Marine Le Pen "ne regrette rien" de ses liens avec Poutine mais estime qu'il a franchi "la ligne rouge"
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Pour Marine Le Pen, Éric Zemmour "mène une guerre de religion"
Concurrencée par Éric Zemmour dans cette course à la présidentielle, Marine Le Pen assure qu'elle n'est pas proche du candidat d'extrême droite.
"Éric Zemmour mène une guerre de religion. Il mène une guerre contre l'islam, je mène une guerre contre l'islamisme", assure Marine Le Pen.
Elle critique également son programme économique, notant des "différences fondamentales" avec l'ancien polémiste.
Marine Le Pen, "convaincue" d'atteindre le second tour, lance une invitation à débattre à Valérie Pécresse
Alors qu'elle n'est pas certaine mathématiquement d'atteindre le second tour à la présidentielle, puisqu'elle est concurrencée par Éric Zemmour ou encore Valérie Pécresse, Marine Le Pen reste sereine.
"Je suis convaincue d'être au second tour parce que je suis sûre que le peuple français va se mobiliser", assure-t-elle.
Elle demande aux électeurs de se déplacer, assurant que plus la participation est forte, plus elle a de chance d'atteindre le second tour et d'affronter Emmanuel Macron à la fin du mois d'avril.
Regrettant qu'Emmanuel Macron ne souhaite pas participer à des débats d'avant premier tour, elle a lancé une invitation à débattre avec Valérie Pécresse.
Marine Le Pen conseille à Éric Zemmour de se débarrasser de certaines personnalités qu'elle avait "marginalisées"
Marine Le Pen est revenue sur sa déclaration au Figaro, dans laquelle elle estimait qu'il y avait des personnages sulfureux autour d'Éric Zemmour, voire des "nazis". Elle assure qu'il ne s'agissait que de conseils.
"Je lui parle comme quelqu'un d'expérimenté à quelqu'un qui ne l'est pas. Je lui dis que j'ai contribué à marginaliser ces gens-là. (...) Il est en train de leur redonner une visibilité", regrette-t-elle
Marine Le Pen estime être "un point d'équilibre" entre Emmanuel Macron et Éric Zemmour
Interrogée sur sa stratégie, souvent qualifiée de "dédiabolisation", Marine Le Pen assure qu'elle n'a "pas de stratégie" en ce sens.
"La stratégie de la dédiabolisation, c'est un mot qui a été collé sur quelque chose de très simple: que l'on nous voit comme nous étions", déclare Marine Le Pen.
Elle estime par ailleurs être le "point d'équilibre" entre Emmanuel Macron et Éric Zemmour. Alors que les observateurs soulignent qu'elle tente de se montrer sous un visage plus "présidentiable", Marine Le Pen explique qu'elle veut "gagner", et qu'elle n'est pas là pour "faire hurler les journalistes". Une phrase qui vise sans le nommer Éric Zemmour.
Dans ce contexte, elle reconnaît avoir gagné en "maturité" et avoir débarrassé son parti des "outrances".
Pour Marine Le Pen, "l'immigration zéro, c'est un slogan"
Marine Le Pen s'est opposée au mur "physique" aux frontières de l'Europe, souhaité par Éric Zemmour pour ralentir l'immigration en France, préférant à la place un "mur juridique" qui servira de "dissuasion".
"L'immigration zéro, c'est un slogan, objectivement", déclare également Marine Le Pen, qui ne s'oppose pas à l'entrée en France d'étudiants étrangers.
Elle explique par ailleurs qu'elle veut favoriser l'arrivée d'étudiants francophones par rapport à ceux qui ne parlent pas la langue.
Marine Le Pen maintient qu'elle veut accueillir des réfugiés ukrainiens
Marine Le Pen maintient qu'elle est toujours d'accord pour accueillir les Ukrainiens qui fuient la guerre menée par la Russie.
"La France ne va pas accueillir seule 650.000 réfugiés, mais ceux qui le souhaitent oui", déclare la candidate à la présidentielle.
Elle a fait une différence avec les réfugiés afghans ou syriens, qu'elle ne souhaitait pas voir arriver en France, car elle estime que "les Syriens qui étaient bombardés, c'étaient les islamistes".
