BFMTV
Rassemblement national

Marine Le Pen: "le front républicain est mort"

Marine Le Pen sur BFMTV, mardi 25 juin 2013

Marine Le Pen sur BFMTV, mardi 25 juin 2013 - -

"Les électeurs n'écoutent plus les états-majors de l'UMPS. Et force est de constater que seul le Front national bénéficie aujourd'hui d'une dynamique", a affirmé la présidente du Front national sur BFMTV.

"Le front républicain est mort, tout le monde le constate". Invitée de Ruth Elkrief sur BFMTV, la présidente du Front national Marine Le Pen est revenue sur courte défaite de son candidat Etienne Bousquet-Cassagne à la législative partielle de Villeneuve-sur-Lot. L'appel du PS à soutenir le candidat UMP Jean-Louis Costes ne lui a permis d'obtenir "seulement", 53% des voix.

"Les électeurs n'écoutent plus les états-majors de l'UMPS, a-t-elle poursuivi. Et force est de constater que seul le Front national bénéficie aujourd'hui d'une dynamique, à Velleneuve-sur-Lot et sur l'ensemble de la France".

"Nous sommes un parti de gouvernement", a aussi affirmé Marine Le Pen sur BFMTV.

Méric? "un accident"

Alors que les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR) et le mouvement "Troisième voie" de Serge Ayoub venaient d'annoncer leur autodissolution, à la veille du décret prévu par le gouvernement, Marine Le Pen a appelé le ministre de l'Intérieur Manuel Valls à "condamner la violence des deux côtés", s'appuyant sur la manifestation émaillée de violences de dimanche dernier.

"Un convoi où en plus des antifas, le Front de gauche et la CGT défilaient", a-t-elle affirmé tout en estimant que si les groupes d'extrême droite "n'ont rien à se reprocher, il est étonnant qu'ils se fassent disparaître".

Selon elle, "les avancées de l'enquêtes révèlent qu'il s'agit d'un accident même si la mort de ce jeune homme est dramatique". Une caméra de vidéo surveillance démontrerait que Clément Méric, membre des antifascistes, aurait tenté de frapper en premier et par derrière Esteban Morillo, proches des mouvances d'extrême-droite.

Et Marine Le Pen de dénoncer "une classe politique indigne", qui a "tenté de faire de la récupération autour de cette affaire".

"Évidemment que mon immunité va être levée"

La France avait demandé en novembre 2012 au Parlement européen d'autoriser la levée de l'immunité parlementaire de Marine Le Pen, après des propos tenus en 2010 établissant un parallèle entre les prières de rue des musulmans et l'occupation allemande. Bruxelles a donné son feu vert à cette levée mercredi dernier.

"Evidemment que mon immunité va être levée parce que je suis une dissidente", a réagi la présidente du FN qui estime qu'à l'ordinaire le Parlement protégeait ses députés. Mais, "cela ne veut pas dire que je serais condamnée".


A LIRE AUSSI:

>> "Aux municipales, le FN va détruire le Front républicain"

S. A.