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Marine Le Pen est toujours rémunérée en tant que présidente du RN

La candidate du RN à la présidentielle Marine Le Pen le 29 janvier 2022 à Madrid

La candidate du RN à la présidentielle Marine Le Pen le 29 janvier 2022 à Madrid - OSCAR DEL POZO © 2019 AFP

Alors que Jordan Bardella occupe le poste de numéro 1 du parti depuis septembre, Marine Le Pen touche toujours la rémunération liée à ses anciennes fonctions.

Marine Le Pen a beau avoir cédé les rennes du Rassemblement national à Jordan Bardella le temps de la campagne présidentielle, elle continue de toucher les 5.000 euros mensuels liés à la présidence du parti.

"Tout le monde comprend bien que, dans le cas des déplacements qu'elle (Marine Le Pen) est amenée à faire dans le cadre des campagnes électorales, dans le cadre des personnes qu'elle est amenée à rencontrer, elle puisse disposer d'une enveloppe de frais pour ses déjeuners, pour ses déplacements", a ainsi déclaré l'eurodéputé et président par intérim du RN ce lundi sur BFMTV, confirmant une information de Libération.

5.000 euros par mois

"Ce n'est pas une rémunération, c'est une indemnisation", un "remboursement forfaitaire de frais", en tant qu'"actrice de premier plan du mouvement", précise encore Jordan Bardella sur notre antenne.

En 2017, Marine Le Pen avait déclaré à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) que sa "rémunération mensuelle" en tant que présidente du Front national (devenu Rassemblement national) était passée "de 3.000 euros à 5.000 euros à compter du mois de juillet 2017".

Jordan Bardella assure la fonction "bénévolement"

La fonction de présidente du FN qu'occupe l'élue depuis 2011 est rémunérée depuis seulement 2014. La candidate touche aussi une rémunération d'environ 7.240 euros bruts en tant que députée du Pas-de-Calais.

"Je suis rémunéré comme député européen pour mon travail de parlementaire européen et j'estime ne pas nécessiter une rémunération supplémentaire", a encore expliqué le numéro 1 du parti par intérim qui, lui, assure sa fonction "bénévolement".

En 2017, la parlementaire avait déjà abandonné temporairement, entre les deux tours, la présidence du parti.

MPB avec AFP