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"Il n'aimait pas être enfermé dans les codes": Macron rend hommage au "chemin très singulier" du pape François

Le pape François (g) et le président Emmanuel Macron à l'issue d'une audience privée au Vatican, le 26 juin 2018

Le pape François (g) et le président Emmanuel Macron à l'issue d'une audience privée au Vatican, le 26 juin 2018 - Alessandra Tarantino © 2019 AFP

Dans une interview accordée à TV5 Monde, le président de la République a rendu hommage au souverain pontife, mort ce lundi 21 avril. Il a décrit un homme qui "a essayé à chaque seconde d'être le pape qu'il avait choisi d'être".

"Je crois qu'il a essayé à chaque seconde d'être le pape qu'il avait choisi d'être." Dans une interview accordée à TV5 Monde, dans Magascar où il est en visite, et diffusée ce mercredi 23 avril, le président de la République a rendu hommage au souverain pontife, mort il y a deux jours.

"Je garde en tête cet alliage si singulier qu'il avait de liberté, presque insolente, il n'aimait pas être enfermé dans les codes, et d'extrême sens de la fraternité. Il aimait être avec les plus modestes", a souligné le chef de l'État.

"Il a eu un chemin très singulier tout le long de son pontificat, qu'il a incarné avec sens: je crois qu'il a essayé à chaque seconde d'être le pape qu'il avait choisi d'être, d'être fidèle à cet enfant né en Argentine, qui avait fait l'essentiel de son office dans les quartiers pauvres de Buenos Aires. Il fallait beaucoup de volonté pour le faire, pour ne pas s'institutionnaliser", a-t-il poursuivi.

"Tout au long de sa vie, il s'est battu pour plus de justice"

Peu après l'annonce de sa mort, le président français avait déjà rendu hommage au pape François et à "l'idée de l'humanité" que le souverain pontife laisse derrière lui.

"Il a été durant tout son pontificat été aux côtés des plus vulnérables, des plus fragiles, avec beaucoup d'humilité, et un sens tout particulier dans ces temps de guerre et de brutalité, de l'autre et du plus fragile. En cela il a été fidèle à une tradition qui lui était chère", avait loué Emmanuel Macron.

"Cela a été la vocation d'un homme, d'un religieux, d'un évêque, d'un cardinal puis d'un pape qui tout au long de sa vie s'est battu pour plus de justice. Tout au long de sa vie, il s'est battu pour une certaine idée de l'humanité, c'est-à-dire une idée fraternelle. C'est celle dans laquelle je crois que beaucoup se retrouvent", avait-il conclu.

Fanny Rocher