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Politique

Municipales: à Marseille, Jean-Claude Gaudin exhorte son camp à s'unir face à l'extrême droite

Jean-Claude Gaudin, lors du dernier conseil municipal de l'année 2018 à Marseille, le 20 décembre 2018.

Jean-Claude Gaudin, lors du dernier conseil municipal de l'année 2018 à Marseille, le 20 décembre 2018. - GERARD JULIEN - AFP

Après 25 ans dans son fauteuil de maire, le cacique de la droite marseillaise a décidé de ne pas briguer un nouveau mandat, mais a adoubé Martine Vassal en vue des municipales.

Le maire Les Républicains (LR) de Marseille Jean-Claude Gaudin a exhorté lundi son camp à s'unir face à la menace de l'extrême droite dans la cité phocéenne, où la droite part divisée pour les municipales. 

"J'aimerais qu'on arrive à une unité de candidature car c'est trop grave", a ajouté Jean-Claude Gaudin, évoquant la menace d'une victoire du Rassemblement national (RN). "Ce risque est énorme", a jugé l'ancien sénateur qui, à 80 ans dont 25 à la tête de la deuxième ville de France, ne se représentera pas en mars.
"Je ne peux pas rester à l'écart, j'essaie quotidiennement de faire un rapprochement" entre Martine Vassal (investie par LR) et Bruno Gilles, sénateur ex-LR et candidat dissident, a assuré le maire de Marseille.

La candidate adoubée et le dissident

Jean-Claude Gaudin a réaffirmé son souhait de voir Bruno Gilles "conduire une liste LR et du centre au sénat en septembre": "Il m'a dit que ça ne l'intéressait plus, les bras m'en tombent". "Je crois que Mme Vassal a fait d'autres propositions à Bruno Gilles", a-t-il ajouté. La présidente de la métropole Aix-Marseille Provence et du département des Bouches-du-Rhône a été adoubée par le maire dès sa déclaration de candidature en septembre.

Outre Martine Vassal et Bruno Gilles, parmi les candidats à la mairie figurent le sénateur RN Stéphane Ravier, Sébastien Barles pour EELV, l'élue écologiste Michèle Rubirola à la tête d'une union de la gauche, l'ancien président de l'université d'Aix-Marseille Yvon Berland, soutenu par La République en marche (LaREM), ou encore la sénatrice ex-PS Samia Ghali.

C.M avec AFP