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Une nouvelle manifestation contre Emmanuel Macron et Michel Barnier le 21 septembre

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Huit jours après son arrivée à Matignon, Michel Barnier n'a toujours pas formé son gouvernement. Des organisations de jeunesse, écologistes et féministes appellent d'ailleurs à manifester le samedi 21 septembre contre sa nomination. De premiers rassemblements avaient eu lieu le 7 septembre dernier.

L'ESSENTIEL

  • Michel Barnier est devenu Premier ministre il y a exactement huit jours, quand Emmanuel Macron l'a nommé à Matignon pour succéder à Gabriel Attal. Lire l'article
  • Il continue de réfléchir à la composition de son gouvernement, qui devrait être annoncée "la semaine prochaine". Lire l'article
  • Après avoir rencontré différentes personnalités et formations politiques, il va appeler ce week-end les éventuels futurs ministres et définir en parallèle les périmètres des ministères. Lire l'article
  • Des organisations de jeunesse, écologistes et féministes appellent une nouvelle fois à manifester le samedi 21 septembre contre la nomination du Premier ministre Michel Barnier. De premiers rassemblements avaient eu lieu le 7 septembre dernier. Lire l'article

Michel Barnier va contacter les éventuels futurs ministres de son gouvernement ce week-end

Le temps de former un gouvernement est venu. Après avoir rencontré différentes personnalités et formations politiques, Michel Barnier va appeler ce week-end les éventuels futurs ministres et définir en parallèle les périmètres des ministères, a appris BFMTV de l'entourage du Premier ministre.

L'ancien commissaire européen a promis mercredi 11 septembre de nommer un gouvernement "la semaine prochaine", expliquant faire "les choses méthodiquement, sérieusement", depuis sa récente arrivée à Matignon. "J'écoute tout le monde", a-t-il assuré, avant de rappeler avoir "rencontré la plupart des présidents de groupe".

"Je continue et je viens visiter les députés, les sénateurs, les écouter aussi", a-t-il ajouté.

Ce direct est maintenant terminé, merci de l'avoir suivi.

La France insoumise appelle également à manifester le 21 septembre contre Emmanuel Macron et Michel Barnier

La France insoumise appelle également à manifester le 21 septembre contre Emmanuel Macron et Michel Barnier, a appris BFMTV auprès du parti.

Les organisations de jeunesse, écologistes et féministes ont annoncé plus tôt lancer une nouvelle manifestation le samedi 21 septembre contre Emmanuel Macron et Michel Barnier, après celle organisée le 7 septembre.

Attal affirme qu'il se battra "pour le soutien à l'Ukraine" à l'Assemblée et regrette qu'il n'y ait pas un "soutien clair" de LFI et du RN

Depuis Kiev où il est en déplacement aujourd'hui, Gabriel Attal a affirmé à notre micro qu'il se battrait "pour le soutien à l'Ukraine" à l'Assemblée nationale, regrettant qu'il n'y ait pas un "soutien clair" de LFI et du RN.

"On a vu ces dernières années, du côté de La France insoumise et du Rassemblement national, qu'il n'y avait pas de soutien clair apporté aux Ukrainiens, avec parfois des votes contraires à l'intérêt de la défense des Ukrainiens", a-t-il indiqué.

Avant de s'expliquer: "C'est un combat permanent. Du côte des LR ou de la droite républicaine et de la gauche républicaine, des parlementaires ont eu l'occasion d'affirmer à plusieurs reprises leur soutien aux Ukrainiens, notamment quand on a présenté l'accord bilatéral quand j'étais Premier ministre. Quand on dit qu'on peut dépasser les clivages politiques autour d'enjeux qui nécessitent qu'on puisse avancer ensemble, évidemment le soutien à l'Ukraine dans la guerre qu'elle subit par la Russie en fait partie."

Pannier-Runacher juge qu'une surreprésentation de LR au gouvernement "serait un problème"

Le rapport de force entre macronistes et membres du parti Les Républicains est engagé. La députée Agnès Pannier-Runacher (Ensemble pour la République) met en garde sur TF1 le nouveau Premier ministre Michel Barnier, lui-même issu de LR: une surreprésentation de son parti de droite dans le prochain gouvernement "serait un problème".

