BFMTV
Gouvernement
Alerte info

Élisabeth Borne recevra l’intersyndicale à Matignon le 12 juillet prochain

La Première ministre Elisabeth Borne, à Laval dans l'ouest de la France, le 1er juin 2023

La Première ministre Elisabeth Borne, à Laval dans l'ouest de la France, le 1er juin 2023 - JEAN-FRANCOIS MONIER © 2019 AFP

INFO BFMTV - La Première ministre tente à nouveau de renouer le contact avec les centrales, après des mois de fortes tensions liées à la réforme des retraites. Un rendez-vous est prévu le 12 juillet à 10h à Matignon.

Un échange pour essayer de réouvrir le dialogue très abîmé avec les syndicats. Élisabeth Borne s'est fendue d'un courrier qui a été envoyé aux organisations syndicales ce jeudi matin, comme l'a appris BFMTV.

Le rendez-vous est fixé au mercredi 12 juillet à 10h à Matignon. Il y a urgence après des mois de discussions au point mort sur la réforme des retraites. Depuis son arrivée à la tête de la CFDT, Marylise Léon, la successeure de Laurent Berger, a ainsi déclaré avoir eu "zéro contact" avec Emmanuel Macron.

"Pas de son, pas d'image" avec l'Élysée, avait encore regretté la nouvelle dirigeante syndicale.

Des discussions sur la fin de Pôle emploi

La Première ministre n'a pas vraiment le choix et se doit de reprendre les discussions. Elle a été chargée par le chef de l'État d'entamer un nouveau cycle de négociations avec les syndicats dans les prochaines semaines. Au menu: un futur projet de loi travail qui actera la fin de Pôle emploi au profit de France travail, au grand dam des centrales qui s'en inquiètent.

Ces échanges auront surtout une valeur symbolique pour tenter de remettre du liant entre Matignon et les syndicats. Le texte, déjà présenté en Conseil des ministres début juin, semble bien ficelé.

Des syndicats très fâchés avec Macron

La cheffe du gouvernement aura fort à faire pour renouer un lien de qualité avec les syndicats qui n'ont guère apprécié que le président ne les reçoive pas pendant la réforme des retraites, malgré leurs multiples demandes. Les centrales n'avaient d'ailleurs pas hésité à claquer la porte après "l'échec" des discussions avec Élisabeth Borne sur la retraite à 64 ans en avril dernier.

Les partenaires sociaux comptent désormais attaquer les décrets d'application de la réforme des retraites devant le Conseil d'État.

Anne Saurat-Dubois et Marie-Pierre Bourgeois