Nicolas Sarkozy a rencontré des victimes de l'attentat de Nice

Lors d'un déplacement dans les Alpes-maritimes, Nicolas Sarkozy a rencontré des victimes de l'attentat du 14 juillet samedi. En référence à son rival Alain Juppé, le candidat à la primaire de la droite a dit ne pas être "de ceux qui disent que Nice aurait pu être évité", jugeant cependant "insupportable de ne pas savoir ce qu'il s'est passé exactement".
Il y aura "toujours des aléas dramatiques, même si on peut les réduire", "on ira jusqu'au bout" pour établir les faits, a-t-il promis.
En termes de promesses, l'ancien président de la République s'est également engagé à élargir le statut de victime s'il était élu en 2017, "à tous ceux qui ont subi un traumatisme psychique". Cette mesure est déjà au calendrier du gouvernement actuel. Pour l'attentat de Nice, seront reconnues comme victimes, "les personnes décédées, blessées physiquement ou psychologiquement", a rappelé au début du mois de septembre la secrétaire d'Etat à l'Aide aux victimes, Juliette Méadel.
Désigner les terroristes par des numéros
"C’était un moment extrêmement bouleversant que de rencontrer des destins brisés", a déclaré Nicolas Sarkozy en marge de cette rencontre. "La conviction qui est la mienne, c’est que pour préserver la liberté des citoyens, il faudra pas hésiter à limiter celle de ceux qui militent pour un islam politique et intégriste qu’ils dévoient", a-t-il ajouté, lui qui propose dans son programme d'interner les fichés S.
A Nice, le candidat à la primaire a enfin déclaré qu'il souhait désigner les terroristes par des numéros: "barbare n°1", "barbare n°2", "barbare n°3", afin de ne pas leur faire de publicité.