Marine Le Pen regrette que "le président n'ait pas dissous l'Assemblée nationale"

La présidente du Front national a réagi à l'intervention de François Hollande mercredi, estimant que ses mesures étaient insuffisantes et éculées.

La présidente du Front national persiste et signe. Selon elle, François Hollande devant "la rupture de confiance totale à l'égard de ceux qui dirigent et à l'égard de la ligne politique et économique" aurait dû "dissoudre l'Assemblée nationale". Elle précise en outre qu'il s'agissait d'une "décision attendue par les Français".

Les mesures évoquées par François Hollande ce 10 avril à la sortie du Conseil des ministres ne sont donc manifestement pas suffisantes pour la présidente du Front national.

Le "même discours depuis 15 ans" selon le FN

"On a l'impression d'avoir entendu quinze fois ce discours", a commencé Marine Le Pen. "Moi, je suis étonnée, car je croyais qu'au G 20 du 2 avril 2009, avait été déclarée la fin des paradis fiscaux", a-t-elle ensuite ironisé.

Ces déclarations interviennent alors que, par ailleurs, Mediapart évoque mercredi l'ouverture d'un compte en Suisse, à l'UBS en 1981, par Jean-Marie Le Pen, le fondateur du FN, qui a confirmé, mais en dénonçant "une opération fumigène" du site d'information.

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David Namias