"Les Républicains ne pèsent que 47 députés (sur 589) à l'Assemblée nationale", rappelle Agnès Pannier-Runacher, tout en énumérant les récents scores du parti fondé par Nicolas Sarkozy: "ils ont fait moins de 10% des voix des Français aux élections européennes, législatives et encore avant lors de la présidentielle."

L'élue du Pas-de-Calais préfèrerait voir le Michel Barnier commissaire européen que le Michel Barnier LR. Elle évoque cet "homme d'État", capable de "réunir le Parti socialiste et le Parti populaire", soit "la droite et la gauche républicaines au niveau européen".

Et celle qui est toujours ministre déléguée démissionnaire auprès du ministre de l'Agriculture de conclure: "C'est cela qu'on attend, me semble-t-il de Michel Barnier. Pas qu'il permette à sa famille politique (...) de gouverner".

Tondelier indique que Les Écologistes iront voir Barnier "après la composition du gouvernement"

Les chefs de file des Écologistes rencontreront le Premier ministre Michel Barnier "après la composition du gouvernement", indique Marine Tondelier, patronne des Verts, sur Franceinfo.

Cette dernière précise que le nouveau chef du gouvernement l'a "appelée mardi soir". Un bref échange durant lequel "il a proposé qu'on puisse se rencontrer, comme il va le proposer à l'ensemble des forces politiques", explique l'écologiste.

En accord avec ses chefs de groupe à l'Assemblée nationale, Cyrielle Chatelain, et au Sénat, Guillaume Gontard, il a donc été convenu d'un rendez-vous avec le Premier ministre "entre la formation du gouvernement et sa déclaration de politique générale", à une date que "n'est pas encore arrêtée".

INFO BFMTV. Une nouvelle manifestation contre Macron et Barnier le 21 septembre

Les organisations de jeunesse, écologistes et féministes appellent à une nouvelle manifestation le samedi 21 septembre contre Emmanuel Macron et Michel Barnier, après celle organisée le 7 septembre, a appris BFMTV ce vendredi.

La nomination de Michel Barnier est "un déni de démocratie", dénoncent, dans un communiqué, les différentes organisations qui prendront part à l'événement, parmi lesquelles l'Union étudiante, Attac, le Planning familial ou la Jeune Garde antifasciste.

"Non seulement le président a bafoué le vote des Français pour le Nouveau Front populaire, mais il a nommé un premier ministre de droite dure, anti-social, anti-migrants, au passé homophobe et qui ne pourra gouverner qu’avec l’accord permanent de Marine Le Pen", écrivent les signataires.

Reste désormais à savoir quels partis de gauche prendront part à l'événement. Le 7 septembre, 110.00 personnes avaient défilé en France, selon le ministère de l'Intérieur. Les insoumis avaient quand à eux avancé le chiffre de 300.000.

Pour son gouvernement, Michel Barnier veut "repenser la fonctionnalité de certains ministères"

Bientôt la fumée blanche? Selon nos informations, le Premier ministre Michel Barnier doit passer ses premiers coups de fil ce weekend aux potentiels futurs membres du gouvernement.

Le nouvel homme fort du gouvernement souhaite par ailleurs "repenser la fonctionnalité de certains ministères", en modifiant le périmètre et les décrets d'application, en vue de "supprimer des doublons".

Notre article

"La honte en entier et pas à moitié": Bompard répond à Ruffin après ses critiques envers LFI

Dans un premier temps, les dirigeants insoumis sont restés silencieux lorsque François Ruffin a dit tout le mal qu'il pensait de la stratégie de La France insoumise, accusant le mouvement sur BFMTV ce mercredi d'"abandonne(r)" une partie de pays.

Mais Manuel Bompard, coordinateur du mouvement, a finalement pris la plume. Il dénonce ce vendredi sur son blog des critiques "blessantes, injustes et dangereuses". Au député de la Somme, qui résume son désaccord par le titre de son livre (Itinéraire-Ma France en entier, pas à moitié) - l'élu de Marseille répond: "la honte en entier et pas à moitié".

Il réplique aux différentes déclarations du Picard. Concernant la "honte" exprimée par ce dernier après avoir mené une campagne législative "au faciès" - alimantant au passage les critiques sur une stratégie communautariste des insoumis - Manuel Bompard écrit:

"Il a raison: c’est une honte d’avoir inventé le tract que l’on donne en fonction de la couleur de peau. C’est pourquoi personne ne l’a fait à part lui."

