François Hollande officialise sa séparation avec Valérie Trierweiler

François Hollande et Valérie Trierweiler - -
La clarification promise par François Hollande, lors de sa conférence de presse de rentrée, se faisait attendre. François Hollande a annoncé samedi à l'AFP, peu avant 19h, "la fin de sa vie commune" avec Valérie Trierweiler.
Il a précisé qu'il s'exprimait à titre personnel et non en tant que chef de l'Etat, car il s'agissait de "(sa) vie privée". "Je fais savoir que j'ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie Trierweiler", a déclaré François Hollande.
Ce communiqué intervient alors que Valérie Trierweiler doit réapparaître au grand jour ce weekend à l'autre bout du monde à l'occasion d'un voyage humanitaire en Inde où ses faits et gestes seront scrutés par les médias.
Valérie Trierweiler en Inde
La directrice d'Action contre la faim, Valérie Daher, a insisté, vendredi sur BFMTV, sur le "caractère privé" de ce voyage en Inde, qui était prévu de longue date. "Elle soutenait déjà Action contre la Faim avant même d'être 'First Lady', donc la question pour nous est indépendante de sa relation avec le président", a-t-elle précisé. Le financement de ce voyage est pris en charge par des "partenaires privés, indiens et français", selon ACF.
Pour rappel, la journaliste avait été hospitalisée huit jours après les révélations de Closer sur la relation entretenue par François Hollande et l'actrice Julie Gayet. Vendredi, elle se trouvait toujours à la résidence officielle de La Lanterne, près de Versailles.
Un président célibataire
Lors de sa conférence de presse du 14 janvier, François Hollande avait déclaré qu'il clarifierait la situation avant sa visite d'Etat, du 9 au 11 février, aux Etats-Unis où Valérie Trierweiler devait l'accompagner. Depuis, plus rien, si ce n'est: "Elle va mieux et elle se repose", a-t-il laconiquement déclaré lundi à propos de sa compagne, lors d'une visite aux Pays-Bas.
L'absence de Valérie Trierweiler à Washington n'entraîne aucune conséquence protocolaire particulière pour cette visite assortie d'un dîner d'Etat, les "premières dames" n'ayant, malgré leur grande visibilité, aucun statut juridique des deux côtés de l'Atlantique.
Selon un sondage BVA-Le Parisien publié vendredi, quelque 54% des personnes interrogées ne veulent plus d'une première dame, à qui on allouerait des moyens de la République. Néanmoins, 29% des sondés souhaitent tout de même qu'un véritable statut de conjoint du président soit créé, définissant véritablement son rôle. A l'instar de la "first lady" aux Etats-Unis, partenaire tangible du président et souvent très populaire... à condition qu'elle embrasse une cause qui ne soit pas politique.