Premier ministre: Macron fait "tous les efforts" pour "aboutir à la meilleure solution pour le pays"

L'ESSENTIEL
- Le Nouveau Front populaire a beau être arrivé en tête du second tour des élections législatives, Emmanuel Macron ne veut pas d'un gouvernement d'union de la gauche et poursuit ses consultations à l'Élysée. Lire l'article
- Emmanuel Macron a échangé ce jeudi avec les représentants des régions (Carole Delga et Renaud Muselier) puis avec le patron de l'Association des maires de France, David Lisnard, et le président de l'Association des départements, François Sauvadet. Lire l'article
- Le chef de l'État s'est ensuite envolé vers la Serbie, où il sera en visite officielle ce jeudi et ce vendredi. Lire la brève
- Le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, s'est dit "prêt à discuter avec toutes les formations politiques républicaines" sur la base du projet de la gauche. Lire l'article
Lucie Castets aux universités d'été du PS demain à Blois
La candidate de l'alliance de gauche pour Matignon est attendue demain après-midi devant les militants socialistes, point final d'une tournée qui l'a déjà emmenée aux rentrées des Écologistes, des communistes et des Insoumis.
Mais sa présence, qui se veut fédératrice, n'empêche pas les divergences au sein du PS de se faire jour, après une petite période d'apaisement et d'unité au moment des européennes autour de Raphaël Glucksmann.
À Blois, aujourd'hui, le leader de Place publique, opposé à La France insoumise, a taclé la méthode des responsables du NFP, qui ont commencé par "discuter casting", alors qu'il fallait mettre sur la table "un agenda minimaliste" de mesures de gauche "prioritaires", sur lesquelles s'accorder avec les autres formations de l'Assemblée, a-t-il expliqué.
Emmanuel Macron a rencontré ce matin le président de l'Association des maires de France et du mouvement Nouvelle énergie, David Lisnard. Puis en début d'après-midi, François Sauvadet, le président des Départements de France qui a défendu un profil de Premier ministre avec "une solide expérience territoriale".
Depuis Belgrade, il a enfin affirmé faire "tous les efforts" dans sa recherche d'un nouveau Premier ministre pour "aboutir à la meilleure solution pour le pays", sans se prononcer sur le délai de cette nomination très attendue.
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Ségolène Royal se dit "disponible" pour le poste de Première ministre
L'ancienne ministre et candidate socialiste à la présidentielle s'est exprimée sur LCI sur l'incertitude politique en France.
Concernant un potentiel appel du président pour Matignon, Ségolène Royal a alors répondu: "Soit le président de la République a déjà fait son choix donc je ne veux pas être ridicule en vous répondant, soit il n'a pas fait son choix (...) et oui je suis disponible."
Elle a poursuivi: "Je suis disponible pour essayer de constituer un gouvernement d'union républicaine sur trois priorités. D'abord l'ordre juste dans le domaine économique, social, écologique et sécuritaire. Ensuite la priorité, c'est l'avenir des jeunes (...) Et enfin le rétablissement des comptes publics."
Emmanuel Macron indique qu'il parlera aux Français "en temps voulu et dans le bon cadre"
Après avoir à nouveau assuré qu'il faisait "le meilleur de (s)es efforts" pour trouver un Premier ministre, le président a indiqué lors de sa conférence de presse à Belgrade qu'il parlerait aux Français "en temps voulu et dans le bon cadre".
Emmanuel Macron assure faire "tous les efforts" pour "aboutir à la meilleure solution pour le pays"
Interrogé sur la situation politique exceptionnelle en France, Emmanuel Macron a dans un premier temps répondu qu'il ne parlerait pas de ce sujet "par respect" pour son homologue serbe.
"Je fais tous les efforts, et les jours et les nuits, et je le fais depuis des semaines, pour aboutir à la meilleure solution pour le pays", a-t-il simplement commenté.
Il a ajouté: "La France a un gouvernement qui gère les affaires courantes (...) Je ne voudrais pas qu'on laisse s'installer l'idée que les affaires ne sont pas suivies."
