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DIRECT. Sébastien Lecornu: le Premier ministre recevra à nouveau les formations politiques du Parlement vendredi 3 octobre

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Le nouveau Premier ministre s'est exprimé dans les colonnes du Parisien, ce vendredi 26 septembre, pour la première fois depuis sa nomination. Taxe Zucman, retraites, impôts... Il a dévoilé les premières orientations de son projet de budget.

L'ESSENTIEL

  • Sébastien Lecornu, nommé Premier ministre le mardi 9 septembre par Emmanuel Macron, a confié au Parisien les premières orientations de son projet de budget. Il souhaite "repartir d’une feuille blanche". Lire la brève
  • Sébastien Lecornu "n'envisage pas" le retour de l'ISF et "ne croit pas" à la taxe Zucman. Lire l'article
  • Le nouveau Premier ministre estime que les futurs ministres devront "partager les grandes orientation du socle commun". Lire l'article
  • Plus de deux semaines après sa nomination, le Premier ministre n'a toujours pas formé son gouvernement.

Sébastien Lecornu "exprime son amitié" à Nicolas Sarkozy après sa condamnation pour association de malfaiteurs

Le Premier ministre Sébastien Lecornu a exprimé son "amitié pour l'homme et sa famille" après la condamnation de Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison avec effet immédiat.

"Je n'oublie pas ce qu'il a fait et donné pour notre pays", déclare le chef du gouvernement, qui était membre de la famille politique de Nicolas Sarkozy avant de rejoindre Emmanuel Macron en 2017, dans un entretien au Parisien.

En revanche, il affirme ne pas commenter "une décision de justice". Il ajoute: "Je ne remettrai jamais en cause l’autorité judiciaire. C’est l’un des fondements de l’État de droit."

INFO BFMTV. Le Premier ministre recevra à nouveau les formations politiques du Parlement vendredi prochain

Selon les informations de BFMTV, le Premier ministre recevra à nouveau les formations politiques de l'Assemblée nationale et du Sénat vendredi 3 octobre.

Ils seront reçus les uns après les autres.

Sébastien Lecornu annonce qu'aucun parti n'est exclu des négociations sur le budget

Questionné sur une éventuelle exclusion des députés du Rassemblement national et de la France insoumise dans les débats et les négociations sur le budget, le locataire de Matignon balaye cette hypothèse.

"Tous les députés sont détenteurs de la souveraineté nationale. Ils ont tous les mêmes droits et les mêmes devoirs", dit-il.

Le chef du gouvernement veut "s'atteler en priorité avec les partenaires sociaux" à la question des ruptures conventionnelles

Le nouveau chef du gouvernement déclare que "les ruptures conventionnelles peuvent donner lieu à des abus" et c'est pourquoi il veut "s'y atteler en priorité avec les partenaires sociaux".

Sébastien Lecornu tient à rassurer et rappelle que "le FMI n'est pas aux portes de Bercy"

Interrogé sur la situation de la France, qui serait "au bord de la falaise" selon l'ancien Premier ministre François Bayrou, Sébastien Lecornu rappelle que "le FMI n'est pas aux portes de Bercy".

Pour autant, "faire croire que l’on peut laisser dériver les choses sans incidence pour nos concitoyens, ce n’est pas vrai non plus. François Bayrou a eu raison de mener ce combat courageusement".

"J’ai dit aux Françaises et aux Français que nous allions y arriver, et je vais tout faire pour", ajoute-t-il.

Sébastien Lecornu contre la suspension de la réforme des retraites qui "ne règlerait aucun" problème

Le nouveau Premier ministre n'envisage pas de suspendre la réforme des retraites. Pour lui, ça ne réglerait pas les problèmes liés à la pénibilité et la retraite des femmes.

"Je rappelle que la réforme Borne portait des mesures utiles aux salariés: majoration de la retraite minimale de 100 euros par mois, création d’une assurance vieillesse pour les aidants, surcote des pensions pour les mères de famille dès 63 ans", ajoute-t-il.

Pour autant, il estime que la réforme portée par Élisabeth Borne n'est pas achevée "sinon, il n’y aurait pas eu de conclave et il n’y aurait pas encore sur la table les questions sur la pénibilité et sur les femmes".

Il précise donc "c'est un bon débat pour la présidentielle"

Pour le Premier ministre, il est "hors de question de préparer un budget d’austérité et de régression sociale"

Le Premier ministre affirme qu'il est "hors de question de préparer un budget d’austérité et de régression sociale".

Si des économies sont inéluctables, Sébastien Lecornu va viser un déficit public de 4,7% du PIB en 2026 et toujours 3% en 2029.

Parmi les mesures proposées, il souhaite une "diminution de six milliards d’euros sur l’État et son train de vie".

Par ailleurs, "les moyens consacrés aux retraites augmenteront de six milliards d’euros, ceux pour la santé augmenteront de cinq milliards d’euros".

Sébastien Lecornu "repart d’une feuille blanche" pour le budget 2026

"Je repars d’une feuille blanche, ce qui explique ce délai. Je présenterai un budget qui tiendra compte des premières consultations que j’ai eues avec l’ensemble des organisations syndicales et patronales, et des formations politiques", affirme-t-il.

Il indique également qu’il y aura des "compromis à trouver dans l’hémicycle" et que le budget, à la fin, "ne sera pas le budget Lecornu".

Sébastien Lecornu "n'envisage pas" le retour de l'impôt sur la fortune et "ne croit pas" à la taxe Zucman

Le Premier ministre annonce que le gouvernement "n'envisage pas" un retour de l'impôt sur la fortune.

Interrogé sur la taxe Zucman, il dit qu'il "ne croit pas" que ce soit la bonne réponse, même si il va falloir débattre sur la question de la justice fiscale.

En revanche, il estime que "la répartition de la charge au sein des impôts actuels doit évoluer" et donc que "certains impôts augmenteront, mais d'autres diminueront".

Sébastien Lecornu estime que les futurs ministres devront "partager les grandes orientations du socle commun"

Sébastien Lecornu, nommé le 9 septembre, n'a pas encore formé son gouvernement.

Il indique au Parisien que "ceux qui vont accepter d’entrer au gouvernement, doivent partager les grandes orientations du socle commun et savoir négocier avec le Parlement mais aussi les partenaires sociaux et les collectivités locales".

Sébastien Lecornu ajoute que ces futurs ministres devront être ouverts aux discussions et aux compromis. "On ne peut pas avoir des ministres qui se contentent de dire 'circulez, il n’y a rien à voir'. Sinon ça ne fonctionnera pas."

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