des Affaires sociales s'est réunie après avoir décidé de "ne pas prendre en compte l a pléthore de sous-amendements", a rapporté Fadila Khattabi, la présidente (Renaissance) de la commission des Affaires sociales.
"On n'est plus dans le respect des institutions": Charles de Courson s'agace après le vote de l'article 2 sur l'abrogation de la réforme des retraites
"On est plus dans le respect des institutions là. De quel droit on balaie les amendements ?", s'est étonné Charles de Courson.
Le rapporteur de la proposition de loi pour abroger la réforme des retraites n'a guère goûté que la présidente de la Commission des affaires sociales fasse adopter l'article 2 dans une grande confusion, après avoir écarté des centaines de sous-amendements.
Après le vote de l'article 2 du texte abrogeant la réforme des retraites, Clémentine Autain dénonce "un déni inouï de démocratie"
L'article 2 de la proposition de loi pour abroger la réforme des retraites a été adopté en commission des Affaires sociales dans une très grande confusion.
"L’amendement a été adopté, rejeté, euh adopté", a lancé la présidente de la commission, après le vote sur cette disposition qui mise sur des taxes sur le tabacs pour financer les retraites avant un grande conférence sociale.
De quoi susciter l'ire de La France insoumise.
"Ce qui se passe est ahurissant ! C’est du jamais vu. C’est un déni inouï de démocratie. Comprenez notre colère", a lancé la députée Clémentine Autain.
"Mais on est où là ?" Mathilde Panot en colère après la suppression de sous-amendements lors des débats en commission
L'examen du texte sur l'abrogation de la réforme des retraites se poursuit, après le rejet de l'article aboregant la retraite à 64 ans.
Pour accélérer les débats, Fadila Khattabi, la présidente de la commission des Affaires sociales, a décidé de supprimer les 1000 sous-amendements déposés par la Nupes.
"Vous nous refusez le droit d'amendements. Mais on est où là ?", s'est agacée Mathilde Panot, la patronne du groupe La France insoumise.
"Ils voulaient un vote, ils l'ont eu": le rapporteur du budget se félicite du rejet de l'article abrogeant les 64 ans
"Ils voulaient un vote, ils l'ont eu ! L'article 1er la proposition de loi Liot est supprimé par la commission des affaires sociales", s'est félicité Jean-René Cazeneuve (Renaissance), le rapporteur général du Buget tout en regrettant le dépôt d'amendements de la Nupes.
En commission des Affaires sociales, les députés ont voté pour la suppression de l'article abrogeant la retraite à 64 ans.
En commission des Affaires sociales, les députés votent la suppression de l'article abrogeant la retraite à 64 ans
Les députés de la commission des Affaires sociales ont rejeté l'article 1 de la proposition de loi Liot sur l'abrogation de la réforme des retraites.
38 élus ont voté pour son rejet, 34 ont voté contre.
Cet article voulait revenir sur le recul de l'âge de départ. Il devrait être réintroduit en séance le 8 juin prochain par les députés Liot.
Abrogation de la réforme des retraites: la Nupes dépose des dizaines d'amendements pour faire durer les débats
Pour essayer de faire durer les débats en commission des Affaires sociales sur l'abrogation de la réforme des retraites, qui peuvent sur le papier durer jusqu'au 5 juin, les insoumis ont déposé des dizaines d'amendements ce mercredi matin, faisant passer leur nombre de 89 à 430.
En plein examen de l'abrogation de la réforme des retraites, un député LR accuse Charles de Courson d'être "le Che Guevara de la Marne"
Charles de Courson, le rapporteur de la proposition de loi sur l'abrogation de la réforme des retraites, est l'objet de nombreuses piques en commission des Affaires sociales.
"Vous êtes en train de vous transformer en Che Guevara de la Marne", a tancé l'élu LR Alexandre Vincendet après avoir expliqué que ce pilier de l'Assemblée nationale depuis 30 ans lui "avait donné le goût de la politique".
Pour la présidente de la commission des Affaires sociales, la macronie "n'a pas de leçon de démocratie à recevoir de la Nupes"
La présidente de la commission des Affaires sociales, a fait part à de nombreuses reprises de son agacement depuis le début de l'examen en commission du texte sur l'abrogation de la réforme des retraites.
