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Rassemblement national

Bardella accuse LFI d'être "dans la roue des délinquants, des criminels et des islamistes"

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Alors que la gauche a vivement réagi à la mort d'un jeune homme de 17 ans à Nanterre après un refus d'obtempérer, Jordan Bardella l'accuse d'"instrumentaliser" le sujet et cible LFI.

"C'est une honte". Invité de BFMTV-RMC, Jordan Bardella a tancé La France insoumise (LFI). En cause: le décès d'un mineur de 17 ans à Nanterre ce mardi après un refus d'obtempérer. Le drame a fait beaucoup parler à gauche. La députée écologiste Sandrine Rousseau parle d'une "condamnation à mort" alors que la version d'une légitime défense est mise à mal par une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux.

Face à ces réactions, le président du Rassemblement national cible "tous ceux qui utilisent cette affaire pour instrumentaliser le sujet, soi-disant, des bavures policières".

"Je veux leur dire 'allez mettre un uniforme de la police nationale et allez vous confronter à la violence à laquelle sont confrontées tous les jours nos forces de police'", lance-t-il.

"Police incontrôlée"

Puis, le député européen vise nommément LFI en imputant à la formation de Jean-Luc Mélenchon "une dérive dans laquelle est tout une partie de la gauche".

"La France insoumise est dans la roue des délinquants, des criminels et des islamistes, et de tous ceux qui, plus largement, veulent détruire la République", estime-t-il.

La veille, Jean-Luc Mélenchon n'y est pas allé avec le dos de la cuillère. "Cette police incontrôlée par le pouvoir discrédite l'autorité de l'État. Elle doit être entièrement refondée", a notamment écrit le triple candidat à la présidentielle sur son compte Twitter. Tout en rappelant que "la peine de mort n'existe plus en France".

"Huile sur le feu"

Pour Jordan Bardella, l'insoumis est "irresponsable". "J'aimerais rappeler à Monsieur Mélenchon que tous les jours nos policiers sont pris à partie", insiste l'élu d'extrême droite.

Présent un peu plus tôt sur le plateau de RTL, son collègue Sébastien Chenu a déployé les mêmes éléments de langages, accusant les insoumis de "jeter de l'huile sur le feu alors que notre société elle a besoin et d’autorité, et d’apaisement."

Baptiste Farge