Tempête Amy: une personne est morte noyée en Seine-Maritime, une autre après une chute d'arbre dans l'Aisne

Deux personnes sont mortes en France à cause de la tempête Amy. Un homme de 48 ans s'est noyé alors qu'il se baignait à Étretat en Seine-Maritime, ce samedi 4 octobre dans la matinée. Une autre personne a été tuée après la chute d'un arbre sur sa camionnette dans l'Aisne.

La tempête Amy a fait deux victimes en France. Un baigneur de 48 ans est mort noyé au large d'Étretat (Seine-Maritime), ce samedi 4 octobre en début de matinée. Il se baignait avec un autre homme de 18 ans, "qui a, lui, réussi à rejoindre le bord", indiquent les pompiers.

Ils précisent que "plusieurs tentatives de sauvetage ont été tentées par l'hélicoptère Dragon 76, qui ne pouvait pas accéder à la victime au vu des conditions météo". La SNSM et les sauveteurs aquatiques sapeurs-pompiers n'ont pas réussi non plus, pour des raisons similaires.

Par conséquent, "le corps de cet homme a pu être récupéré à marée basse à 16 heures", note le SDIS 76.

Six départements en vigilance orange

Un autre homme, âgé de 25 ans, a perdu la vie dans l'Aisne, après la chute d'une grande branche d'arbre sur la camionnette qu'il conduisait. La passagère a été gravement blessée et transportée à l'hôpital d'Amiens.

Les cinq départements des Hauts-de-France (Nord, Pas-de-Calais, Aisne, Somme et Oise) ainsi que celui de Seine-Maritime sont en vigilance orange vent ce samedi après-midi en raison de la tempête Amy, venue des îles Britanniques et qui avait déjà fait un mort vendredi en Irlande.

Cette tempête "génère de fortes rafales de vent sur les départements proches des côtes de la Manche et dans les départements de l'intérieur du nord du pays", a résumé Météo-France dans son point de 16 heures.

Les rafales les plus violentes depuis le début de l'après-midi ont été enregistrées sur le littoral: 131 km/h au Cap-de-la-Hève et 122 km/h à Dieppe, en Seine-Maritime. Le vent a aussi soufflé à 112 km/h au cap Gris-Nez et à 102 km/h à Boulogne-sur-Mer, dans le Pas-de-Calais.

Astrid Bergere avec AFP