Marine Le Pen ne veut "plus aucune demande d'asile traitée en France"

Marine Le Pen était l'invitée de Jean-Jacques Bourdin ce mercredi. - Capture BFMTV
Invitée de Jean-Jacques Bourdin ce mercredi sur BFMTV et RMC, Marine Le Pen a présenté quelques-unes des mesures proposées par le FN dans son contre-projet au projet de loi asile et immigration. Alors que la réforme du gouvernement est étudiée cette semaine à l'Assemblée nationale, le parti d'extrême droite s'y oppose et a présenté une cinquantaine de propositions.
Sur l'asile, la présidente du FN souhaite notamment supprimer la possibilité de régulariser un migrant en situation irrégulière. Elle s'oppose en outre à ce que les demandes d'asile soient étudiées en France pour de possibles réfugiés.
"Concernant le droit d’asile nous souhaitons que pas une demande puisse être traitée sur le territoire national, mais dans les ambassades et les consulats" de tous les pays du monde, a-t-elle expliqué sur BFMTV.
Surenchère à droite
En clair, elle souhaite que les personnes déposent d'asile la demande dans leur pays d'origine, et ne se rendent en France que si la demande est acceptée.
"Ce n’est pas contraire au droit international", a-t-elle avancé.
La droite, souhaitant concurrencer le FN sur ces sujets, a entamé une surenchère. Sur RTL ce mercredi matin, le chef de file des Républicains a remis en cause le principe du droit du sol. Laurent Wauquiez a dit souhaiter que les enfants nés en France de parents en situation irrégulière ne puissent plus bénéficier de ce droit.
"Monsieur Wauquiez est un danseur de tango, il avance parfois, il recule souvent", a réagi Marine Le Pen.