"Je pense que la situation est très différente (...). En Ukraine on met à l'abri des femmes, des enfants et des personnes âgées pendant la guerre, et elles le souhaitent, et nous le souhaitons, qu'elles puissent retrouver leur foyer après le conflit", explique-t-elle.
Marine Le Pen se dit "convaincue" que Marion Maréchal va rallier Éric Zemmour
Marine Le Pen se dit "convaincue" que le ralliement de Marion Maréchal à Éric Zemmour est une "question de jour". Questionnée sur un "possible ralliement", la candidate a expliqué que l'on pouvait retirer le "possible", assurant pour autant ne pas avoir eu la confirmation directe de sa nièce.
"Ça m'attriste personnellement et ça me plonge dans un abime de perplexité politiquement. Je suis la seule à pouvoir gagner face à Emmanuel Macron", déclare la candidate, citant les sondages.
Pour Marine Le Pen, la "France est parfaitement prête à élire une femme"
Marine Le Pen se refuse à dire qu'elle a perdu les précédentes élections parce qu'elle est une femme.
"La réalité, c'est que la France est parfaitement prête à élire une femme. Le moment est venu d'avoir une femme à l'Élysée", déclare Marine Le Pen, qui explique que les femmes ont peut-être "moins de distance" vis-à-vis des sujets de la "vie quotidienne".
"Le temps a passé": Marine Le Pen ne veut pas revenir sur le mariage pour tous
Marine Le Pen, qui proposait il y a 5 ans d'abroger le mariage pour tous en France, est revenue sur sa décision.
"Le temps a passé, ça fait quasiment 10 ans maintenant. Il y a des choses beaucoup plus importantes à faire", déclare Marine Le Pen, qui rappelle qu'elle veut un moratoire de trois ans sur les sujets sociétaux.
Elle préfère se concentrer sur la lutte contre la pauvreté et le chômage pendant cette période. En utilisant ce moratoire, elle compte également stopper une "fracturation" de la société française.
Éducation: Marine Le Pen veut exiger "l'assiduité des élèves" et l'exclusion des "perturbateurs"
Marine Le Pen estime qu'il faut rétablir l'autorité à l'école en "faisant confiance aux enseignants".
"Il faut être capable d'avoir des exigences sur l'assiduité des élèves (...). Il faut sanctionner les perturbateurs", explique Marine Le Pen, qui assure qu'il ne faut "pas s'interdire de les exclure.
Elle explique qu'il n'y a pas de "transmissions des savoirs" sans autorité dans les classes. Elle veut également augmenter les heures de français et de mathématiques dans les écoles.
Énergie: Marine Le Pen estime que la France est "soumise au chantage russe"
Marine Le Pen compte baisser la TVA sur les énergies de 20% à 5,5%. "Je considère que l'énergie est un produit de première nécessité", explique-t-elle.
"La France est soumise au chantage russe alors qu'elle-même a une dépendance faible au gaz russe", déclare Marine Le Pen, qui veut une sortie du pays du marché unique européen de l'énergie.
Marine Le Pen veut que "les Français soient préservés" des sanctions contre la Russie
Marine Le Pen a de nouveau fait part de ses doutes sur l'application de sanctions économiques massives contre la Russie après l'offensive en Ukraine.
"Ce qui m'étonne dans ce que j'ai pu entendre, c'est qu'il n'y a eu aucune étude d'impact sur la France", déclare la candidate à la présidentielle.
"Je souhaite que les Français soient préservés au maximum des sanctions qui vont être prononcées", explique Marine Le Pen, qui dit préférer le gel des avoirs d'oligarques aux sanctions qui peuvent faire augmenter le prix de l'énergie.
Lutte contre le terrorisme: Marine Le Pen ne veut pas que l'armée française quitte l'Afrique
Alors que la France doit quitter progressivement le Mali, Marine Le Pen ne veut pas stopper les opérations au Sahel.
"Nous n'avons pas le choix que de quitter le Mali. Faut-il quitter l'Afrique? Non, bien sûr que non", déclare-t-elle.
Estimant que la Russie et la Chine tente de gagner en influence dans la zone, elle veut que la France poursuive son action sur place.