Salaires, retraites... Carole Delga résume les priorités d'un "gouvernement de gauche"
"Revaloriser les salaires", "revenir à la retraite à 62 ans", "engager un plan de réindustrialisation", "mettre en place la proportionnelle"... Dans un post sur son compte X, la présidente socialiste de la région Occitanie Carole Delga liste les "priorités" que devrait avoir selon elle un "gouvernement de gauche dans les discussions à ouvrir avec les forces républicaines".
Gouvernement démissionnaire: Mathilde Panot annonce saisir le Conseil constitutionnel
La députée LFI Mathilde Panot annonce sur son compte X "adresser une saisine" au Conseil constitutionnel.
L'élue du Val-de-Marne dénonce la situation institutionnelle dans laquelle "un gouvernement démissionnaire (...) publie des décrets et arrêtés de nomination et prépare le budget, le tout sans aucun contrôle possible du Parlement".
Pour Raphaël Glucksmann, "c'est à l'Assemblée que doit émerger un nom" pour le poste de Premier ministre
Présent à Blois pour participer aux universités d'été du PS, le député européen Place Publique Raphaël Glucksmann estime que "c'est à l'Assemblée que doit émerger un nom" pour diriger le gouvernement".
"Moi je pense que Lucie Castets est une personne qui est en quête de compromis", ajoute-t-il en évoquant le nom de la candidate du Nouveau Front populaire.
En parlant de "compromis", Raphaël Glucksmann insiste sur la nécessité du "passage à la proportionnelle" pour élire les députés, qui pousserait mécaniquement les différents partis à faire un pas l'un vers l'autre.
Emmanuel Macron est arrivé à Belgrade
Le président de la République est arrivé à Belgrade où il a été accueilli par le président serbe Aleksandar Vučić.
Paris et Belgrade doivent conclure la vente de douze avions de combat français Rafale à ce pays des Balkans qui conserve des liens amicaux avec la Russie.
Pour Jean-Luc Mélenchon, la nomination de Bernard Cazeneuve en tant que Premier ministre "ferait des dégâts dans les rangs parlementaires du PS"
Dans un texte intitulé "Le soumettre ou le démettre" et publié cet après-midi sur son blog, Jean-Luc Mélenchon évoque l'hypothèse d'une arrivée de l'ancien chef du gouvernement à Matignon. Elle "ferait des dégâts dans les rangs parlementaires du PS" et "affaiblirait (...) mécaniquement" le Nouveau Front populaire, estime-t-il.
"Pour autant, si cela se faisait, rien ne serait stabilisé en général d'aucune façon", prédit le leader des insoumis.
Selon lui, "si Macron ne trouve pas les moyens d’une coalition formellement établie plus nombreuse en députés que le Front populaire, il n’a aucune légitimité pour nommer quelqu’un d’autre que Lucie Castets".
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Jordan Bardella appelle de nouveau à la convocation d'une session extraordinaire de l'Assemblée nationale
Dans une vidéo publiée sur son compte X, Jordan Bardella appelle de nouveau Emmanuel Macron à la convocation d'une session extraordinaire de l'Assemblée nationale, cette fois pour "débattre d'une grande loi de sursaut sécuritaire".
Faisant référence à l'incendie de la synagogue de La Grande-Motte et à la mort d'un gendarme à Mougins lundi après un refus d'obtempérer, le président du Rassemblement national affirme que "le temps du réarmement de l’état pour protéger les Français est venu".
Un élu local nommé à Matignon? Pour François Sauvadet, reçu à l'Elysée, "ce serait un bon profil"
Il était la dernière personnalité à être reçu à l'Élysée avant le déplacement d'Emmanuel Macron en Serbie. François Sauvadet, président de l'Assemblée des départements de France, déclare à la sortie du palais que "la situation ne peut plus durer".
"Nous, départements de France, cela fait trois mois que n'avons plus de discussions avec quiconque", regrette-il.
