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Retraites: Aurore Bergé estime qu'il ne faut pas être "sourd" face à l'importance des manifestations

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Invitée de BFM Politique ce dimanche, Aurore Bergé reconnaît l'importance des mobilisations et affirme qu'il ne faudra pas tomber "dans l'arrogance" si la réforme est adoptée.

Samedi, entre 963.000 et 2,5 millions de manifestants ont été recensés, selon la police ou les syndicats, dans la rue en France, pour manifester contre la réforme des retraites. Un chiffre en hausse par rapport à la dernière journée de mobilisation, le 7 février, face auquel le gouvernement ne peut pas rester "sourd", affirme ce dimanche Aurore Bergé, invité de BFM Politique.

"On ne peut pas nier les mobilisations. C'est la raison pour laquelle il ne faut pas tomber dans l'arrogance, se dire que ce serait une victoire si la réforme était adoptée", reconnaît la présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée.

Avant d'ajouter: "Je crois que la réforme sera adoptée, car je pense qu'on arrivera à dégager une majorité, démocratiquement élue, pour la voter à l'Assemblée et au Sénat."

"Ils sont mal représentés à l'Assemblée"

Aurore Bergé affirme que le gouvernement et la majorité continuent à "tendre la main" aux manifestants et aux syndicats. Et égratigne au passage l'opposition:

"Les opposants à la réforme sont très mal représentés à l'Assemblée nationale. Ils sont représentés d'un côté par La France insoumise qui fait tout pour nous empêcher de parler de la réforme, et de l'autre par le Rassemblement national, qui ne s'exprime jamais, ne s'oppose pas et ne propose pas."

Une nouvelle journée de mobilisation est attendue le 16 février. Les syndicats ont également appelé à "durcir le mouvement" et "mettre la France à l'arrêt" à partir du mardi 7 mars, si le gouvernement ne retire pas son projet de loi "injuste et brutal" d'ici là.

Clément Boutin Journaliste BFMTV