"On a cru que c'était un sosie": Macron en visite surprise dans plusieurs communes de l'Aisne

Emmanuel Macron a effectué des visites surprises à Hirson, Vervins et Saint-Michel-en-Thiérache ce jeudi 30 janvier. Il a notamment pris un café avec des habitants à Hirson.

Katia a cru à un canular. Emmanuel Macron a étonné les habitants d'Hirson ce jeudi 30 janvier en effectuant une visite surprise dans cette petite commune de l'Aisne, rapporte le média local L'Observateur.

Le président a pris un café avec des habitants, dont Katia, qui dit sur BFMTV avoir été choquée en voyant le chef de l'État arriver. "On a cru que c'était un sosie! Il est rentré tout seul dans le bar, on s'est regardés avec un client et on s'est (demandés) si c'était bien Emmanuel Macron".

"Il a pris le temps de discuter un peu avec nous", relate-t-elle.

Des déplacements rares depuis la dissolution

Le président de la République a notamment parlé du pouvoir d'achat et de la guerre en Ukraine avec les habitants. "Personne n’a été prévenu, pas même les préfectures. Il a souhaité échanger directement avec les habitants qu’il croise. Sans programme totalement figé", affirme un proche du président à BFMTV.

Emmanuel Macron s'est ensuite rendu à l’abbaye de Saint-Michel-en-Thiérache, selon Le Courrier d'Hirson et à Vervins, selon La Thiérache. Cette visite s'est effectuée sans caméras et sans micros, mais avec des médias locaux. Le président est reparti en milieu de journée vers Paris.

Il était dans le nord de la France depuis mercredi, venu annoncer un nouveau plan de soutien de quelque 290 millions d'euros pour le développement du territoire déshérité de Sambre-Avesnois-Thiérache, à la frontière avec la Belgique.

Le chef de l'État a raréfié ses prises de parole et déplacements de terrain depuis la dissolution -l'un des derniers remonte à septembre 2024 dans une usine pharmaceutique Sanofi près de Lyon. La visite surprise de ce jeudi n'est toutefois pas sans rappeler celle qu'il a effectuée de manière impromptue dans un bar-tabac de Roulans, dans le Doubs, en février 2024.

Sophie Cazaux