Jacques Chirac "poursuit son traitement", son épouse est rentrée chez elle

Jacques Chirac - AFP
L'ancien président Jacques Chirac, âgé de 83 ans, est toujours hospitalisé à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris. Il "poursuit le traitement" après avoir été admis dimanche dernier pour soigner une infection pulmonaire. Son épouse Bernadette est quant à elle sortie de l'hôpital vendredi soir, a annoncé samedi à l'AFP leur gendre, Frédéric Salat-Baroux.
"Après quatre jours de suivi et de repos, Bernadette Chirac a quitté vendredi soir l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Le président Chirac y demeure hospitalisé et poursuit le traitement et les soins de son infection pulmonaire", a déclaré l'ancien secrétaire général de l'Elysée, époux de Claude Chirac.
"Qu'on respecte sa tranquillité"
Bernadette Chirac avait été hospitalisée mardi "pour souffler et récupérer un peu".
"Bernadette Chirac, profondément marquée par le décès de sa fille aînée Laurence (en avril, ndlr) et épuisée depuis quelques jours à la suite de l'infection pulmonaire de son mari a été hospitalisée mardi à la Pitié-Salpêtrière", avait alors déclaré Frédéric Salat-Baroux.
Le lendemain de l'hospitalisation de l'ancienne première dame, le gendre de l'ancien président, qui avait "demandé instamment qu'on respecte sa tranquillité, celle de son épouse, celle de sa fille et celle de son petit-fils", avait déclaré:
"Il n'y a rien de plus à ajouter, le président Chirac est traité pour une infection pulmonaire et je veux rendre hommage à l'exceptionnelle qualité des équipes médicales", avait-t-il ajouté, en réaction à des rumeurs sur le décès de l'ancien chef de l'État.
Affaibli depuis plusieurs années
Depuis son départ de l'Élysée en mai 2007, Jacques Chirac, qui avait subi un accident vasculaire cérébral en 2005, a déjà été hospitalisé à plusieurs reprises, notamment pendant une quinzaine de jours en décembre 2015, toujours à la Pitié-Salpêtrière, pour affaiblissement.
Éprouvé par la mort de sa fille aînée Laurence, en avril dernier, l'ancien chef de l'État est resté dans l'ombre ces derniers mois. Le 20 juin, alors qu'un hommage lui était rendu par François Hollande au musée du quai Branly qui porte depuis son nom, le principal concerné était absent. Mais il avait eu droit à une visite privée.