Face au président de la République, il s'est "bien gardé de donner un nom" pour Matignon. Mais il souhaite que le nouveau chef du gouvernement ait "une solide expérience de travail avec les élus locaux.
Pourrait-il même être un élu local? "Je pense que ce serait un bon profil qui permettrait de sortir des débats politiciens", estime François Sauvadet.
"Vous entendez des bruits, des voix": selon Olivier Faure, Emmanuel Macron n'a pas évoqué l'hypothèse Cazeneuve avec le NFP
Alors que le nom de l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve circule comme possible nouveau chef du gouvernement, Olivier Faure ne pas être au courant d'une telle hypothèse. "Vous entendez des bruits, des voix", lance-t-il aux journalistes. "Moi je suis parfaitement incapable d'entendre la moindre voix."
"Je n'ai jamais entendu le moindre nom prononcé par (l)a propre bouche (d'Emmanuel Macron)", ajoute-t-il. "Quand nous l'avons rencontré, nous aurions pu avoir finalement une confrontation: est-ce que c'est Lucie Castets ou c'est quelqu'un d'autre? Il n'y a pas eu d'élément donné."
"On n'est pas divisés du tout": Olivier Faure balaie l'existence de tensions au sein du Parti socialiste
Face aux journalistes, le premier secrétaire du PS, venu à Blois pour les journées d'été du parti, assure que les socialistes ne sont "pas divisés du tout" malgré le bureau national qui s'est tenu plus tôt dans la semaine.
Durant celui-ci, des opposants en interne ont reproché à Olivier Faure de ne pas reprendre le dialogue avec Emmanuel Macron pour discuter d'une autre option que Lucie Castets pour Matignon.
"Nous voulons être conformes au vote des Français (...) qui nous ont demandé de rompre avec la politique menée depuis sept ans", déclare-t-il aux journalistes. "Ça n'est pas pour devenir maintenant les supplétifs de la macronie."
"Je comprendrais parfaitement qu'étant censurés, étant battus dans les textes que nous présentons, n'arrivant pas à trouver des compromis ou des amendements qui permettent de mettre tout le monde d'accord, on cherche une autre solution", poursuit-il. "Mais pour l'instant, j'aimerais qu'on commence par respecter le vote des Français."
À Blois, des militants socialistes soutiennent toujours la nomination de Lucie Castets à Matignon
Parmi les militants socialistes interrogés aujourd'hui par BFMTV à Blois, où s'ouvrent aujourd'hui les journées d'été du PS, c'est la ligne d'Olivier Faure qui semble l'emporter. En interne, des opposants au premier secrétaire lui reprochent pourtant de ne pas vouloir discuter avec Emmanuel Macron d'une autre personnalité que Lucie Castets, la candidate du Nouveau Front populaire, pour Matignon.
"Qui a gagné les législatives? C'est le Nouveau Front populaire", souligne l'un d'eux. "Pourquoi Emmanuel Macron chercherait à imposer un autre Premier ministre qui n'est pas issu du Nouveau Front populaire?
Emmanuel Macron "joue avec nous tous", estime une autre militante. "Et comme on n'a pas envie de jouer, qu'on a gagné les élections, qu'on a 193 députés à gauche, il doit appeler la candidate qui sort de ce groupe là."
Éric Ciotti va réitérer son appel aux électeurs de droite à le rejoindre ce week-end
Toujours président contesté des Républicains, en attendant que la justice se prononce à nouveau le 14 octobre, Éric Ciotti effectuera samedi sa rentrée politique à Levens (Alpes-Maritimes) avec l'intention de réitérer son appel aux électeurs de droite à le rejoindre.
Comme il l'a affirmé hier à l'AFP, le président du groupe de députés "A droite", allié au Rassemblement national, entend leur proposer une "nouvelle offre" répondant "à l'aspiration d'une union des droites qui est puissante" en France.
