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Politique

NDDL: près de 300 personnes occupent toujours illégalement la ZAD

Encore 300 personnes occupent illégalement la ZAD de NDDL.

Encore 300 personnes occupent illégalement la ZAD de NDDL. - JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP

Sébastien Lecornu, le secrétaire d'Etat auprès de Nicolas Hulot, est attendu sur le terrain ce mardi et ce mercredi. Les évacuations commenceront à partir du 1er avril.

"Le compte à rebours est lancé". Invité de RTL ce mardi matin, Sébastien Lecornu a lancé un avertissement aux personnes qui occupent encore illégalement la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Le secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Transition écologique est attendu sur le terrain dès ce mardi: il doit se rendre à Nantes pour rencontrer notamment des élus et une délégation d'occupants de la ZAD, et il visitera les lieux mercredi.

"Le Premier ministre l’avait dit, les terres ont vocation à redevenir agricoles et donc je vais me rendre sur place pur concerter, écouter, et pour écrire les dernières lignes avant la fin de la trêve hivernale", a précisé le secrétaire d'Etat, rappelant que "dans quelques jours", les personnes sans droit ni titre devraient quitter les lieux. 
"Aujourd’hui il y a plus de 300 personnes encore sur la zone. Dès le début du mois d’avril, les personnes qui n’ont rien à y faire ont vocation à partir. Une centaine sur ces 300 sont assez violents, ne s’inscrivent pas dans l’Etat de droit et dans un projet agricole", a ajouté Sébastien Lecornu. 

Pas de départs spontanés

D'après lui, les départs spontanés sur lesquels le gouvernement et les forces de l'ordre comptaient n'ont pas eu lieu. Sur les 300 personnes répertoriées, certaines ont encore quelques jours pour déclarer un projet agricole. Toutes sont d'après le ministre dans des situations juridiques très différentes. 

"Parmi ceux-là vous avez des zadistes qui sont issus de l’ultra-gauche violente, ils seront expulsés à partir du 1er avril", a-t-il expliqué, fidèle à la fermeté prônée par l'Etat depuis l'abandon du projet d'aéroport. "Vous avez aussi des gens qui ne sont pas en situation de violence et qui entre nous répondent plutôt positivement à la main tendue" de l’Etat.

"Je suis là pour tendre la main à ceux qui veulent revenir dans l’Etat de droit", a-t-il encore déclaré à propos de sa visite, estimant qu'il n'avait "pas vocation à rencontrer des personnes qui sont dans des situations d’inégalité et d’une violence totale". 

C.V.