"Je respecte les convictions": après les divisions de LR sur la réforme des retraites, Marleix joue l'apaisement

Après les divisions, l'unité? Invité de BFMTV-RMC ce mardi matin, Olivier Marleix, chef de file des députés Les Républicains, cherche à rassembler alors que sa famille politique s'est déchirée sur la réforme des retraites. Point d'orgue de ces fractures: le vote de 19 députés du groupe en faveur de la motion de censure transpartisane ce lundi. Soit un choix contraire à la position du président du parti, Éric Ciotti.
Beaucoup de questions entourent la droite: Peut-elle exploser après des semaines de désaccords? Quelle est sa ligne politique? Son rôle au Parlement?
Faute de répondre totalement à ces interrogations, Olivier Marleix souhaite rassurer pour la suite. Les députés "frondeurs"? L'élu d'Eure-et-Loir ne veut pas leur "jeter la pierre". "Je respecte les convictions de chacun de mes collègues", dit-il. Pas d'exclusions à prévoir donc.
"Loyauté"
"Je comprends parfaitement qu'ils n'aient pas envie d'assumer une réforme qui a été, malgré tout, portée par Emmanuel Macron. Nous sommes des députés d'opposition, chacun exerce son mandat et vote en responsabilité", insiste Olivier Marleix.
Après le message d'apaisement, il fixe cependant sa "seule limite", évoquant "les gens qui changent d'avis trop régulièrement, qui manqueraient un peu de loyauté", tout en refusant évidemment de donner des noms. "Je respecte leur choix. Ils ont considéré que la forme comptait aussi et que cette réforme avait trop manqué de dialogue social", ajoute le quinquagénaire.
Il termine néanmoins son propos par des remords, affirmant: "Je regrette qu'on n'ait pas donné un visage uni et que ça ait dérouté nos électeurs".