Alors que les ténors du parti comme Laurent Wauquiez ont été reçu mercredi par Emmanuel Macron dans le cadre des consultations en vue de la nomination d'un nouveau Premier ministre, entretien qu'ils ont jugé "décevant", Éric Ciotti, qui a échangé avec le président de la République lundi, prédit à ses anciens collègues qu'ils seront "aspirés dans la macronie à 'l'insu de leur plein gré'".
Renaud Muselier a "parlé" de Jean-Louis Borloo à Emmanuel Macron
Au départ, Renaud Muselier était réticent à donner des noms d'éventuels Premier ministre sur le plateau de BFMTV, à l'issue de son entretien avec Emmanuel Macron, en compagnie de Carole Delga, sur la formation du futur gouvernement.
Mais le président Renaissance de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur a fini par lâcher celui de Jean-Louis Borloo, fondateur de l'UDI (parti de centre droit), ministre sous Jacques Chirac puis Nicolas Sarkozy et soutien d'Emmanuel Macron en 2017 et en 2022 malgré des "désaccords sérieux" avec le président lors de son premier quinquennat.
"J'en ai parlé, Jean-Louis est un vieil ami", a expliqué Renaud Muselier, s'excusant néanmoins de l'avoir cité auprès du chef de l'État, sans le consulter au préalable.
Les "désaccords sérieux" de Jean-Louis Borloo avec Emmanuel Macron? Ils remontent notamment à 2018, lorsque le président avait écarté son plan pour les banlieues, après l'avoir missionné sur ce sujet.
Alexis Corbière estime que "Lucie Castets ne doit pas disparaître"
Alexis Corbière juge que Lucie Castets, candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon, "ne doit pas disparaître". "Elle est le visage, l'incarnation humaine de l'unité du Nouveau Front populaire", avance sur BFMTV le député de Seine-Saint-Denis, qui a rejoint le groupe écologiste à l'Assemblée nationale, après avoir rompu avec Jean-Luc Mélenchon.
Pour lui, l'avenir de Lucie Castets à Matignon n'est pas totalement compromis, même si Emmanuel Macron a refusé de la nommer.
"Je pense (...) qu'il peut y avoir des circonstances historiques où il est amené à la nommer dans quelque temps", explique-t-il.
Alexis Corbière estime ainsi que le Premier ministre et le gouvernement nommés par Emmanuel Macron prochainement pourraient être renversés par une motion de censure. Et qu'ensuite, le président de la République serait "contraint" de nommer Lucie Castets à Matignon.
Delga a plaidé pour un Premier ministre de gauche devant Macron, Muselier souhaite plutôt "l'autre côté"
Carole Delga et Renaud Muselier, tous deux présidents de région - l'Occitanie pour l'une, Provence-Alpes-Côte d'Azur pour l'autre - ont terminé leur entretien à l'Élysée avec Emmanuel Macron dans le cadre des consultations pour la formation du futur gouvernement.
La première, membre du Parti socialiste, explique devant les journalistes qu'elle a soutenu la nécessité d'un "Premier ministre de gauche". Lors des élections législatives, "ceux qui ont gagné ce sont tous les républicains.(...) Dans ce front républicain la tendance est plutôt à gauche", justifie-t-elle.
"J'ai prêché un peu pour l'autre côté", sourit Renaud Muselier, ex-membre de LR, qui a rejoint Renaissance en 2022.
Le président de l'Association des départements sera également reçu par Macron ce jeudi
François Sauvadet sera reçu par Emmanuel Macron ce jeudi à 14h dans le cadre des consultations du chef de l'État en vue de la formation du prochain gouvernement. Membre de l'UDI, un parti de centre droit, il préside l'Association des départements et le conseil départemental de la Côte-d'Or.
Avant lui, le chef de l'État reçoit les présidents de région Carole Delga et Renaud Muselier, avant d'échanger avec le président de l'Association des maire de France, David Lisnard.
