Emmanuel Macron veut une loi "anti-népotisme"

Emmanuel Macron, le 16 novembre 2016. - Patrick Kovarik - AFP
Emmanuel Macron, le candidat d'En Marche!, a proposé un plan de moralisation de la vie politique dans son projet présenté jeudi. L'ancien ministre de l'Economie souhaite interdire aux élus et aux ministres, l'embauche d'un membre de leur famille, l'exercice d'activité de conseil en parallèle de leur mandat et soumettre toutes les indemnités parlementaires à l'impôt.
"Nous fiscaliserons l'intégralité de la rémunération des parlementaires, notamment l'indemnité représentative de frais de mandat" a t-il expliqué dans une interview pour Le Parisien.
Ces mesures répondent a un engagement pris avec François Bayrou, le président du MoDem qui a annoncé son soutien à Emmanuel Macron. Les propositions font écho aux soupçons d'emplois fictifs qui pèsent sur François Fillon, le candidat de la droite convoqué par les juges d'instruction le 15 mars. Emmanuel Macron a également annoncé vouloir supprimer le régime spécial de retraite des parlementaires en le rattachant au régime général: "Il faudra que des nouvelles règles s'appliquent à toutes les fonctions électives et ministérielles". L'ancien banquier entend "mettre fin au népotisme".
Réduire les parlementaires et les départements
Emmanuel Macron souhaite également réduire "d'environ un tiers" le nombre de députés et sénateurs, et d'interdire le cumul de plus de trois mandats uniques successifs. Il s'est également déclaré favorable une "dose de proportionnelle" dans les élections.
"Nous allons maintenant travailler aux modalités, d'abord de mis en oeuvre et ensuite d'équilibre. Je ne suis pas favorable à la proportionnelle intégrale mais je suis favorable à une de dose de proportionnelle qui, je pense, permet de mieux refléter le pluralisme de notre vie politique", a t-il précisé
Emmanuel Macron a également annoncé vouloir supprimer "au moins un quart des départements".