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Politique

Le micro-parti de Marine Le Pen en contentieux avec le fisc qui réclame 1,8 millions d'euros

Marine Le Pen à l'Assemblée nationale le 24 octobre 2017

Marine Le Pen à l'Assemblée nationale le 24 octobre 2017 - Eric FEFERBERG, AFP/Archives

Le Canard enchaîné, affirme que "le fisc réclame près de 2 millions d'euros au mouvement Jeanne", le micro-parti au coeur de l'organisation des campagnes électorales FN depuis que Marine Le Pen en est présidente.

L'administration fiscale réclame environ 1,8 million d'euros au micro-parti de Marine Le Pen, Jeanne, dans le cadre des campagnes électorales de 2012, mais celui-ci conteste ce redressement, révèle Le Canard enchaîné.

Dans son numéro à paraître mercredi, l'hebdomadaire affirme que "le fisc réclame près de 2 millions d'euros au mouvement Jeanne", le micro-parti au coeur de l'organisation des campagnes électorales FN depuis que Marine Le Pen en est présidente, des informations déjà avancées par Le Monde en février.

D'après le Canard, Jeanne "se voit réclamer, pour 2012, un impôt sur les sociétés d'un montant de 88.134 euros (auquel il convient d'ajouter 20.094 euros de pénalités de retard), mais l'Etat exige également de Jeanne qu'elle allonge 1.374.252 euros au titre des impayés de TVA (plus 334.317€ de pénalités)" car "le microparti était tout sauf une structure à but non lucratif. Sa fine équipe s'est plutôt comportée comme une petite entreprise aux intérêts hautement commerciaux" via des prestations commerciales et bancaires facturées aux candidats FN de 2012.

"On est dans cette gamme-là"

Axel Loustau, trésorier de Jeanne, mis en examen à ce titre dans l'enquête sur le financement des campagnes FN 2012, a confirmé qu'"1,8 million d'euros de redressement", "on est dans cette gamme-là" était demandé.

"On est comme n'importe quel contribuable sous le coup d'un contrôle fiscal, car l'administration a décrété qu'on avait une activité soumise à TVA. C'est dingue fiscalement de nous reprocher ça", car "oui il y avait une particularité de Jeanne, qui faisait que ça ne devait pas être fiscalisé", d'après lui.

La rédaction avec AFP