Corbière juge que "tout choix d'un Premier ministre" autre que Castets "vise à fracturer le NFP"
La gauche peut-elle soutenir un autre candidature que celle de Lucie Castets pour Matignon? Le nom de l'ancien chef du gouvernement Bernard Cazeneuve - qui n'a pas soutenue le Nouveau Front populaire - circule et convainc certains socialistes, son ex-famille politique, comme la présidente de région Carole Delga.
D'autres sont beaucoup plus sceptiques et y voient une tentative de diviser le NFP, à l'image d'Alexis Corbière, ancien insoumis, qui siègera avec les écologistes au sein de la nouvelle Assemblée nationale, après avoir rompu avec Jean-Luc Mélenchon.
"Tout choix d'un Premier ministre hors Lucie Castets vise à fracturer le Nouveau Front populaire pour continuer la même politique. Y participer aidera le RN", estime l'élu de Seine-Saint-Denis sur X. Tout en soulignant que l'unité de la gauche aux législatives a permis au NFP "d'être en tête" à l'issue du second tour.
Pour Clémentine Autain, Emmanuel Macron "est un Machiavel de bac à sable"
"Emmanuel Macron est vraiment un Machiavel de bac à sable", tacle Clémentine Autain sur LCI, en référence au refus du président de la République de nommer comme Première ministre Lucie Castets, la candidate de l'alliance des gauches, le Nouveau Front populaire.
Un "coup de force", d'après la députée de Seine-Saint-Denis, qui a rejoint le groupe écologiste à l'Assemblée nationale au même titre que d'autres ex-insoumis en rupture avec Jean-Luc Mélenchon.
Lucie Castets estime qu'Emmanuel Macron a "caricaturé le positionnement du NFP"
Lucie Castets rappelle la position tenue par le Nouveau Front populaire dans une lettre aux Français et une autre aux parlementaires. Il s'agissait de "dire 'nous travaillerons avec tous les parlementaires républicains, nous trouverons des accords texte par texte et donc évidemment nous prenons acte du fait que nous avons une majorité relative et non absolue", explique-t-elle sur BFMT-RMC.
Soit un "message très clair", selon la candidate pour Matignon de l'alliance des gauches. Mais, "manifestement le président de la République n’a pas voulu l’entendre et a caricaturé le positionnement du Nouveau Front populaire", juge-t-elle.
"J’ai eu cet été des contacts avec tout le monde", assure Lucie Castets, citant le député centriste Charles de Courson, l'ancien Premier ministre de droite Dominique de Villepin, "des députés du MoDem" (donc membres de l'ex-majorité présidentielle) et "des personnes du bloc central".
Lucie Castets assure que le Nouveau Front populaire "fait bloc"
"Le Nouveau Front populaire fait bloc", assure Lucie Castets sur RMC-BFMTV, après le refus d'Emmanuel Macron de nommer un gouvernement NFP.
"Les Français, et en particulier les électeurs de gauche bien sûr, attendent que l'unité existe. Je pense qu'en un mois, on a démontré que l'union de la gauche était une force extrêmement enthousiasmante pour la société française", ajoute la candidate de la gauche pour le poste de Premier ministre.
Lucie Castets promet de mettre "toutes ses forces" pour "préserver l'union de la gauche".
Lucie Castets se "retire de son poste" à la direction des finances de la ville de Paris
"Je vais mettre fin à mes fonctions à la direction des finances de la ville de Paris", annonce Lucie Castets, candidate de la gauche unie pour Matignon, sur BFMTV et RMC.
"Je ne démissionne pas de la fonction publique. Je me retire de mon poste. Les modalités pratiques sont encore en discussion avec mon employeur, mais oui j’envisage de me mettre en disponibilité", explique-t-elle.
Destitution: Sébastien Chenu dénonce une "escroquerie politique" de la part de LFI
Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement National, estime que la volonté de La France insoumise de lancer une procédure de destitution d'Emmanuel Macron est "une escroquerie politique" qui est "impossible à mettre en œuvre". Cette procédure demande notamment l'aval des deux tiers des députés et des sénateurs.
