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Présidence de l'Assemblée nationale: le communiste André Chassaigne candidat pour le NFP

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Tandis que les tractations patinent à gauche pour trouver un nom pour le poste de Premier ministre, le Nouveau Front populaire s'est mis d'accord sur celui du député communiste André Chassaigne comme candidature unique à la présidence de l'Assemblée nationale.

L'ESSENTIEL

  • La démission du gouvernement de Gabriel Attal a été acceptée par Emmanuel Macron. La gestion des affaires courantes sera assurée jusqu'à une nouvelle nomination. Lire l'article
  • En tête des législatives en nombre de sièges, le Nouveau Front populaire n'a toujours pas réussi à proposer le nom d'un futur Premier ministre.
  • Le député communiste André Chassaigne a été désigné comme le candidat unique du Nouveau Front populaire pour la présidence de l'Assemblée. Lire l'article

Sprint final pour la course au perchoir, la gauche s'accorde sur Chassaigne

Le Nouveau Front populaire a enfin réussi à s'accorder sur un candidat commun pour briguer le perchoir de l'Assemblée nationale, en la personne d'André Chassaigne, alors que les négociations à gauche pour Matignon piétinent toujours.

A moins de 24 heures d'une élection incertaine prévue ce jeudi à partir de 15 heures, le communiste s'ajoute à la liste des autres prétendants: la sortante Yaël Braun-Pivet, l'indépendant centriste Charles de Courson, Annie Genevard pour Les Républicains, Naïma Moutchou pour Horizons et le RN Sébastien Chenu.

Ce direct est terminé, merci de nous avoir suivi sur BFMTV.com

"Une première étape de franchie": Manuel Bompard se félicite de la candidature d'André Chassaigne pour le NFP à la présidence de l'Assemblée nationale

"C'est une première étape de franchie". Sur BFMTV, Manuel Bompard s'est félicité du choix par les composantes du Nouveau Front populaire, qui ont désigné le communiste André Chassaigne comme candidat unique de la gauche pour la présidence de l'Assemblée nationale.

Le député PCF, président du groupe GDR, sera notamment opposé à Yaël Braun-Pivet, Sébastien Chenu ou Charles de Courson.

"Quelque soit le résultat, ça n'effacera pas le résultat des élections législatives", prévient Manuel Bompard, alors que le RN pourrait se retirer au troisième tour, comme il l'avait fait en 2022, et potentiellement soutenir un autre candidat pour faire barrage à André Chassaigne.

#HuguetteReviens: des députés insoumis et écologistes réclament à nouveau Huguette Bello pour Matignon

La députée écologiste Sandrine Rousseau et les députés insoumis Sophia Chikirou, Aurélien Taché et Claire Lejeune participent au hashtag #HuguetteReviens, en référence à Huguette Bello, qui circule depuis la fin de la journée sur le réseau X (anciennement Twitter) avec un visuel siglé "Nouveau Front populaire".

Les élus joignent leur voix à près de 17.000 autres messages sur la plateforme pour demander qu'Huguette Bello, présidente du conseil régional de La Réunion, soit choisie par le Nouveau Front populaire en tant que candidate pour être Première ministre.

La proposition de son nom par les communistes et les insoumis avait été refusée par les socialistes car elle ne faisait pas "consensus" selon Olivier Faure. L'écologiste Marine Tondelier a loué ce dimanche la candidature d'Huguette Bello. Elle a également apporté son soutien au nom de Laurence Tubiana, qui fédère également socialistes et communistes.

Pour Marine Tondelier, "les insoumis et les socialistes sont dans une guerre de leadership"

Dans le cadre des négociations pour la désignation d'un candidat du NFP au poste de Premier ministre, "les insoumis et les socialistes sont dans une guerre de leadership", affirme la secrétaire nationale des Écologistes (ex-EELV) Marine Tondelier sur LCI.

Elle explique que ces tensions entre les deux formations politiques sont liées au fait que "ce ne sont pas les mêmes partis pris, ce ne sont pas les mêmes récits, ce ne sont pas les mêmes stratégies", avec des logiques "différentes" mais "qui peuvent êre convergentes".