Stéphane Le Foll a refusé d'entrer dans le gouvernement de Michel Barnier

Un non "ferme et définitif". Contacté par Michel Barnier mardi soir, l'ancien ministre socialiste de l'Agriculture Stéphane Le Foll, a refusé d'entrer dans son gouvernement, indique-t-il sur RTL.

"Je suis au Mans", argue dans un premier temps le maire de la ville, avant d'avancer que cette future équipe gouvernementale sera "de droite".

"On a besoin de son énergie": comment Attal compte exister après la nomination de Barnier?

Huit mois comme Premier ministre? Forcément, cela est "court" et l'ambitieux Gabriel Attal n'a pas feint sa "frustration" sur le perron de Matignon jeudi dernier lors de la passation de pouvoir avec Michel Barnier.

Mais tout n'est pas perdu pour le jeune premier. Non seulement, il est désormais chef des députés Ensemble pour la République (EPR, ex-Renaissance). Mais en plus, le parlementaire des Hauts-de-Seine, âgé de 35 ans, pourrait viser la tête du parti présidentiel, déjà briguée ouvertement par Élisabeth Borne. Envisage-t-il également une suite présidentielle pour 2027? 

Et plus généralement, comment compte-t-il exister dans la séquence politique actuelle? 

On vous en parle ici

Jérôme Fourquet explique la montée du vote d'adhésion pour le RN

Co-auteur d'une des deux études récentes montrant que le vote pour le RN est de plus en plus un vote d'adhésion, Jérôme Fourquet donne les raisons de cette tendance sur BFMTV-RMC:

"Avant même les propositions que le RN peut faire, ce qui joue un rôle moteur, c'est que cet électorat se dit: 'ce que raconte le RN, ce que le RN décrit, c'est ce que moi je vois de ma fenêtre et le RN est le seul parti à poser un tel diagnostic en termes de situation sociale, sécuritaire et migratoire'", explique le directeur du département Opinion à l'Ifop.

Jérôme Fourquet pointe "la contradiction qui risque d'apparaître" avec le futur gouvernement Barnier

Invité de BFMTV-RMC, Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion à l'Ifop, pointe "la contradiction apparente qui risque d'apparaître entre la composition" du gouvernement Barnier et le résultat des élections législatives.

"Tout se passera comme si LR avait quasiment gagné les élections", pointe-t-il. Avant de rappeler que ce parti, dont Michel Barnier est membre, a "un peu moins de 50 députés" à l'issue des élections législatives. Lesquels ont "quasiment tous (été )élus dans des duels contre le Rassemblement national avec des voix de gauche et du camp macroniste". Ce qui "renforce encore la contradiction".

Hollande dubitatif sur le futur gouvernement Barnier, même en cas d'arrivée de personnalités de gauche

Michel Barnier tente de trouver des personnalités de gauche pour son prochain gouvernement. Pas une mince affaire, personne ne semblant se presser au portillon du Premier ministre de droite. Quoiqu'il arrive, la réussite ou non de cette entreprise importe peu pour François Hollande.

"Je connais trop la vie politique de ces dernières années pour savoir que l’arrivée d’une personnalité, quels que soient ses mérites, ne change pas la nature même d’une équipe", déclare l'ancien président socialiste dans Ouest France, avant d'illustrer son propos:

"Nicolas Sarkozy, avec 'l’ouverture', s’était lancé dans cette tentative. Ça n’a pas eu de suite. Emmanuel Macron a aussi eu des personnes de gauche qui l’ont rejoint, sans que cela change la direction de son gouvernement."

Hollande "persuadé" qu'une "grande partie" des députés socialistes n'auraient pas censuré Cazeneuve

François Hollande en est "persuadé": Bernard Cazeneuve n'aurait pas été censuré par une "grande partie du groupe socialiste à l'Assemblée" si Emmanuel Macron l'avait préféré à Michel Barnier, finalement nommé Premier ministre. L'ancien chef de l'État socialiste confie, dans une interview à Ouest France, l'avoir "dit" à Emmanuel Macron lors de leur entretien le 2 septembre.

Mais, selon lui, le président "ne voulait ni d’un Premier ministre en cohabitation, ni d’un Premier ministre qui remette en cause la réforme des retraites, ce qui aurait sûrement été le cas avec Bernard Cazeneuve."

Autrement dit, contrairement au récit du camp présidentiel, la faute ne vient pas vraiment de la gauche aux yeux François Hollande, même si insoumis et écologistes avaient promis la censure à Bernard Cazeneuve.

Proche de ce dernier, il souligne néanmoins que l'alliance du Nouveau Front populaire aurait pu pas envisager "un soutien sans participation" "ou à tout le moins une non-censure".

Éric Ciotti estime que Nicolas Sarkozy a "empêché la droite de se renouveler"

Désormais libéré de ses habits du parti Les Républicains, même s'il en reste président selon les statuts du mouvement, Éric Ciotti tance régulièrement ses anciens collègues.

Celui qui s'est allié à l'extrême droite lors des élections législatives avant de lancer son propre mouvement politique s'en prend cette fois à Nicolas Sarkozy dans des propos rapportés par Le Figaro.

Si d'autres élus LR avaient déjà affiché leurs distances envers l'ancien président de la République, alors que celui-ci prônait un rapprochement avec la macronie, Éric Ciotti le critique très ouvertement: selon lui, Nicolas Sarkozy a "échoué et empêché la droite de se renouveler".

"C’est la première raison de l’hémorragie de notre électorat: on n’a pas fait ce qu’on aurait dû faire sur la sécurité et l’immigration", estime le député des Alpes-Maritimes.

Jérôme Fourquet invité de BFMTV et RMC

Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion à l'Ifop, est l'invité ce vendredi 13 septembre du "Face-à-face" présenté par Apolline de Malherbe sur BFMTV et RMC.

Michel Barnier va contacter les éventuels futurs ministres de son gouvernement dès ce week-end

Le Premier ministre avait assuré qu'il nommerait un gouvernement la semaine prochaine. Selon son entourage, Michel Barnier va contacter les éventuels futurs ministres et définir en parallèle les périmètres des ministères dès ce week-end.

Devant les députés LR ce jeudi, il a lancé: "Il va falloir qu'on apprenne à travailler tous ensemble", a appris BFMTV auprès de participants.

Emmanuel Macron affirme qu'Édouard Philippe "a été un Premier ministre formidable" mais "on ne va pas se mettre en mode pause jusqu'en 2027"

Emmanuel Macron a jugé ce jeudi, lors d'un déplacement au Havre, qu'Édouard Philippe avait été "un Premier ministre formidable", mais n'a pas commenté la candidature à l'Élysée du maire du Havre, affirmant qu'"on ne va pas se mettre en mode pause jusqu'en 2027".

"J'ai choisi Édouard Philippe il y a sept ans car j'ai confiance en lui. Il a été un Premier ministre formidable à mes côtés. Maintenant, moi, je suis surtout concentré sur ce qui se passe aujourd'hui et je veux que le pays réussisse", a expliqué le président de la République, assurant "voir loin" mais "essay(er) de faire les choses dans le bon ordre".

Lire notre article sur la déclaration d'Emmanuel Macron.

Laurent Wauquiez assure que Michel Barnier "aura le soutien de tous les parlementaires" LR

La nomination de Michel Barnier est une "excellente nouvelle" pour Laurent Wauquiez. "Nous sommes convaincus qu'il a les qualités pour réussir", affirme le président du groupe La Droite républicaine à l'Assemblée nationale, assurant que son parti s'engagera "aux côtés" du nouveau Premier ministre.

"Il aura le soutien très clair de tous nos parlementaires", promet-il.

"Ce soutien, et ce n'était pas notre position initiale, pourra aller jusqu'à la participation au gouvernement pour l'aider à réussir", ajoute Laurent Wauquiez, expliquant que "le fait que ça soit un Premier ministre de notre famille politique change la donne".

Huit jours après avoir été nommé à Matignon, Michel Barnier n'a toujours pas formé son gouvernement

Bonjour à toutes et à tous, et bon réveil. Bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l'actualité politique de ce vendredi 13 septembre.

Emmanuel Macron a évoqué ce jeudi une "ère nouvelle" avec un Parlement fragmenté, affirmant "espérer" que "les compromis se tisseront" entre les différentes forces politiques dans la constitution d'un gouvernement.

Il a en revanche refusé de s'exprimer sur sa relation avec Michel Barnier, issu des Républicains et qu'il a nommé à Matignon, affirmant se tenir à la même "ligne" depuis sept ans vis-à-vis du chef du gouvernement. "C'est comme ça que le bon fonctionnement des institutions se passe et que la France peut être bien présidée et bien gouvernée", s'est-il justifié.

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