Sébastien Chenu juge sur CNews/Europe 1 qu'il s'agit de la part de LFI d'un "bidouillage qui n'aboutira pas": "il faut du concret", déclare le député du Nord.
Faure se dit prêt à "discuter avec toutes les formations politiques républicaines"
Invité de RTL, le Premier secrétaire du Parti socialiste est revenu sur les tractations en cours dans le cadre de la nomination du futur Premier ministre. "Il n'y a aucune négociation" avec Emmanuel Macron qui est "sorti de son rôle", dit-il.
En outre, Olivier Faure a tracé les grands objectifs de la future équipe gouvernementale. "Personne n’a de majorité absolue. Cela suppose forcément de la part du futur gouvernement d’aller chercher des compromis", dit-il.
À ce titre, il s'est dit prêt à "discuter avec toutes formations politiques républicaines sur la base d’un projet arrivé en tête et voir les compromis à trouver pour faire avancer le pays."
Carole Delga assure qu'elle n'est "candidate à rien"
Invitée de TF1, Carole Delga renouvelle ses propos tenus dans Le Parisien, plaidant pour un Premier ministre de gauche en raison du résultat des élections législatives où le Nouveau Front populaire est arrivée en tête en nombre de sièges.
"Je ne suis candidate à rien", assure ensuite la présidente socialiste de la région Occitanie, qui sera reçue à 8h45 en compagnie ed Renaud Muselier (Renaissance), qui préside lui la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Carole Delga se montre favorable à une éventuelle nomination de Bernard Cazeneuve, ancien Premier ministre de François Hollande dont le nom est revenu à plusieurs reprises ces dernières semaines.
"Bernard Cazeneuve, c’est un homme d’État, c’est un homme de gauche. C’est, par ailleurs, un ami. J'ai une grande estime pour lui", déclare-t-elle.
Lucie Castets invitée de BFMTV-RMC
Elle avait dit sa "colère" après le refus d'Emmanuel Macron de la nommer Première ministre: Lucie Castets, candidate de l'alliance des gauches pour Matignon, est l'invitée du "Face-à-face" présenté par Apolline de Malherbe sur BFMTV et RMC ce jeudi 29 août à 8h30.
Olivier Faure justifie le refus des socialistes de participer à la manifestation du 7 septembre
Les insoumis ont appelé à manifester "contre le coup de force" d'Emmanuel Macron le 7 septembre, après que le président de la République a refusé de nommer Lucie Castets, la candidate de la gauche unie pour Matignon. Les socialistes ne seront pas de la partie.
"Je comprends que des gens souhaitent exprimer leur colère, leur déception, leur incompréhension, leur exaspération face à un pouvoir qui n’entend rien ni personne. Nous participerons en fin de mois aux manifestations organisées par les syndicats. En attendant nous mènerons le débat à l’échelle parlementaire", explique Olivier Faure, premier secrétaire du PS, dans une interview pour Libération.
Avant de souligner que "dans ce cadre-là", les parlementaires "auron(t) l'occasion de censurer le probable gouvernement macroniste".
Olivier Faure regrette des "jeux qui affaiblissent le Parti socialiste"
Les divisions sont de retour au Parti socialiste, alors que la formation débute son université d'été à Blois ce jeudi.
Les courants minoritaires, menés par la maire de Vaulx-en-Velin Hélène Geoffroy et le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol, reprochent régulièrement à Olivier Faure, le premier secrétaire, d'être trop proche des insoumis. Ils réclament que le PS continue de participer aux discussions et appellent à ne pas censurer a priori un gouvernement qui serait mené par une personnalité de gauche hors NFP.
"Comment peut-on être aussi loin de l’intérêt général? Comment peut-on donner la priorité à un débat entre courants du PS? Vous croyez vraiment qu‘il y a des gens qui se demandent qui dirigera le PS dans un an?", réplique Olivier Faure dans une interview à Libération.