"On n'a pas de leçon de démocratie à recevoir émanant de la Nupes", a lancé Fadila Khattabi (Renaissance), après les nombreuses prises de parole d'élus insoumis qui ont défendu cette proposition de loi, s'inquiétant d'une éventuelle "obstruction".
Abrogation de la réforme des retraites: en commission, Mathilde Panot dénonce "la dérive mafieuse" de la macronie
Dans une atmosphère électrique en commission des Affaires sociales, Mathilde Panot a regretté "la dérive mafieuse" de la macronie, l'accusant de jouer "au loto parlementaire", avec "le 49.3., 44.3" et "maintenant l'article 40".
On vous raconte ici pourquoi l'article 40 est l'objet de tous les regards.
Réforme des retraites: "Charles de Courson s'est perdu", tance Sarah El Haïry
Pour Sarah El Haïry, "Charles de Courson s’est perdu". "Je ne reconnais plus ses propos alors que c’était un homme de raison", a encore ajouté la secrétaire d'État chargée de la Jeunesse ce mercredi matin sur Europe 1.
Le député, pilier du groupe Liot, est le rapporteur du texte qui défend l'abrogation de la réforme des retraites.
Retrouvez ici le portrait de celui que certains surnomment "le moine des finances publiques".
Pour Éric Woerth, l'abrogation de la réforme des retraites met "la démocratie en danger"
"La démocratie est en danger", s'agace Éric Woerth ce mercredi matin sur Sud radio après la décision d'Éric Coquerel de juger recevable la proposition de loi sur l'abrogation de la réforme des retraites.
On vous explique ici pourquoi les constitutionnalistes sont partagés sur la recevabilité de ce texte.
Abrogation de la réforme des retraites: Sandrine Rousseau accuse la macronie de "magouilles"
Sandrine Rousseau a dénoncé "les magouilles" de la majorité présidentielle quelques minutes avant le début de la commission des Affaires sociales qui se penche sur l'avenir de la proposition de loi pour abroger la retraite à 64 ans.
Les députés se penchent en commission sur l'avenir de l'abrogation de la réforme des retraites
La commission des Affaires sociales qui se réunit ce mercredi matin pour examiner la proposition de loi Liot sur l'abrogation de la réforme des retraites commence dans une ambiance électrique.
Preuve de l'enjeu: une grande majorité du groupe LFI est présente pour assister aux débats et a demandé une nouvelle salle plus grande pour les accueillir.
Éric Coquerel, le président insoumis de la commission des Finances a jugé mardi ce texte recevable.
Si vous n'avez rien suivi, on vous résume les différents scénarios sur la table à l'issue de cette réunion ici.
Coquerel juge que la "macronie a un problème vis-à-vis de la démocratie parlementaire"
Éric Coquerel rend les coups. Accusé par le camp présidentiel d'avoir pris une décision "politique", après avoir déclaré recevable le texte Liot sur les retraites, l'insoumis estime sur BFMTV-RMC que la "macronie a un problème vis-à-vis de la démocratie parlementaire".
"Minoritaire, elle va chercher dans les règlements, les lois - parfois à la limite de la légalité - ce qui lui permet de passer des textes sans vote", juge le président de la commission des finances.
Abrogation de la réforme des retraites: pour Coquerel, "la volonté d'essayer de censurer la proposition de loi est politique"
Invité de BFMTV-RMC, Éric Coquerel dénonce une "volonté politique et partisane des membres de la majorité" de "censurer" la proposition de loi Liot. Le texte consiste notamment à abroger le report de l'âge légal de départ, prévu par la réforme des retraites.
Pour lui, le camp présidentiel a "décidé" de le "saisir" au titre de l'article 40 sur ce texte en sa qualité de président de la commission des finances, "pour que ce texte n'arrive pas à l'Assemblée", parce qu'ils "se savent minoritaires".
Texte Liot déclaré recevable: Coquerel défend une décision prise "au nom de la jurisprudence"
Ce mardi, Éric Coquerel a déclaré recevable la proposition de loi Liot, consistant à abroger le report de l'âge légal de départ, prévu par la réforme des retraites. L'insoumis avait été saisi en sa qualité de président de la commission des finances au titre de l'article 40.
