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Attaque du Hamas: Borne fait part de son "effroi et son horreur" et adresse sa "solidarité" à Israël

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"On imagine l’angoisse des populations qui voient arriver ces roquettes, ces commandos, je veux à nouveau redire toute ma solidarité à l'égard du peuple israélien face à ces attaques terroristes" a déclaré la Première ministre sur BFMTV.

La Première ministre Élisabeth Borne a fait part de son "effroi" et son "horreur" ce dimanche sur BFMTV, au lendemain de l'attaque du mouvement palestinien Hamas contre Israël, qui a provoqué la mort d'au moins 300 Israéliens, d'après un bilan provisoire.

"On imagine l’angoisse des populations qui voient arriver ces roquettes, ces commandos, je veux à nouveau redire toute ma solidarité à l'égard du peuple israélien face à ces attaques terroristes", a déclaré la cheffe du gouvernement depuis Bordeaux où Renaissance a organisé son campus ce week-end.

Élisabeth Borne a condamné "très fermement" les attaques et adressé sa "solidarité" à Israël.

"Aucune menace particulière"

Ce samedi matin, la branche armée du Hamas a déclenché l'opération "déluge Al-Aqsa" et lancé plusieurs milliers de roquettes depuis la bande de Gaza vers Israël. Des combattants se sont également infiltrés sur le sol israélien et ont capturé des Israéliens. En riposte, le pays dirigé par Benyamin Netanyahou, qui s'est dit "en guerre", mène des frappes aériennes sur la bande de Gaza. Au moins 313 personnes sont mortes côté palestinien, selon le ministère de la Santé palestinien. L'armée israélienne riposte par ailleurs au Hezbollah chiite, qui a tiré des "obus d'artillerie et des missiles guidés" depuis le sud du Liban, en solidarité au Hamas.

Élisabeth Borne a appelé à "éviter une désescalade régionale", rappelant l'action d'Emmanuel Macron en ce sens, qui a "échangé" ce samedi "avec le président et le Premier ministre israéliens". La Première ministre a également confirmé le renforcement de la sécurité "autour des lieux de culte et des établissements israélites". Tout en précisant qu'il n'y a "aucune menace particulière à ce stade", mais que l'exécutif reste "extrêmement vigilant dans ce contexte".

Baptiste Farge