"Nous, les verts et les communistes, on est bloquants sur rien", défend par ailleurs Marine Tondelier.

Philippe Juvin désigné candidat des Républicains pour la présidence de l'Assemblée nationale

Le député des Hauts-de-Seine Philippe Juvin a été désigné comme candidat des Républicains pour la présidence de l'Assemblée nationale, a appris BFMTV de sources concordantes. Fortement pressentie pour être la candidate des LR, Annie Genevard sera candidate à une vice-présidence.

Tenant de l'aile centriste au sein de son parti, Philippe Juvin s'était dit en 2022 favorable à une coalition "à l'allemande" avec les macronistes après les élections législatives à l'issue desquelles le camp présidentiel avait obtenu une majorité relative.

François Ruffin veut un "vote" des députés pour choisir le candidat du NFP pour Matignon

Après la désignation d'André Chassaigne comme candidat du NFP pour la présidence de l'Assemblée nationale, François Ruffin constate que "ça se passe mieux côté Assemblée que côté partis", critiquant la "nullité" des négociations pour la désignation d'un candidat de l'union de la gauche à Matignon

Selon lui, "peut-être" que "le centre de gravité des négociations est à déplacer non plus entre le cartel des partis mais chez les députés de l'Assemblée nationale qui sont capables ensemble de trouver des solutions".

Désigner un Premier ministre, "on va le faire comment? Par le vote. Les partis du gauche ont peur du vote de leurs députés", déplore-t-il avec "honte".

L'insoumise Mathilde Panot se "réjouit" de la "candidature unique" d'André Chassaigne pour le NFP

"Je me réjouis qu'une étape ait été franchie à l'Assemblée nationale avec notre candidature unique à la présidence de l'Assemblée nationale en la personne d'André Chassaigne", a réagi la patronne des députés insoumis Mathilde Panot, qui a salué "une étape très importante".

Pour la députée du Val-de-Marne, le NFP est "en capacité de gagner le vote qui aura lieu demain", et "il n'est pas possible que Yaël Braun-Pivet redevienne présidente de cette Assemblée".

"Un grand républicain": le socialiste Boris Vallaud salue la désignation d'André Chassaigne comme candidat au perchoir

Le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale Boris Vallaud a dit sa "fierté" après la désignation du communiste André Chassaigne comme candidat du NFP au perchoir.

Il a salué devant la presse "un grand républicain, communiste, héritier d'une riche histoire, celle du Conseil national de la résistance".

"On a travaillé dans un état d'esprit constructif, respectueux, d'écoute", a assuré Boris Vallaud, dans un contexte de tension au sein d'un NFP qui ne parvient pas à se mettre d'accord sur le nom d'un candidat pour devenir Premier ministre.

Le NFP choisit le député communiste André Chassaigne comme candidat à la présidence de l'Assemblée

Le communiste André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme, a été désigné comme le candidat du Nouveau Front populaire pour la présidence de l'Assemblée nationale.

"Le choix s'est porté sur ma personne", a-t-il dit devant la presse, évoquant des éléments qui ont selon lui pu joué en sa faveur comme son "ancienneté", sa "connaissance de l'institution" et son "souci d'assurer une présidence fidèle à ceux qui m'ont désigné".

Président du groupe Gauche démocrate et républicaine à l'Assemblée nationale, il fera notamment face jeudi à la présidente sortante macroniste Yaël Braun-Pivet, le centriste Charles de Courson, du groupe indépendant Liot, Naïma Moutchou du parti allié des macronistes Horizons et de Sébastien Chenu pour le RN.

Présidence de l'Assemblée nationale: face à Yaël Braun-Pivet, Horizons préfère Naïma Moutchou

La majorité des membres du parti d'Édouard Philippe veulent une candidature autonome pour le prestigieux poste de président de l'Assemblée nationale. C'est la députée Horizons Naïma Moutchou qui fera faire face à la candidature de Yaël Braun-Pivet, présidente macroniste sortante.

