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L'Elysée défend le déplacement de Macron en Falcon sur 110 kilomètres

Emmanuel Macron dans son Falcon le 22 décembre 2017 à Niamey. -

Emmanuel Macron dans son Falcon le 22 décembre 2017 à Niamey. - - Ludovic Marin - AFP

Emmanuel Macron a utilisé jeudi l'avion présidentiel pour un vol de 110 kilomètres d'une durée de 35mn. Un choix "légitime" pour l'Elysée.

L'Elysée a justifié ce vendredi un déplacement effectué la veille par Emmanuel Macron à bord de l'avion présidentiel Falcon entre La Roche-sur-Yon (Vendée) et Rochefort (Charente-Maritime), deux villes distantes de 110 kilomètres.

Ce trajet a été réalisé au cours d'un déplacement de deux jours en province ayant mené le chef de l'Etat de Montpellier en Vendée mercredi, puis jeudi matin en Charente-Maritime, où l'avion s'est posé sur la base de l'armée de l'air de Rochefort, avant un retour sur Paris en fin de journée.

Le vol entre La Roche-sur-Yon et Rochefort a duré environ 35 minutes, selon des informations BFMTV.

Solution la plus "économique"

Pour l'Elysée, l'utilisation du Falcon a répondu à des nécessités logistiques et sécuritaires. "Le Falcon du président permet de réaliser une extraction rapide en cas de nécessité. Cette rapidité repose sur la proximité entre le lieu où se trouve le président et le lieu où stationne l'avion", explique la présidence.

"Le Falcon aurait de toutes façons dû aller de la Roche-sur-Yon à Rochefort pour être au plus près du président. Plutôt que de voler à vide pour ce faire, il a volé avec le président et une partie de sa délégation", ajoute-t-elle.

L'option du train fixée par Hollande

Voiture, train ou avion ? La question du moyen de transport du président provoque régulièrement des polémiques. Pour les faire taire, François Hollande avait fixé en 2012 à son gouvernement d'opter pour le train lorsque le voyage était "d'une durée inférieure à trois heures". Il avait montré l'exemple en prenant un TGV Thalys pour se rendre à un sommet européen à Bruxelles.

Mais cet engagement s'est rapidement heurté aux contraintes de rapidité et surtout de sécurité, les voyages présidentiels étant soumis à des règles draconiennes que doit respecter le chef de l'Etat.

M. F. avec AFP