Viande de cheval : après l'enquête, "on est sur une possible fraude", assure Hamon

Benoît Hamon - -
Après 48 heures d'enquête de la DGCCRF, on est sur "une possible fraude" dans l'affaire des plats au cheval, a assuré, mardi sur BFMTV et RMC le ministre délégué à la Consommation, Benoît Hamon.
Des agents de la DGCCRF (répression des fraudes) ont inspecté lundi plusieurs entreprises dans le cadre de l'affaire de la viande de cheval, dont le siège de Comigel à Metz et celui de Spanghero à Castelnaudary dans l'Aude.
Deux hypothèses sont encore possibles
Dans cette affaire, "il a finalement deux hypothèses", a expliqué le ministre. "Soit la viande de cheval a été étiquetée comme de la viande de bœuf par l'abattoir" (en Roumanie) pour la vendre à un meilleur prix. "Il y a une autre hypothèse - qui est réfutée par Spanghero - qui consiste à un défaut d'étiquetage", a poursuivi Benoît Hamon.
Selon les professionnels de l'agro-alimentaire présents à la réunion de Bercy, les résultats de l'enquête pour déterminer à quel moment et par qui l'étiquette "viande bovine" a été apposée sur un lot de viande de cheval, ensuite cuisiné en lasagnes, seront connus mercredi ou jeudi au plus tard.
Sans attendre, le gouvernement a décidé un "renforcement immédiat" des contrôles de la répression des fraudes, qui va étendre ses recherches au-delà des deux sociétés dans la tourmente, Spanghero et Comigel, a confirmé le ministre délégué à la Consommation, Benoît Hamon.