Législatives: un sondage prédit la majorité absolue à En Marche

Le République en marche obtiendrait la majorité absolue aux législatives - GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
La vague de la République en marche continue sa progression. Selon un sondage* Légitrack OpinionWay-Orpi pour Les Échos et Radio Classique, le parti d’Emmanuel Macron obtiendrait la majorité absolue à l’Assemblée nationale au soir du second tour des élections législatives qui se dérouleront les 11 et 18 juin prochains.
Dans 535 circonscriptions de France métropolitaine (hors Corse), la République en marche obtiendrait entre 310 et 330 sièges. Largement suffisant pour prétendre à la majorité absolue située à 289 sièges sur 577 circonscriptions. Si ces prévisions s’avéraient justes, le score du mouvement lancé par le chef de l’État serait largement supérieur à celui enregistré par le Parti socialiste en 2012 (280 députés).
La cohabitation s'éloigne
De leur côté, les Républicains et l’UDI obtiendraient 140 à 160 élus tandis que le Parti socialiste dégringolerait avec 25 à 30 députés présents à la chambre basse du Parlement. Autant que pour la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon. L'hypothèse d'une cohabitation semble donc s'effriter.
Il faut dire que l’électorat de gauche apparaît comme déboussolé. "Près de 20% des électeurs de Benoît Hamon au premier tour de la présidentielle sont décidés à voter pour des candidats En marche aux législatives", indiquent Les Échos.
Le Front national n’enverrait quant à lui qu’entre 10 et 15 députés sur les bancs de l’Assemblée.
Intentions de vote
Au premier tour, la République en marche est créditée de 28% des intentions de vote, en progression de 1% par rapport au dernier sondage publié le 18 mai. Les Républicains et l’UDI restent stables à 20%, devant le Front national à 19% (-1 point) qui. La France Insoumise et le Parti socialiste sont distancés avec respectivement 15 et 10% des intentions de vote.
À noter toutefois que ce sondage a été réalisé avant les publications du Canard enchaîné sur Richard Ferrand, accusé d’avoir favoriser la société immobilière de sa femme et embaucher son fils en tant qu’attaché parlementaire.
*Enquête réalisée les 23 et 24 mai 2017 à partir d’un échantillon de 2103 personnes inscrites sur les listes électorales, issu d’un échantillon de 2176 personnes représentatif de la population française de 18 ans et plus.