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Marine Le Pen condamnée: la cour d'appel de Paris envisage un procès avec "une décision à l'été 2026"

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L'ancienne candidate à la présidentielle a annoncé faire appel après avoir été condamnée à une peine de 5 ans d'inéligibilité avec application immédiate ce lundi 31 mars.

La cour d'appel de Paris envisage un procès avec "une décision à l'été 2026" pour Marine Le Pen dans le cadre du procès des assistants parlementaires des députés européens, a-t-elle annoncé dans un communiqué ce mardi 1er avril.

La cour d'appel de Paris a indiqué avoir été saisie de "trois appels" à ce stade après les condamnations du Rassemblement national.

Si ces délais sont tenus, cela voudrait dire que ce deuxième procès se tiendrait au plus tard début 2026, et que la décision serait donc rendue de longs mois avant l'élection présidentielle 2027, comme l'ont réclamé plusieurs responsables politiques.

24 personnes condamnés en plus du parti

"La cour d'appel de Paris confirme avoir été saisie ce jour de trois appels formés à l'encontre de la décision rendue le 31 mars 2025 par le tribunal judiciaire de Paris dans l'affaire des assistants parlementaires du Front National. Elle examinera ce dossier dans des délais qui devrait permettre de rendre une décision à l'été 2026", est-il écrit dans un communiqué signé du premier président Jacques Boulard et de la procureure générale Marie-Suzanne Le Quéau.

Marine Le Pen a annoncé faire appel après le jugement rendu lundi par le tribunal de Paris, comme l'ancien trésorier du parti Wallerand de Saint-Just, jugé à ses côtés.

Au total 24 personnes ont été condamnées dans ce dossier, en plus du parti, qui a également fait appel, selon son avocat David Dassa-Le Deist. Les personnes condamnées ont 10 jours au total pour faire appel du jugement.

"Que la justice se hâte"

Marine Le Pen, condamnée à cinq ans d'inéligibilité immédiate dans ce dossier, avait réclamé dès ce lundi soir un procès en appel au plus vite. "Il faut que la justice se hâte", avait-elle déclaré.

"Je vais effectivement demander de la manière la plus claire qui soit que la décision d'appel intervienne en me permettant d'envisager une candidature à l'élection présidentielle", avait ajouté la cheffe de file de l'extrême droite.

Mardi après-midi, lors des questions au gouvernement, le ministre Gérald Darmanin a lui dit souhaiter que le procès en appel de Marine Le Pen soit organisé dans le délai "le plus raisonnable possible".

"Il appartiendra à la cour d'appel de Paris, parfaitement indépendante dans son organisation, de fixer la date de cet appel", avait-il poursuivi.

S.R. avec AFP