Marine Le Pen se dit prête à utiliser l'arme nucléaire si "rien d'autre" ne permet de protéger la France
En cas de victoire à la présidentielle en avril prochain, Marine Le Pen se dit prête à appuyer sur le bouton nucléaire s'il le fallait.
"Quand on est présidente de la République et qu'on a la dissuasion militaire, on ne peut pas écarter la possibilité de l'utiliser, mais dans des conditions qui seraient absolument exceptionnelles. Il faudrait que le danger sur la France soit tel que rien d'autre ne puisse être mis en œuvre", déclare Marine Le Pen.
Pour Marine Le Pen, la livraison d'armes à l'Ukraine "fait de nous des cobelligérants"
Marine Le Pen ne se dit pas favorable à la livraison d'armes défensives à l'Ukraine dans un contexte de guerre face à la Russie.
"Je suis très réservée sur la livraison d'armes parce que ça fait de nous des cobelligérants", estime-t-elle.
Elle explique que cette décision européenne de livraison pose, par ailleurs, question sur la "souveraineté" de la France sur les questions de défenses.
Marine Le Pen sur sa rencontre avec Poutine: "j'ai vocation à être présidente de la République"
Concernant sa rencontre avec Vladimir Poutine, Marine Le Pen estime qu'il était nécessaire de discuter avec lui en raison de son ambition politique.
"J'ai vocation a être présidente de la République française", explique Marine Le Pen.
"Je ne suis aveuglé par personne. Je considère les grandes puissances potentiellement dangereuses en raison de leur puissance. Je pense cela de la Russie, de la Chine ou des États-Unis", assure la candidate du Rassemblement national, promettant qu'elle aurait rencontré Joe Biden si elle en avait eu l'occasion.
Pour Marine Le Pen, Vladimir Poutine a "tort" et il a "franchi une ligne rouge"
Face aux différents appels pour nommer différentes personnalités comme Hubert Védrine ou Nicolas Sarkozy à un poste de médiateur, Marine Le Pen s'y oppose.
"Je considère que c'est au président de la République de mener la diplomatie française. Je considère Emmanuel Macron comme un ennemi politique (...) il n'en demeure pas moins qu'il est le président de la République", assure-t-elle.
Elle explique par ailleurs qu'elle veut garder les canaux ouverts, et salue donc les discussions qui se poursuivent entre Vladimir Poutine. Accusée d'être proche de Vladimir Poutine, elle a assuré que le président russe a eu "tort", et que sa décision d'envahir l'Ukraine est "inadmissible". "Il a franchi une ligne rouge", déclare la candidate.
Questionnée sur sa relation avec lui, Marine Le Pen assure que le président russe n'est "plus tout à fait le même" qu'il y a 5 ans, mais qu'elle ne "regrette rien". Dans le contexte actuel, elle explique qu'elle ne referait pas un voyage au Kremlin, comme elle l'avait fait par le passé.
Marine Le Pen s'oppose à l'entrée de l'Ukraine dans l'Union européenne
Alors que l'Ukraine, par l'intermédiaire de son président Volodymyr Zelensky, a officiellement demandé son intégration dans l'Union européenne, Marine Le Pen s'y oppose.
"Je suis opposée à tout élargissement de l'Union européenne. C'est impossible, il faut des années et des années pour engager le processus de négociations et arriver à l'adoption de l'entrée dans l'Union européenne", explique la candidate du Rassemblement national.
Elle reconnaît cependant que cette demande est "légitime" de la part du président ukrainien.
Pour Marine Le Pen, les propos de Bruno Le Maire sont "irresponsables"
Après les propos de Bruno Le Maire, qui clamait ce matin vouloir mener une "guerre économique et financière totale" à la Russie. S'il est revenu sur ses propos, assurant qu'il n'y a pas de conflit entre Paris et Moscou, Marine Le Pen estime que ces propos sont dangereux.
"Je crois que les propos de Bruno Le Maire sont irresponsables. (...) Il ne faudrait pas que, sans le vouloir, nous soyons considérés par ces déclarations comme cobelligérants", déclare-t-elle.
Expliquant que les sanctions économiques n'ont pas été efficaces en 2014 et que les conséquences pour les Français seraient trop importantes, Marine Le Pen espère que Vladimir Poutine va changer d'avis et déposer les armes dans le conflit en Ukraine.
