Accord sur la loi immigration: Gérald Darmanin salue un texte "qui protège les Français"

Les députés et sénateurs qui composent la Commission mixte paritaire ont trouvé un accord sur le texte de la loi immigration. Le Rassemblement national a annoncé qu'il votera cet accord.

"On a un accord qui n'est pas parfait mais on a un accord". Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a estimé que l'accord trouvé ce mardi 19 décembre par la Commission mixte paritaire sur le projet de loi immigration du gouvernement est "une bonne chose".

Un texte qui porte "des mesures qui protègent les Français, de fermeté indispensables vis-à-vis des étrangers délinquants, et des mesures de justice comme la fin (historique) de la rétention des mineurs ou de régularisation pour les travailleurs", a-t-il jugé sur X, ex-Twitter.

"Je me réjouis de pouvoir voter ce texte qui protège les Français", a-t-il encore déclaré depuis l'Assemblée nationale.

Gérald Darmanin a également assuré que, malgré l'accord trouvé sur le texte, "les étrangers qui travaillent ont le droit aux prestations sociales et notamment pour les APL trois mois après leur arrivée".

"Ceux qui travaillent sont aidés, ceux qui ne travaillent pas sont moins aidés. C'est bien sûr l'objet de ce texte", a-t-il poursuivi depuis l'Assemblée nationale.

"Les étrangers qui sont dans notre pays ont besoin qu'on les protège de ceux qui ne respectent pas nos lois", a également déclaré le ministre.

"Une arme anti-Le Pen"

Depuis l'annonce de l'accord trouvé en commission mixte paritaire, les députés de la Nupes dénoncent un texte qui "enfonce le pays dans les pires fantasmes racistes et xénophobes". Tandis que la Première ministre Élisabeth Borne a rejeté les accusations "d'amalgame" avec l'extrême droite - alors que le Rassemblement national votera bien pour le nouveau texte - Gérald Darmanin estime que celui-ci "est une arme anti-Le Pen".

"Nous apportons des solutions, Madame Le Pen ne vit que des problèmes, nous sommes en train de les résoudre", a poursuivi le ministre de l'Intérieur.

Interrogé enfin sur les députés de la majorité qui seraient hostiles au texte trouvé en CMP, le ministre de l'Intérieur a enfin assuré "respecter le libre arbitre de chacun".

"Je suis là pour respecter tout le monde, mais c'est un texte évidemment extrêmement important pour les Français", a poursuivi le locataire de Beauvau.

Hugues Garnier Journaliste BFMTV