Sébastien Lecornu recevra les groupes politiques de l'Assemblée nationale et du Sénat le 3 octobre

Selon l'entourage du Premier ministre, les déclarations de Sébastien Lecornu dans son interview au Parisien publiée ce vendredi 26 septembre sont "une base de négociations pour la discussion avec les oppositions".

Sébastien Lecornu n'en a pas fini avec les consultations. Après une première série de conversations avec les formations politiques la semaine dernière, le Premier ministre recevra les groupes politiques de l'Assemblée nationale et du Sénat, a fait savoir son entourage auprès de BFMTV ce vendredi 26 septembre.

Le chef du gouvernement, nommé il y a 17 jours, n'aura peut-être pas encore constitué son équipe de ministres au moment de ces rencontres. Dans une interview au Parisien publiée ce vendredi, Sébastien Lecornu affirme en effet que son gouvernement sera nommé "avant le début des travaux parlementaires", soit au plus tard d'ici la fin de semaine prochaine.

Avec cet entretien, le chef du gouvernement a entretenu le mystère sur le contenu précis du budget qui sera soumis aux parlementaires. Il a en revanche écarté plusieurs revendications des syndicats et de la gauche, comme le retour de l'impôt sur la fortune ou la taxe Zucman.

"La porte est ouverte à des mesures nouvelles"

En réaction, Jean-Luc Mélenchon, le leader de La France insoumise, en a profité pour appeler le reste de la gauche à voter la motion de censure déposée par ses députés dès le début de la session parlementaire. Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a pour sa part jugé sur TF1 qu'"aucun effort n'a été réalisé".

"Le compte n'y est pas", a également réagi dans un entretien à l'AFP le numéro deux de la CFDT, Yvan Ricordeau, qui prévoit avec les autres syndicats une nouvelle journée de mobilisation jeudi.

Selon l'entourage de Sébastien Lecornu, les déclarations du Premier ministre dans son interview au Parisien sont "une base de négociations pour la discussion avec les oppositions" et "une première synthèse des positions du socle commun". 

Concernant les impôts, "la porte est clairement ouverte à des mesures nouvelles" et "il faut que les discussions débutent vraiment, notamment avec les socialistes", souligne encore les proches du chef du gouvernement.

Loïc Besson avec Vincent Gautier