BFMTV
Politique

Asile et immigration: une "imposture" pour les députés FN

Les députés du FN dénoncent l'imposture du projet de loi Asile et immigration

Les députés du FN dénoncent l'imposture du projet de loi Asile et immigration - Thomas Samson / AFP

Avant la présentation du projet de loi asile et immigration en Conseil des ministres ce mercredi matin, le porte-parole des députés Front national, Sébastien Chenu, a dénoncé "l'imposture" de ce texte et a annoncé son intention de présenter "un contre-projet".

Le porte-parole des députés FN, Sébastien Chenu, a dénoncé ce mercredi "l'imposture" du projet de loi asile et immigration, indiquant que les élus de sa formation politique présenteraient "un contre-projet" avant son examen à l'Assemblée.

Un "montage en trompe-l'oeil"

"Le projet de loi asile immigration nous semble être une petite loi de police administrative sans autorité, sans fermeté, sans vision, sans moyens. Et par conséquent on assiste là à une imposture", a déclaré l'élu du Nord lors d'un point presse, peu avant la présentation du texte en Conseil des ministres.

Ce "montage en trompe-l'oeil pourrait nous amener à dire aux Français: réveillez-vous, le gouvernement est en train d'organiser la subversion migratoire ", a-t-il poursuivi.

Pour le député, "le gouvernement essaye de se donner bonne conscience en vidant l'océan avec une cuillère à café trouée" et les mesures "présentées comme étant des mesures de fermeté sont ridicules".

Un contre-projet en préparation

Dénonçant notamment "l'extension du regroupement familial", il a estimé que le texte, qui sera examiné à l'Assemblée mi-avril, conduirait à "un appel d'air supplémentaire pour les immigrés".

Sébastien Chenu a indiqué que les élus FN présenteraient un contre-projet "un peu avant le moment où le texte Collomb viendra en débat dans l'hémicycle". Il contiendra notamment "une proposition de loi constitutionnelle qui visera probablement à supprimer le droit du sol, des propositions de loi et un cahier d'actions qui compilera l'ensemble des mesures qu'on considère urgentes", a précisé le député.

Il a aussi évoqué "des propositions sur la coopération avec les pays d'émigration" ou l'idée de faire de la rétention administrative "la norme lors des demandes d'asile".

M. F. avec AFP