"Nous voulons, dans le cadre de ce premier tour, faire entendre notre voix", a déclaré Laurent Marcangeli, le président du groupe Horizons à l'Assemblée nationale.

Opposé à l'idée d'une primaire évoquée en macronie, les Philippistes ont préféré proposer leur propre candidate.

"On a dit non pour une primaire. On ne veut pas de vote préalable au premier tour", a déclaré un ténor du parti Horizons à BFMTV.com

L'ancienne vice-présidente de l'Assemblée, Naïma Moutchou, aurait "toutes les qualités" pour se présenter jeudi 18 juillet au scrutin, selon lui. "Elle a également l'expérience nécessaire et l'autorité naturelle indispensable pour gérer une assemblée chaotique", renchérit un autre poids lourd du parti d'Édouard Philippe.

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Président, questeur, commissions... La guerre des postes-clés à l'Assemblée nationale

Qui de Ensemble pour la République (ex-Renaissance), du NFP ou du RN héritera du poste tant convoité de président de l'Assemblée? Puis celui de vice-président, de questeur ou de secrétaire? Chacune de ces fonctions aux avantages multiples attisent les convoitises. Mais en l'absence de majorité, même relative, ces attributions pourraient bien virer au casse-tête.

Côté macronistes, le chef de l'État a convoqué les leaders du camp présidentiel lundi pour trouver des consensus. La fumée blanche tarde à émerger au Nouveau Front populaire: si les négociations pour Matignon sont à l'arrêt, la coalition de gauche a encore pour objectif de s'accorder sur le nom d'une candidature unique pour la présidence de l'Assemblée.

Le Rassemblement national et ses alliés, avec 143 députés, comptent bien peser dans les instances, malgré le barrage républicain voulu par certains. Pendant que les LR s'imaginent faiseurs de roi.

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SONDAGE BFMTV. Pour 2 Français sur 3, le NFP met trop de temps pour s'accorder sur le nom d'un candidat pour Matignon

Selon un sondage mené par l'institut Elabe pour BFMTV, 2 Français interrogés sur 3 estiment que le Nouveau Front populaire met trop de temps à s'accorder sur le nom d'un candidat pour Matignon.

"66% des Français estiment qu’il n’est pas normal que les négociations du Nouveau Front populaire pour choisir un potentiel Premier ministre prennent du temps, jugeant que c’est le signe que l’alliance de gauche ne va pas tenir dans la durée", apprend-on de l'institut de sondage.

Cet agacement est partagé au sein même des électeurs de gauche, puisque 50% d'entre eux "partagent également cette opinion".

Le député PS Arthur Delaporte assure que la piste Laurence Tubiana pour Matignon "n'est pas abandonnée"

Sur France Info, le député du Calvados et porte-parole du PS affirme que la piste Laurence Tubiana pour Matignon, bien qu'ayant essuyée un tir de barrage nourri de la part de La France insoumise, "n'est pas abandonnée".

L'élu socialiste rappelle également que Laurence Tubiana "elle-même n'a pas dit qu'elle renonçait, à la différence d'Huguette Bello".

Appelant "tout le monde à revenir à la raison", Arthur Delaporte assure que "les discussions ne sont pas au point mort" entre les différents partis du Nouveau Front populaire et que "les téléphones continuent de sonner".

Sébastien Chenu, candidat du RN pour la présidence de l'Assemblée nationale

Le député RN Sébastien Chenu est candidat à la présidence de l'Assemblée nationale, au moins "au premier tour", a indiqué son groupe mercredi, alors qu'il n'a que peu de chances d'obtenir le poste.

Après le premier tour, organisé à partir de 15H jeudi dans l'hémicycle, "on verra" si Sébastien Chenu se maintient, a indiqué le secrétaire général du groupe Renaud Labaye à l'Agence France Presse.

