Présidentielle: Macron se "fiche royalement" de savoir si son programme ressemble à celui de Pécresse

Le président Emmanuel Macron, candidat à sa réélection, lors d'une conférence de presse, le 17 mars 2022 à Aubervilliers - Ludovic MARIN © 2019 AFP
Emmanuel Macron ne se formalise pas. Le président de la République est accusé par le camp de Valérie Pécresse depuis plusieurs jours d'avoir un programme trop proche du leur. Au moment où il présentait ses principales mesures pour la campagne présidentielle ce jeudi après-midi, la candidate l'a d'ailleurs accusé de "contrefaçons".
"Emmanuel Macron reste dans le déni sur l’autorité, le pouvoir d’achat et la dette. Sur le reste : beaucoup de contrefaçons ! Mais qui peut croire que Macron candidat aura le courage de faire le contraire de Macron Président ? Son bilan, c'est son boulet", écrit ainsi Valérie Pécresse. Des attaques qui ne semblent pas atteindre le chef de l'État.
"Je m'en fiche, royalement, totalement, présidentielle ou non. Ce qui compte, c'est ce qui fonctionne pour le pays, le rend plus fort, ce qui permet aux Françaises et aux Français de vivre mieux. (...) Si à ce point, ils ne savent pas se différencier du projet que je porte, qu'ont-ils été faire dans cette galère?", déclare le président sortant au moment de présenter son projet.
Emmanuel Macron ajoute que dans les gouvernements nommés pendant son quinquennat, "il y avait des hommes et des femmes de droite et de gauche". Une ligne qu'il dit assumer "totalement".
"Ce qui m'importe, c'est de convaincre les Français"
Il a par ailleurs défendu son programme en estimant qu'il y avait "immanquablement des réformes que vous pourriez qualifier d'inspirations de gauche, d'autres d'inspirations de droite". Parmi les différences entre son programme et celui de Valérie Pécresse notamment, il explique que "la réforme des retraites n'est pas la même", tout comme la "réforme du RSA".
"Ce n'est pas mon problème de savoir si ça ressemble chez les uns, si ça ressemble chez les autres. C'est leur problème. Ce qui m'importe, c'est de convaincre les Français et qu'ils s'y retrouvent", assène Emmanuel Macron face à ces critiques.