J'espère qu'il fera le choix de la raison. Je le souhaite de tout mon cœur. Je pense que ce sont les instances internationales qui peuvent obtenir l'arrêt des combats.
Elle appelle à des "négociations", estimant que l'alternative est "la guerre".
Ukraine: pour Marine Le Pen, "cette guerre nous questionne"
Pour Marine Le Pen, cette guerre en Ukraine pose question sur "le rôle de la France dans le monde", qu'elle veut "spécifique".
"Je pense que cette guerre nous questionne, et va permettre d'aborder des sujets que peut-être nous n'aurions pas abordé dans une campagne classique", estime Marine Le Pen.
Dans ce contexte, elle explique ne pas vouloir "singer" le président de la République, estimant que Valérie Pécresse fait ce choix.
Ukraine: "le président de la République est dans son rôle de président", reconnait Marine Le Pen
Marine Le Pen et les autres candidats à la présidentielle font campagne dans un contexte particulier, puisqu'une guerre existe sur le sol européen en Ukraine.
"Compliqué ou pas compliqué c'est comme ça. L'actualité est focalisée sur des sujets extrêmement graves, et tout apparaît moins grave. Le président de la République est dans son rôle de président, pas dans son rôle de candidat", explique Marine Le Pen, qui ne veut pas "s'agacer" de cela.
Début de l'émission Marine Le Pen "face à BFM"
La candidate du Rassemblement national à la présidentielle est sur le plateau de BFMTV pour le début de l'émission "face à BFM".
Marine Le Pen "face à BFM", c'est également sur Twitch
Vous pouvez retrouver l'émission Marine Le Pen "face à BFM" commentée sur Twitch par nos journalistes Pierre Kupferman et Loïc Besson. Vous pourrez notamment en profiter pour poser des questions depuis le chat.
Marine Le Pen a dépassé le seuil des 500 parrainages nécessaires pour se présenter
Soulagement du côté du Rassemblement national. À quelques heures de Face à BFM, Marine Le Pen a en effet obtenu les 500 parrainages d'élus nécessaires pour se présenter à la présidentielle, tout comme Eric Zemmour et Nicolas Dupont-Aignan.
La situation est plus complexe pour certains candidats d'extrême-gauche. Déjà difficile en 2017, la qualification au premier tour pour Philippe Poutou va être très difficile : le candidat du NPA n'a que 342 parrainages enregistrés au Conseil constitutionnel. Même situation pour le cheminot Anasse Kazib, candidat de Révolution permanente qui a récolté 144 parrainages depuis début février.
Enfin, la candidature de Christiane Taubira, ancienne ministre de la Justice et investie par la "primaire populaire" fin janvier, est loin d'être assurée : elle ne dispose que de 181 parrainages.
Dans les sondages, Emmanuel Macron consolide son avance sur Marine Le Pen
Marine Le Pen conforte son statut de principale rivale d'Emmanuel Macron dans notre dernière enquête Opinion 2022 réalisée par Elabe pour BFMTV et L'Express avec notre partenaire SFR. La candidate RN récolte 17% des intentions de vote au premier tour, nettement derrière l'actuel chef de l'État (25%), mais devant Eric Zemmour (14%), Jean-Luc Mélenchon (12,5%) et Valérie Pécresse (12%).
La situation se complique au second tour. D'après ce sondage, elle serait largement battue, avec seulement 42,5% des voix contre 57,5% pour Emmanuel Macron, qui conforte son avance.
Marine Le Pen interrogée par les journalistes de BFMTV et BFM Business
Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct. Marine Le Pen sera ce mardi soir l'invitée de Face à BFM à partir de 20H50. La candidate du Rassemblement national à l'élection présidentielle répondra aux questions des journalistes de BFMTV et BFM Business. Elle sera interrogée par Maxime Switek, Ulysse Gosset, Nicolas Doze, Amandine Atalaya, Benjamin Duhamel, Philippe Corbé et Julien Mielcarek.
Vous pouvez également lui poser vos questions par email à l'adresse faceabfm@bfmtv.fr ou via les réseaux sociaux avec le hashtag #FaceABFM.
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