Jura, Côte-d'Or: deux recours pour des nouvelles élections législatives partielles

La candidate du Nouveau Front populaire dans la 2e circonscription du Jura, Evelyne Ternant, annonce à l'Agence France Presse avoir déposé un recours auprès du Conseil constitutionnel pour annuler le scrutin, en raison de la présence de Thierry Mosca, candidat du RN sous curatelle renforcée et techniquement inéligible.

Un autre recours a également été déposé dans la 5e circonscription de Côte-d'Or comme l'explique à France Bleu le député Ensemble battu au second tour, Didier Paris. Il n'a perdu contre le René Lioret (RN) que d'à peine 42 voix, ce qui nécessite selon lui un recours, sans détailler le motif de celui-ci.

Le Conseil d'État devra trancher sur ces deux cas et pourra, au besoin, convoquer de nouvelles élections législatives partielles dans ces circonscriptions.

Olivier Faure "partage l'impatience" mais préfère "prendre le temps au démarrage"

Dans un message partagé sur X, Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste, répond à une interview de Sophie Binet, la patronne de la CGT.

Celle-ci réclame un gouvernement qui "puisse diriger le pays dans la durée" plutôt que des "martyrs qui tombent au bout de trois semaines" sous le coup d'une motion de censure.

Une analyse partagée par le socialiste qui y voit "tout l'enjeu" des tractations prolongées à gauche. "Même si je partage l’impatience, que chacun sache qu’aucun canal de discussion n’est rompu. Pour aller loin, il faut prendre le temps au démarrage, toujours mieux que la panne au 1er km", a commenté Olivier Faure.

L'ex-Primaire populaire demande un vote pour désigner le potentiel Premier ministre

Cette possibilité est de plus en plus soutenue parmi les élus du Nouveau Front populaire, mais pas seulement:

Les "Victoires populaires" plaident également pour un "vote entre les députés" du NFP pour "désigner dans un premier temps la candidature pour la présidence de l’Assemblée Nationale, puis du ou de la Première ministre." 

"Victoires populaires" est le nouveau nom donné à "la Primaire populaire", une initiative pour une candidature unique à gauche lors de la présidentielle 2022, qui avait finalement désignée Christiane Taubira, sans que les autres impétrants de gauche ne se retirent de la course élyséenne.

L'appel au vote des "Victoires populaire" a été signé, pour l'instant, par un peu moins de 13.000 personnes.

Le PS prêt à "un vote" pour le candidat de la gauche à Matignon si le "consensus n'aboutit pas"

"Nous prendrons nos responsabilités pour sortir de l'ornière" assure Pierre Jouvet, secrétaire général du PS, alors que la gauche ne parvient toujours pas à désigner son potentiel Premier ministre.

Autrement dit, si "la méthode du consensus n'aboutit pas", les socialistes sont ouverts à un "vote" pour que "chacun puisse dire devant les Français ce qu'il veut et ce qu'il fait".

Le PS rejette la faute sur les insoumis face à l'enlisement des négociations

À gauche, les uns et les autres se renvoient la responsabilité de l'enlisement des négociations sur un nom commun pour Matignon.

Le secrétaire général du PS, Pierre Jouvet, cible les insoumis sur BFMTV les accusant de vouloir "un Premier ministre issu de La France insoumise".

"Nous, nous avons fait des propositions simples, elles ont été rejetées", avance-t-il en référence notamment à la spécialiste du climat Laurence Tubiana, également soutenue par le PCF et Les Écologistes.

À la lecture de cet argument, les insoumis lui renverraient sûrement la possibilité d'Huguette Bello, proposée par les communistes avec leur soutien mais refusée par les socialistes.

"Je suis seul": Sacha Houlié siègera parmi les non-inscrits

Président de la commission des Lois sous la précédente législature, Sacha Houlié a affirmé après les législatives qu'il ne siègerait plus avec le groupe Renaissance à l'Assemblée. Tout en expliquant "travailler" à la constitution d'un autre groupe allant de "la droite sociale à la gauche socialiste".

"Pour l'instant, je suis seul", concède néanmoins l'élu de la Vienne, qui se place dans "la social-démocratie, le centre-gauche". Il explique sur France Inter qu'en l'état, il siègera comme député "non-inscrit".

