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Réforme des retraites: Gabriel Attal assure qu'il n'y a "rien d'enterré"

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Une réforme des retraites avant 2022? Le porte-parole du gouvernement affirme que le projet n'a "jamais quitté la table" et que "certaines des composantes" du projet initial pourraient être votées d'ici la fin du quinquennat.

L'hypothèse d'une relance de la réforme des retraites avant la fin du quinquennat resurgit. Celle-ci n'a "jamais quitté la table", affirme Gabriel Attal dans une interview accordée au Monde ce mardi. "Il n'y a rien d'enterré", mais son éventuelle instauration doit être conditionnée à "la préservation de l’unité du pays", souligne le porte-parole du gouvernement.

"Sur les retraites, il (Emmanuel Macron) a fixé deux conditions: une reprise économique qui se confirme et une situation sanitaire pleinement maîtrisée", explique-t-il. Et désormais, "le contexte est encourageant et justifie que la question soit posée", argue Gabriel Attal.

"Equilibre financier" et "équité"

Une conjoncture déjà soulignée par le Premier ministre Jean Castex, en marge d'un déplacement dans le Roussilon lundi.

"Le président de la République a été très clair, il a indiqué que le projet n'interviendrait pas tant que la situation sanitaire n'était pas largement maîtrisée et que la reprise économique n'était pas suffisante".

Pour l'heure, le gouvernement assure que rien n'est encore arbitré mais défend la nécessité de la réforme "pour des raisons d’équilibre financier comme d’équité". "Le président a toujours montré que lorsqu’il en va de l’intérêt du pays, il n’hésite pas à prendre des décisions difficiles, y compris politiquement pour lui", explique Gabriel Attal.

Quant au contenu d'une éventuelle réforme des retraites, le porte-parole du gouvernement affirme qu'il ne serait pas possible, d'ici la fin du quinquennat, de reprendre "tel quel" le projet de 2019, mais seulement "certaines de ses composantes". Selon nos informations, l'exécutif envisage notamment un texte actant la suppression des régimes spéciaux et la mise en place d'une pension minimum de 1000 euros.

Ambre Lepoivre Journaliste BFMTV