Voiture de police brûlée: Péchenard dénonce "un acte de terrorisme"

"Je ressens de la tristesse". En tant qu'ancien directeur général de la police nationale, Frédéric Péchenard, aujourd'hui vice-président du conseil régional d'Île-de-France chargé de la sécurité et directeur général des Républicains, a eu ses premiers mots, ce mercredi soir sur BFMTV, pour les deux policiers dont le véhicule a été brûlé, un peu plus tôt, à Paris.
Les faits se sont produits à quelques encablures du rassemblement organisé par les policiers, pour dénoncer la "haine anti-flics" et en marge d'une contre-manifestation pourtant interdite. Deux agents de police circulaient par hasard quai de Valmy, lorsque des individus encagoulés s'en sont pris à leur véhicule avant d'y mettre le feu à coups de fumigènes, selon plusieurs témoins.
"Un symbole régalien de l'Etat" attaqué
"Je voudrais dire mon amitié, ma compassion et ma solidarité aux policiers qui ont été attaqués, blessés. J'imagine qu'ils ont eu peur, j'imagine qu'ils se sont vus mourir", a ajouté Frédéric Péchenard, saluant leur "extrême sang-froid": "ces policiers étaient armés, et ils n'ont pas tiré, pour préserver la vie de gens qui voulaient pourtant les tuer", a-t-il estimé.
L'ancien patron de la police nationale, proche de Nicolas Sarkozy, a dénoncé un "acte délibéré":
"On n'est pas dans le cadre du maintien de l'ordre, où il peut y avoir des affrontements, on n'est pas dans le cadre d'une interpellation où il peut y avoir des voyous qui essaient de s'enfuir", a-t-il développé. En s'attaquant à des policiers, les agresseurs on visé un "symbole régalien de l'Etat" et de ce fait, "ça peut être assimilé à un acte de terrorisme", a-t-il jugé.