Avant de dénoncer "ces jeux qui affaiblissent le Parti socialiste et donnent un angle d’attaque à toutes celles et ceux qui rêvent de notre disparition."
Une référence à la situation politique? Le message de Macron sur les Jeux paralympiques
Un propos tout sauf anodin? Emmanuel Macron a salué la cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques de Paris ce mercredi sur X.
Rien de très étonnant au premier abord, mais ce n'est pas tout: le président de la République semble également avoir fait passer un message politique, alors qu'il poursuit ses consultations en vue de la formation du futur gouvernement.
"L’ouverture et la concorde rayonnent dans la flamme que vous avez allumée ce soir. Elle continuera de nous éclairer", a-t-il écrit.
Quels ont été les échanges entre la droite et Emmanuel Macron ce jeudi?
"Décevant". Voilà le qualificatif employé par Laurent Wauquiez, président du groupe parlementaire "la Droite républicaine", au sortir de la deuxième rencontre, ce jeudi, entre les pontes du parti Les Républicains et Emmanuel Macron en vue de la formation du futur gouvernement.
Autrement dit, les lignes n'ont toujours pas bougé. Selon les informations de BMFTV, Emmanuel Macron a bien tenté de convaincre la droite de se rallier à une coalition gouvernementale, mais sans succès.
Les dirigeants de droite - Bruno Retailleau et Annie Genevard étaient également présents - ont répété au chef de l'État leur opposition à une participation au futur gouvernement.
Pour Carole Delga, Emmanuel Macron "a le droit de refuser" Castets mais a "le devoir de choisir dans le bloc de gauche"
Emmanuel Macron "a le droit de refuser Lucie Castets" mais a "le devoir de choisir dans le bloc de gauche" pour nommer un Premier ministre, a estimé ce mercredi la présidente socialiste de la région Occitanie Carole Delga, dans une interview au Parisien, à la veille de sa rencontre ce jeudi avec le président de la République.
"On va arrêter de se raconter des histoires: c'est le président de la République qui nomme un Premier ministre. Il a le droit de refuser Lucie Castets. Mais il a le devoir de choisir dans le bloc de gauche", lance-t-elle.
49% des Français favorables à la motion proposée par LFI visant à destituer Emmanuel Macron
La France insoumise a annoncé déposer une motion de destitution visant Emmanuel Macron à l'Assemblée natioanle. Dans un sondage Elabe pour BFMTV, près de la moitié des Français interrogés (49%) se disent favorables à une telle motion tandis que 50% s'y disent opposés. 64% des Français ayant voté pour le NFP et 50% des électeurs du RN et de ses alliés sont ainsi en faveur de cette procédure de destitution.
Une nette majorité (74%) des Français, de gauche comme de droite, pense toutefois que cette motion n'aboutira pas à la destitution du président de la République.

Emmanuel Macron en Serbie ce jeudi et ce vendredi
Le président de la République se rendra en Serbie ce jeudi et ce vendredi à l’invitation d’Aleksandar Vučić, président de la République de Serbie. Les deux dirigeants travailleront également sur les enjeux liés à l’intelligence artificielle, alors que la Serbie assumera la présidence du partenariat mondial pour l’IA et que la France accueillera le Sommet de l’IA en 2025.
Avant son départ prévu dans l'après-midi, Emmanuel Macron échangera avec Carole Delga et Renaud Muselier à 8h45, puis avec David Lisnard à 11 heures.
Les consultations se poursuivent à l'Élysée ce jeudi
Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l'actualité politique de ce jeudi 29 août. Plus de 50 jours après avoir remporté les élections législatives, le Nouveau Front populaire n'a toujours pas été appelé à gouverner par Emmanuel Macron.
Le président de la République refuse de nommer un gouvernement de gauche et consulte depuis le début de la semaine les forces politiques du pays.
Après avoir reçu Laurent Wauquiez et les responsables des Républicains ce mercredi, il échangera dans la matinée avec Carole Delga et Renaud Muselier, puis le patron de l'Association des maires de France, David Lisnard.