Cette disposition précise que toute proposition de loi qui présente une nouvelle charge financière pour l'État doit être compensée financièrement.
"Cette loi était gagée", défend Éric Coquerel sur BFMTV-RMC, expliquant également sa décision au nom de "la jurisprudence de l’initiative parlementaire."
Abrogation de la réforme des retraites: Marleix juge que Coquerel a pris "une décision un peu politique"
Ce mardi, Éric Coquerel a déclaré recevable la proposition de loi Liot, consistant à abroger le report de l'âge légal de départ, prévu par la réforme des retraites. L'insoumis avait été saisi en sa qualité de président de la commission des finances au titre de l'article 40.
Cette disposition précise que toute proposition de loi qui présente une nouvelle charge financière pour l'État doit être compensée financièrement.
Sur Public Sénat, Olivier Marleix estime qu'Éric Coquerel a pris une "décision un peu politique". "L'article 40 de la Constitution est très clair", souligne le patron des députés Les Républicains. Tout en reconnaissant néanmoins que l'usage veut qu'on soit "plus souple sur les PPL (proposition de loi) que sur les amendements qui [créent] une charge".
Texte sur l'abrogation de la réforme des retraites: pour Olivier Marleix, "c'est un coup pour rien"
"Un coup pour rien". C'est ainsi qu'Olivier Marleix juge la proposition de loi Liot consistant notamment à abroger le report de l'âge légal à 64 ans, prévu par la réforme des retraites.
"Tout ça n'aboutira à rien", a estimé le patron des députés Les Républicains (LR).
"Chacun sait que ce texte ne pourrait pas être adopté au Sénat", dont la majorité est favorable à la réforme des retraites, fait valoir le député d'Eure-et-Loir.
"Faire croire aux Français que ça pourrait déboucher sur quelque chose, ça ne sert pas à grand-chose", estime-t-il encore.
Le patron du groupe Liot évoque "l'hypothèse" d'une motion de censure si "les droits de l'opposition sont bafoués"
Ils sont prêts à réfléchir à "toutes les alternatives". Invité de Public Sénat, le président du groupe Liot Bertrand Pancher a indiqué qu'une motion de censure est une "hypothèse" si "les droits de l'opposition sont bafoués", tout comme le fait de "ne plus siéger" à l'Assemblée nationale.
En cause: le texte défendu par ses troupes, qui consiste notamment à abroger le report de l'âge légal de départ à la retraite. Craignant un revers majeur, les macronistes font tout empêcher son vote, et se rangent derrière l'article 40 de la Constitution, selon lequel les parlementaires ne peuvent proposer des mesures créant une dépense non-financée.
La proposition de loi pour abroger la réforme des retraites est-elle vraiment irrecevable?
Les oppositions et la majorité s'opposent sur la question de la recevabilité du texte pour revenir sur la retraite à 64 ans. Si des constitutionnalistes jugent que sur le papier, elle contrevient au respect d'un article de la Constitution, d'autres pointent le respect de l'initiative parlementaire.
Une députée LR qui a voté la censure remplacée quelques heures avant le vote décisif en commission
À quelques heures d'un vote décisif sur la proposition de loi Liot, Justine Gruet, députée Les Républicains qui avait voté la motion de censure contre le gouvernement Borne, est remplacée par Veronique Louwagie.
Le rapport de force évolue donc légèrement en faveur du camp présidentiel car Thibault Bazin, qui n'avait pas voté la censure, est lui remplacé par Anne-Laure Blin. Cette député LR du Maine-et-Loire n'avait pas non plus voté la motion de censure en mars.
Selon nos estimations, si tous les parlementaires de la commission des Affaires sociales sont présents, 34 (dont 2 Républicains) pourraient donc voter contre la suppression de l'article abrogrant le report de l'âge légal, et 38 (dont les 6 LR) pourraient voter pour.
Bonjour à toutes et à tous!
Bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l'actualité liée à la réforme des retraites ce mercredi 31 mai, et plus particulièrement au débat de la proposition de loi Liot ce mercredi matin en commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale.