Budget: Manuel Bompard estime que les socialistes "se sont fait manipuler" par François Bayrou

L'ESSENTIEL
- Les deux motions de censure déposées par la France insoumise ont été rejetées. Lire l'article
- Le Premier ministre François Bayrou a déclenché l'article 49.3 de la Constitution sur la partie recettes du budget de la sécurité sociale. Lire la brève
- Le choix des socialistes de ne pas voter ces deux motions de censure fragilise davantage le Nouveau Front populaire. Lire l'article
- Le PS compte toutefois déposer une motion de censure, suite aux propos de François Bayrou qui a évoqué un "sentiment de submersion" migratoire. Lire l'article
Bayrou échappe à la censure, le NFP plus fracturé que jamais
Ce direct consacré à l'actualité politique est terminé. Le gouvernement de François Bayrou, a échappé aux deux motions de censure de la France insoumise. Celles-ci n'ont pas été soutenue par les socialistes et le Rassemblement national.
Le budget de l'État et la partie dépenses du budget de la sécurité sociale sont par conséquents adoptés par l'Assemblée nationale.
Enfin le patron du PS Olivier Faure demande des "excuses" après avoir été affiché sur un visuel "les nouvelles alliances" où il apparaît à côté de Marine Le Pen. Une affiche "non validée" et "postée par erreur" par la France insoumise qui a depuis supprimé le visuel des réseaux sociaux.
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Marine Tondelier estime que les socialistes "ont eu peur" de voter la motion de censure
"Ce chantage ça marche". Marine Tondelier estime que les socialistes "ont eu peur" de voter les motions de censure de la France insoumise.
"Ce gouvernement a mené une bataille en mode 'on va vous supprimer des trucs dans votre vie les Français et ça va être de la faute de ceux qui ont voté la censure'", a déclaré la secrétaire nationale des Écologistes.
"Le Parti socialiste avait cultivé cette image de parti crédible et responsable, mais à un moment il faut aussi se battre", a-t-elle ajouté.
La porte-parole du gouvernement Sophie Primas dit "merci" aux socialistes et au RN de ne pas avoir voté les motions de censure
La porte-parole du gouvernement Sophie Primas dit "merci" aux députés socialistes et aux députés du Rassemblement de ne pas voter les motions de censure de la France insoumise sur les budgets.
"Je leur dis merci d'avoir permis au budget de passer et d'avoir pris vos responsabilités", a-t-elle déclaré sur BFMTV.
Une "alliance" PS-RN? Olivier Faure attend des "excuses" après une affiche des insoumis
Le premier secrétaire du Parti socialiste attend des "excuses" après une affiche partagée sur X par le compte de la France insoumise - NFP à l'Assemblée nationale sur laquelle lui et Marine Le Pen apparaissent avec le texte suivant: "les nouvelles alliances".
"Un visuel non validé a été posté par erreur et c’est pour ça qu’il a été supprimé", a précisé une source au sein de la France insoumise à BFMTV.
"Viendra sans doute le moment des excuses", écrit Olivier Faure.
"Nous ne les accepterons pas", lui a répondu sur X la députée LFI Sarah Legrain tandis que sa collègue Danièle Obono affirme qu'"il va attendre longtemps".
"Cela me peine", déplore la secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier sur BFMTV.
Boris Vallaud estime "tout à fait possible" que le PS censure le gouvernement s'il y a pas de retour de la retraite à 62 ans
Le député Boris Vallaud estime "tout à fait possible" que le PS censure le gouvernement s'il y a pas de retour de la retraite à 62 ans.
"C'est tout à fait possible que nous déposions une motion de censure si au terme du dialogue social il ne devait déboucher que sur le retour à la réforme Borne que nous avons combattu", a-t-il déclaré.
Le député Boris Vallaud affirme que les députés socialistes "sont dans l'opposition"
"Nous n'avons changé ni d'alliance, ni rejoint une nouvelle coalition, nous sommes dans l'opposition", déclare le chef des députés socialistes Boris Vallaud sur BFMTV.
Les députés socialistes et apparentés n'ont pas voté les motions de censure déposées par la France insoumise contre les budgets présentés par le gouvernement de François Bayrou.
Hollande affirme que le choix du PS de déposer une motion de censure "n'est pas fait pour faire tomber le gouvernement mais pour l'interpeller"
"Il fallait interpeller". François Hollande a expliqué ce soir sur France 5 que la motion de censure que le PS va déposer après les propos de François Bayrou sur la "submersion migratoire" n'est "pas faite pour renverser le gouvernement".
"Cela n'aura pas de conséquence de ce point de vue", a-t-il ajouté, précisant que les socialistes "prendront leurs responsabilités" sur le RN venait à voter leur motion de censure.
François Hollande estime que c'est la France insoumise "qui s'est éloignée" du NFP
L'ancien président et député François Hollande estime que "c'est LFI qui s’est éloigné du NFP".
"Mélenchon veut censurer tous les gouvernements pour provoquer une élection présidentielle anticipée, mais le PS ne partage pas cette position. Le pays a besoin d’action, pas d’élection", a-t-il ajouté.
Manuel Bompard estime que les socialistes "se sont fait manipuler" par François Bayrou
"Ils n'ont rien obtenu". Manuel Bompard estime que les socialistes, qui n'ont pas voté les motions de censure de LFI, "se sont fait manipuler, et monsieur Bayrou a fait semblant de leur donner des choses".
"Ce budget va être dramatique": Manuel Bompard se dit "en colère" après le rejet des motions de censure
Manuel Bompard, coordinateur national de la France insoumise, se dit "en colère" après le rejet des deux premières motions de censure de LFI sur le budget de l'État et de la sécurité sociale.
"Ce budget va être dramatique", a-t-il déclaré sur notre antenne.
"Face à BFM": suivez notre émission spéciale après le rejet des deux motions de censure
"Et maintenant, Bayrou peut-il réformer?": suivez l'émission spéciale "Face à BFM" avec les principales forces politiques.
La France insoumise annonce déposer une nouvelle motion de censure en réponse au troisième 49.3 de François Bayrou
La France insoumise annonce déposer une nouvelle motion de censure en réponse au troisième 49.3 de François Bayrou.
"Nous ne banaliserons jamais ce budget ni le passage en force ni la violence sociale de ce budget. Nous déposons une motion de censure", écrit la cheffe des députés LFI Mathilde Panot sur X.
Jordan Bardella laisse planer le vote d'une motion de censure "dans les prochaines semaines"
Le RN n'a pas voté les motions de censure déposées par LFI. "J'estime avoir fait, avec Marine Le Pen, un choix de responsabilité", avance Jordan Bardella ce soir sur M6.
"Cela ne veut pas dire que le gouvernement ne pourrait pas être censuré de notre part dans les prochaines semaines", avance encore le patron du Rassemblement national.
François Bayrou déclenche un troisième 49.3 dans la foulée du rejet d'une seconde motion de censure
La seconde motion de censure sur les budgets à peine rejetée, François Bayrou active un troisième 49.3 sur la partie recettes du second volet du budget de la sécurité sociale.
Cette nouvelle activation de cette cartouche institutionnelle va entraîner le dépôt d'une nouvelle motion de censure dans la foulée.
La motion de censure est rejetée, le premier volet du budget de la sécurité sociale adopté
La présidente de l'Assemblée nationale vient d'annoncer les résultats de la motion de censure. Elle n'a récolté que 122 voix, loin des 289 voix nécessaires.
Le premier volet du budget de la sécurité sociale est adopté par l'Assemblée nationale. François Bayrou devrait dans la soirée actionner un nouveau 49.3 sur ce texte sur le second volet.
Fin de l'examen de la seconde motion de censure, les députés commencent à voter
C'est la fin de l'examen de la seconde motion de censure sur le budget de la sécurité sociale. Les députés qui souhaitent la soutenir vont aller la voter dans une salle attenante à l'Assemblée nationale.
Le résultat sera annoncé à 20h15.
"Le pays va souffrir gravement": Mélenchon dénonce "un très mauvais budget adopté"
En meeting à Angers, Jean-Luc regrette l'adoption du budget de l'État après le rejet de la motion de censure.
"C'est un très mauvais budget qui a été adopté. Le pays va souffrir gravement", regrette le fondateur de La France insoumise.
Pour Olivier Faure, le NFP "continuera à exister" pour battre le Rassemblement national
Le nouveau front populaire "continuera à exister" pour battre l'extrême-droite, assure Olivier Faure, le patron du PS, sur BFMTV.
LFI et les socialistes croisent le fer après le choix du parti à la rose de ne pas soutenir la motion de censure déposée pour faire tomber François Bayrou.
Olivier Faure se défend "d'avoir sauvé" François Bayrou de la censure
Tancé par les insoumis pour ne pas avoir voté la motion de censure pour faire tomber François Bayrou, Olivier Faure persiste et signe.
"Non, nous n'avons pas sauvé" le Premier ministre "mais le budget de la France", assure le premier secrétaire du PS au micro de BFMTV.
"Jean-Luc Mélenchon n'est pas le chef du NFP", avance encore le député de Seine-et-Marne.
LFI acte "l'interruption par le PS du NFP" et propose une "réunion" avec les écologistes et les communistes
La France insoumise a dénoncé dans un communiqué "l'interruption par le Parti socialiste du Nouveau Front populaire" après le refus du PS de voter la censure du gouvernement Bayrou.
Le NFP "ne peut pas réunir à la fois des forces d'opposition unies contre le gouvernement et l'un de ses soutiens", accusent encore les insoumis, en ciblant les socialistes.
Les troupes de Jean-Luc Mélenchon propose "une réunion" avec les écologistes et les communistes qui ont, eux, voté la censure.
Pour le député PS Jérôme Guedj, "les insoumis aboient et les socialistes travaillent"
Le bureau national du PS a décidé de ne pas censurer François Bayrou, au grand dam de La France insoumise.
"Les insoumis aboient et les socialistes travaillent, c'est ainsi", critique le député PS Jérôme Guedj au micro de BFMTV.
Le député écologiste Hendrik Davi demande à François Bayrou de "prendre sa retraite"
"Il est temps, Monsieur Bayrou, que vous preniez votre retraite pour mettre un Premier ministre du NFP", a lancé à la tribune le député écologiste Hendrik Davi.
Les écologistes vont voter en faveur de la seconde motion de censure étudiée sur le budget de la sécurité sociale, tout comme LFI et le PC.
6 députés socialistes sur 66 ont voté la motion de censure
En dépit de la décision du bureau national du PS, six députés socialistes ou apparentés ont voté la motion de censure pour faire tomber François Bayrou.
Parmi ceux-ci, on trouve Pierrick Courbon, Paul Christophe, Mélanie Thomin, Philippe Naillet, Christian Baptiste et Peio Dufau.
Pour le député LFI Hadrien Clouet, "le budget de la sécu est détestable" tout comme "le gouvernement qui le porte"
C'est le député insoumis Hadrien Clouet qui ouvre les débats pour cette seconde motion de censure.
"Votre budget de la sécurité sociale est détestable. Le gouvernement qui le porte est détesté. Je demande donc la censure du gouvernement", lance à la tribune ce proche de Mathilde Panot.
Après le rejet d'une motion de censure, les députés enchaînent sur l'examen d'une seconde
Après l'échec de la première motion de censure sur le budget de l'État, les députés se penchent maintenant sur la seconde motion de censure. Celle-ci porte sur le premier volet du budget de la sécurité sociale.
La motion de censure est rejetée, le budget de l'État est adopté à l'Assemblée nationale
La présidente de l'Assemblée nationale vient d'annoncer les résultats de la motion de censure. Elle n'a récolté que 128 voix, loin des 288 voix nécessaires.
Le budget de l'État est adopté par l'Assemblée nationale. Le Sénat va se prononcer à son tour ce jeudi et devrait largement l'adopter. Le projet de loi de finances sera ensuite définitivement adopté.
Fin de l'examen de la motion de censure sur le budget de l'État, les députés passent au vote
C'est la fin de l'examen de la première motion de censure sur le budget.
Les députés qui souhaitent maintenant soutenir la motion de censure peuvent aller voter dans une salle attenante à l'hémicycle.
Les résultats sont attendus autour de 18h05.
François Bayrou juge que le budget est "une étape d'urgence" et appelle à "passer en revue" tous les crédits ministériels
À la tribune, François Bayrou juge que l'adoption probable du budget de l'État est "une étape d'urgence".
Le Premier ministre prône un travail de "reconstruction" en appelant à "passer en revue" le budget de tous les ministères.
François Bayrou reconnaît que le budget de l'État "n'est pas celui qu'il espérait"
C'est maintenant au tour de François Bayrou de prendre la parole à la tribune.
"Beaucoup d'entre vous ont expliqué que ce budget était imparfait. Cela tombe bien: ce n'est pas non plus le budget que nous espérerions", avance le Premier ministre.
"Notre but, notre intention, c'est que ce budget l'année prochaine ne soit pas le même", juge encore le locataire de Matignon, se voyant donc rester en poste au moins jusqu'à l'automne prochain.
Pour le député Renaissance Jean-René Cazeneuve, "la France rejette les excès" de LFI
Le député Renaissance Jean-René Cazeneuve tance à la tribune La France insoumise, à l'origine de la motion de censure sur le budget de l'État.
"La France rejette vos excès, vos petits calculs politiciens", critique l'ancien rapporteur général du budget.
"Se faire insulter par le RN, c'est toujours un gage de sécurité, de qualité", a également lancé l'élu, sous les huées des troupes de Marine Le Pen.
Le député LFI Aurélien Le Coq accuse "le RN et le PS de cracher au visage de leurs électeurs"
Dans le camp des insoumis, la décision des socialistes et du Rassemblement national de ne pas voter la motion de censure pour faire tomber François Bayrou ne passe pas.
"Le RN et le PS crachent au visage de leurs électeurs", regrette le député insoumis Aurélien Le Coq.
Le président des députés Modem refuse "la domination des extrêmes" à l'Assemblée
Le président des députés Modem Marc Fesneau répond à LFI qui a déposé une motion de censure pour faire tomber François Bayrou.
"Nous n'avons jamais cru à la création de clivages", juge ce proche du Premier ministre.
"Nous sommes une majorité (gouvernementale) pour refuser la domination des extrêmes" à l'Assemblée nationale, avance encore le centriste.
Le député LR Philippe Juvin s'inquiète du "laxisme budgétaire"
Le député LR Philippe Juvin dénonce "le laxisme budgétaire" de la France et appelle à ne "pas sous-estimer le ras-le-bol chez nos partenaires européens".
"Il faut nous mettre au travail pour des réformes structurelles et je n'ai aucun doute sur les bonnes intentions du gouvernement. La France a trop menti sur sa volonté de se réformer", avance encore l'élu des Hauts-de-Seine.
La droite, membre du gouvernement de François Bayrou, ne va pas soutenir la motion de censure.
Le député PS Emmanuel Grégoire juge que la motion de censure de LFI "fragilise les combats de la gauche"
C'est désormais le député PS Emmanuel Grégoire qui s'exprime à la tribune, sous les huées de La France insoumise.
"Ce n'est pas dans l'outrance des mots que se forge le chemin de la crédibilité et la conviction", avance l'élu de Paris.
"Le bruit et la fureur fragilisent nos combats, ceux de la gauche", juge encore le député socialiste qui se dit cependant "en désaccord" avec le budget 2025.
Les socialistes ont décidé de ne pas censurer François Bayrou mais déposeront après la séquence budgétaire une motion de censure "au nom des valeurs".
La députée LFI Aurélie Trouvé accuse François Bayrou d'être "responsable du budget le plus austéritaire du 21e siècle"
C'est la députée LFI Aurélie Trouvé qui ouvre les débats sur la motion de censure pour le budget 2025.
La présidente de la commission des Affaires économiques dénonce "un budget injustifiable".
"Vous serez responsable, Monsieur Bayrou, du budget le plus austéritaire du 21e siècle, pire que l'austérité prévue dans le budget de Michel Barnier", tance l'élue de Seine-Saint-Denis.
Budget: l'examen de la motion de censure pour faire tomber Bayrou commence
Les débats sur la motion de censure pour renverser le Premier ministre commencent.
La France insoumise a déposé un texte pour tenter de faire tomber François Bayrou qui a utilisé un 49.3 lundi dernier. L'objectif: faire adopter sans vote le budget de l'État.
La motion de censure n'a cependant guère de chance d'être adoptée. Le RN a déjà annoncé qu'il ne la voterait pas. Les socialistes ont acté de leur côté qu'ils ne censureraient pas le chef du gouvernement sur le budget.
Une poignée d'entre eux pourraient cependant soutenir la motion de censure.
Budget: Michel Barnier appelle "à gérer autrement" le déficit que "par des coups de rabot"
Devant la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur le dérapage budgétaire en 2023 et 2024, l'ex-Premier ministre Michel Barnier est revenu sur la question du déficit, attendu à 5,4% du PIB cette année.
"Il faut qu'on apprenne à gérer autrement" cette question "que par des coups de rabot", a regretté l'ancien locataire de Matignon.
Michel Barnier a également indiqué que s'il n'avait pas été censuré en décembre dernier sur le budget de la sécu, "on serait dans une période constructive" pour travailler à la réforme de l'État.
Pour le gouvernement, le "budget n'est pas une fin en soi" mais un "commencement"
Porte-parole du gouvernement, Sophie Primas donne le compte-rendu du Conseil des ministres. "Ce budget n'est pas une fin en soi, c'est un commencement", a déclaré François Bayrou, selon elle, se projetant ainsi sur la suite des travaux à mener, alors qu'il devrait échapper à la censure ce mercredi.
Ce budget "marque le début d'une réforme profonde de l'État. Nous avons la volonté et d'ailleurs le devoir d'agir, même dans l'incertitude et nous allons lancer plusieurs chantiers pour que les Français voient les bénéfices des décisions prises".
Selon Aurore Bergé, le budget égalité femmes-hommes est en hausse de 20% pour 2025
L'enveloppe consacrée à l'égalité entre les femmes et les hommes dans le projet de loi de finances (PLF) 2025 est en hausse de 20%, selon la ministre chargée du sujet Aurore Bergé.
"Des violences conjugales, intrafamiliales, (...) perdurent donc on a besoin de continuer à accompagner les associations qui font un travail de terrain pour garantir que partout sur le territoire des femmes puissent être soutenues et accompagnées", a-t-elle expliqué sur France Info.
Il faut également "continuer à financer" l'aide universelle d'urgence, pour aider les victimes de violences conjugales à quitter leur domicile, a-t-elle indiqué, faisant état de plus de 36.000 aides distribuées depuis l'entrée en vigueur de ce dispositif en décembre 2023.
Selon le projet de loi de finances 2025, issu d'un compromis entre députés et sénateurs obtenu lors d'une commission mixte paritaire (CMP), les crédits du programme "Egalité entre les femmes et les hommes" s'élèvent à 94 millions d'euros, contre 77 millions d'euros votés dans le PLF 2024.
Le porte-parole des députés LR salue la position du PS et du RN tout en les ramenant à leurs décisions passées
La menace d'une motion de censure s'éloigne pour François Bayrou ce mercredi avec l'abstention à venir du PS et très probablement celle du RN. "Tous ceux qui sont responsables doivent être salués", dit Vincent Jeanbrun, porte-parole des députés LR, sur LCI.
Ce sera tout pour pour les louanges. Car l'ex-maire de l'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), qui a gagné en notoriété durant les émeutes de l'été 2023, consacre surtout son intervention au changement de pied de ses adversaires, qui avaient voté la censure de Michel Barnier le 16 décembre.
"Évidemment, mieux vaut tard que jamais. Mais la vérité est qu'il y a une forme d'hypocrisie à dire: 'regardez, on est responsables, on est redevenus sérieux, alors que le budget n'est pas meilleur que celui que Michel Barnier avait présenté", tacle-t-il.
Boris Vallaud estime que Jean-Luc Mélenchon "n'est pas propriétaire du NFP"
La bataille des gauches se poursuit. Chef de file des députés socialistes, Boris Vallaud répond à Jean-Luc Mélenchon qui a estimé que l'alliance du Nouveau Front populaire est "réduit(e) d'un parti", après la décision du PS de ne pas voter la censure, en réaction aux 49.3 déclenchés par François Bayrou sur les textes budgétaires.
"Je dois dire qu'il n'appartient pas à Jean-Luc Mélenchon de délivrer des brevets aux uns et aux autres. Il n'est pas propriétaire du Nouveau Front populaire et nous n'avons pas changé d'alliance", déclare-t-il au micro de France Info.
Sébastien Chenu juge que le PS a "cherché à sauver sa peau"
Sébastien Chenu continue à s'en prendre au PS sur BFMTV-RMC. En annonçant qu'il ne voterait pas la censure, le parti au poing et à la rose "a cherché à sauver sa peau pour se défaire de son alliance avec LFI", tacle le vice-président du RN.
Pour Sébastien Chenu, "il n'y a plus d'enjeux" sur la censure
Comme Laure Lavalette avant lui, Sébastien Chenu laisse peu de doutes quant à la position du RN sur la censure. "La messe a été dite", déclare-t-il sur BFMTV-RMC, en référence à la décision du PS de ne pas censurer François Bayrou sur le budget.
Dès lors, "il n'y a plus d'enjeux", juge le vice-président du parti d'extrême droite, la censure ne pouvant être adoptée sans les voix du PS.
Sébastien Chenu tacle le parti au poing et à la rose, estimant que celui-ci "s'est fait acheter pour pas cher" par François Bayrou.
Éric Coquerel estime que "l'intérêt général du pays est que le budget ne passe pas"
"J'appelle tous les opposants à voter pour la censure, donc contre le budget", lance Éric Coquerel sur Europe 1/CNews, même si les motions examinées cet après-midi sont sûrement vouées à l'échec sans les voix du PS et probablement du RN.
Le président insoumis de la commission des finances de l'Assemblée plaide pour "l'intérêt général du pays". Celui-ci "est que ce budget ne passe pas parce que c'est un mauvais budget, récessif, d'austérité, qui fait toujours la part belle aux plus riches, aux très grandes entreprises, au détriment de tous ceux qui travaillent", juge-t-il.
Catherine Vautrin salue le très probable rejet de la censure
La censure ne devrait pas être adoptée cet après-midi. La réaction de Catherine Vautrin, ministre de la Santé et de Travail? "Je dis merci à tous les groupes que nous avons reçus", répond-elle sur France 2, précisant que cela n'inclue pas LFI qui n'a pas participé aux discussions autour du budget.
"Notre pays a besoin d'un budget pour fonctionner. Là, nous sommes en service minimum. Cela veut dire que nous ne pouvons démarrer aucun nouveau projet", insiste-t-elle.
Au RN, la question de la censure "ne se pose plus"... mais sera "tranchée en réunion de groupe"
Au Rassemblement national, l'affaire semble entendue: les députés d'extrême droite ne devraient pas voter la censure ce mercredi, comme le sous-entendaient largement les propos de Jordan Bardella, président du parti, ce mardi.
"Le PS ne la votera pas, donc de toute façon il n'y a plus aucune chance de faire tomber ce gouvernement", note Laure Lavalette, porte-parole des députés RN à l'Assemblée, sur TF1. "Pour le faire tomber, il faut que l'entiereté des oppositions votent cette motion de censure."
Dès lors, "la question (de la censure) est presque superfétatoire, elle ne se pose plus", juge l'élue d'extrême droite, sans acter définitivement la décision de sa formation. "La question va être tranchée tout à l'heure en réunion de groupe", précise-t-elle.
Le contenu du texte de la deuxième motion de censure
Après l'examen de la première, une deuxième motion de censure suivra ce mercredi. Cette fois-ci en réaction au 49.3 de François Bayrou sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale.
Selon les signataires du texte de la motion, "ne pas voter la censure revient à donner sa confiance à un gouvernement qui joue sa survie pour perpétuer une politique de coupes budgétaires, au détriment du système de santé et des besoins de nos concitoyennes et concitoyens."
Ils estiment que la situation dans les hôpitaux va "continuer de se dégrader", de même que "se soigner va continuer de coûter plus cher".
Que dit le texte de la première motion de censure?
La première motion de censure, examinée à partir de 15h30, sera celle en réaction au 49.3 de François Bayrou sur le projet de loi de finances pour 2025.
Les signataires de cette motion estiment qu'avec ce budget, "c'est la totalité de l'action publique que le gouvernement Bayrou choisit de menacer". En ce sens, ils déplorent "25 milliards d'euros de baisse de la dépense publique".
"D'autres solutions existent", soulignent ensuite les députés de gauche, citant "l'imposition des multinationales sur leur activité véritablement réalisée en France, la taxation minimale du patrimoine des milliardaires, le rétablissement progressif de la contribution sur la valeur ajoutée des grandes entreprises, ou encore le renforcement de la taxation des dividendes et des rachats d’actions".
Quels groupes politiques voteront la censure?
À l'initiative des deux motions de censure examinées ce mercredi, les insoumis vont évidemment voter leurs dispositions. Mais ils ne seront pas les seuls à gauche. L'essentiel des écologistes et des communistes, dont plusieurs députés ont signé les textes des motions, devraient également se prononcer pour.
Ce qui sera largement insuffisant. Pour être adoptée et aboutir au renversement du gouvernement, une motion de censure doit réunir la majorité absolue des voix de l'Assemblée nationale, soit 289.
À eux trois, les groupes insoumis, communistes et écologistes représentent 126 députés.
Cette motion de censure qui inquiète Matignon
On vous l'a dit dans ce direct: François Bayrou va, sauf immense surprise, passer l'épreuve des motions de censure sans encombre ce mercredi. Pour autant, une autre motion de censure inquiète Matignon. Elle n'est pas encore déposée, mais le PS l'a déjà annoncée.
Dans l'immédiat le parti au poing et à la rose souhaite que la procédure budgétaire aille à son terme, il présentera ensuite sa motion, en réaction aux propos de François Bayrou sur un "sentiment de submersion" migratoire.
Sur le papier, le RN a peu de chance de la voter, le Premier ministre ayant repris un terme qui est cher au parti d'extrême droite. La question s'est toutefois retrouvée au menu des discussions à Matignon ce mardi 4 janvier lors du déjeuner hebdomadaire entre François Bayrou et son socle commun.
Certains ont appelé à la vigilance: "Le RN pourrait, après le budget, choisir à nouveau l’instabilité en profitant d’un texte de gauche avec lequel ils sont en désaccord total pour faire tomber le gouvernement", selon l'un des participants.
Les lepénistes avaient voté la motion de censure de la gauche contre Michel Barnier en décembre dernier, même si le texte avançait que le Premier ministre avait "cédé" aux "plus viles obsessions" du RN.
Gérald Darmanin "remercie" le Parti socialiste
Gérald Darmanin applaudit. Le garde des Sceaux salue la décision du Parti socialiste de ne pas voter les deux motions de censure déposées à l'initiative de LFI en réaction aux 49.3 de François Bayrou sur deux textes budgétaires.
"C'est courageux", a-t-il déclaré dans l'émission "C à vous" sur France 5, se réjouissant que la France "ait un peu de stabilité".
Sébastien Chenu invité de BFMTV et RMC
Le vice-président du RN Sébastien Chenu est l'invité de BFMTV et RMC à 8h30 dans le "Face-à-face" présenté par Apolline de Malherbe.
Quatre ou cinq censures à esquiver?
François Bayrou devrait ensuite déclencher un autre 49.3, puis encore un autre en fin de semaine ou en début de semaine prochaine, toujours sur le budget de la Sécurité sociale, qui avait coûté son poste à Michel Barnier.
Avec donc au total quatre censures à esquiver, voire cinq. Car après celles de LFI sur les budgets, les socialistes entendent en déposer une sur "les valeurs républicaines" et contre la "trumpisation du débat public", en réaction notamment aux propos de François Bayrou sur le "sentiment de submersion" migratoire.
Sans le soutien du RN et du PS, les motions de censure ont peu de chances d'aboutir
Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité politique. Les deux motions de censure déposées par La France insoumise seront étudiées aujourd'hui par les députés.
Le Rassemblement national et ses alliés ciottistes, s'ils fustigent le texte, feront planer le suspense jusqu'à environ 15h. Mais Jordan Bardella, président du parti, s'est clairement exprimé mardi contre une censure aux "conséquences plus lourdes pour l'économie" que celle de Michel Barnier.
L'essentiel des écologistes et communistes devraient abonder, mais la censure sera impossible en l'absence des voix du PS, qui négocie depuis des semaines avec le gouvernement pour revoir les budgets.
S'il considère que la copie n'est pas bonne, le groupe socialiste a acté qu'il ne censurerait pas au nom de "l'intérêt général" du pays, a défendu le premier secrétaire Olivier Faure. Quelques députés pourraient toutefois braver la consigne, anticipent des sources internes au groupe.