Emmanuel Macron a célébré les cérémonies du 8-Mai 1945 sur les Champs-Elysées

Le chef de l'Etat s'est recueilli devant la statue du Général de Gaulle avant de remonter les Champs-Elysées entouré de la Garde républicaine.

Emmanuel Macron est arrivé peu avant 11h en bas des Champs-Elysée pour lancer les commémorations du 8-mai 1945, le jour de la capitulation de l'Allemagne nazie, qui a marqué la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le chef de l'Etat a rejoint les lieux en voiture sous un soleil de plomb, alors que cette journée s'annonce comme le 8 mai le plus chaud depuis 42 ans, d'après Météo France. Il s'est d'abord recueilli devant la statue du Général de Gaulle, où une gerbe a été déposée, Place Clémenceau. Il arborait au revers de sa veste un bleuet, devenu l'emblème des victimes de conflits.

Sobriété

Emmanuel Macron, premier président de la République à n'avoir pas fait l'armée, a ensuite remonté les Champs-Elysée avec la grande escorte de la Garde républicaine, jusqu'à la place de l'Etoile, pour passer les troupes en revue avant de déposer une gerbe sur la tombe du Soldat inconnu et de raviver la Flamme du souvenir, allumée depuis 1923 sous l'Arc de Triomphe. Un trajet effectué en voiture, sous le signe de la sobriété. Place de l'Etoile, le chef de l'Etat était accompagné d'Edouard Philippe, le chef du gouvernement, mais aussi de la ministre des Armées Florence Parly, et la secrétaire d'Etat Geneviève Darrieussecq.

François Hollande absent

En cette année 2018 marquée par de très nombreuses commémorations, ce rendez-vous était également très politique. Il était marqué par l'absence de François Hollande, pour des questions d'agenda a précisé son entourage. Nicolas Sarkozy, lui, était bien présent. L'ancien chef de l'Etat entretien une relation privilégiée avec Emmanuel Macron, dont il aurait dit "c'est moi en mieux". L'entourage du président était aussi au rendez-vous: Richard Ferrand, mais aussi plusieurs députés de la majorité dont Hugues Renson, ainsi que plusieurs ministres et les présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale, Gérard Larcher et François de Rugy.

Charlie Vandekerkhove