Quels sont les candidats à la présidence de l'Assemblée nationale?

La sortante Yaël Braun-Pivet, l'indépendant centriste Charles de Courson, Annie Genevard pour Les Républicains... Les candidats pour le perchoir ne sont pas encore légion, à un peu plus de 24 heures d'une élection incertaine prévue jeudi à partir de 15h.

Arrivé en tête des législatives anticipées, le Nouveau Front populaire s'est accordé sur le principe d'une candidature commune, mais il n'a pas encore arrêté son choix.

Cinq noms ont été mis sur la table mardi, ceux des quatre présidents de groupe Boris Vallaud (PS), Cyrielle Chatelain (Ecologiste), André Chassaigne (PCF), et Mathilde Panot (LFI) ainsi que celui d'Eric Coquerel (LFI), ancien président de la commission des Finances.

Le maire de Reims (Horizons) juge que la gauche n'a "aucune légitimité à vouloir gouverner"

Invité de BFMTV, le maire de Reims, Arnaud Robinet, plaide en faveur d'une "coalition (à l'Assemblée de nationale) de personnes responsables", "allant du centre droit, de Renaissance, jusqu'aux LR".

L'édile d'Horizons, le parti d'Édouard Philippe, affirme que la gauche n'a pas "gagné les élections", même si elle est arrivée en tête lors des législatives.

"Quand on regarde la composition de l'Assemblée nationale, elle est plutôt à droite qu'à gauche. Donc, ils n'ont aucune légitimité à vouloir gouverner", juge-t-il.

Sophie Binet ne veut pas "d'un gouvernement de martyrs qui tombe au bout de trois semaines"

Sophie Binet a réagi sur RTL à une tribune collective publiée dans Le Monde -qu'elle a signée- qui réclame aux forces de gauche de prendre leurs responsabilités après les législatives et alors que la France attend toujours un nouveau gouvernement.

La secrétaire générale de la CGT assume le positionnement de la centrale syndicale dans l'espace politique.

"On n'a pas besoin d'un gouvernement de martyrs qui tombe au bout de trois semaines. On a besoin d'un gouvernement pour diriger le pays dans la durée, pou mettre en place une vraie politique industrielle, pour revitaliser les services publics."

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La nouvelle législature débute ce jeudi

C'est pour bientôt. L'hémicycle de l'Assemblée nationale va reprendre ses droits après un peu plus d'un mois sans activité en raison de la dissolution décidée par Emmanuel Macron.

Fini la XVIe législature qui avait eu son lot de séquences fortes avec un camp présidentiel en situation de majorité relative. Place désormais à la XVIIe, qui promet d'être singulière elle aussi, tant elle va mettre aux prise des camps dont aucun ne peut se prévaloir d'un poids prépondérant, même si la gauche dispose des effectifs les plus importants avec un peu plus de 190 députés.

Avec pour commencer la première séance publique. Programmée jeudi 18 juillet à 15 heures, elle marquera le début de cette XVIIe législature et consistera notamment à élire la présidence de l'Assemblée nationale, un poste ô combien stratégique que convoite la gauche mais aussi la dernière titulaire du perchoir en date: Yaël Braun-Pivet.

Sandrine Rousseau estime que la gauche "n'est pas du tout à la hauteur"

Sandrine Rousseau partage le constat de Marine Tondelier face au "spectacle" donné par la gauche.

"Je pense qu'on n'est pas du tout à la hauteur", déplore la députée écologiste sur LCI, soulignant que la gauche "a suscité un espoir".

Elle appelle à "sort(ir) des conclaves", privilégiant l'option d'un vote des députés afin de s'entendre sur un nom pour Matignon, faute d'un "consensus" entre les différents partis du Nouveau Front populaire.

Marine Le Pen se prépare à une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale

Marine Le Pen se prépare-t-elle à une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale dans un an? "Oui", répond la cheffe de file des députés du RN sur BFMTV-RMC. "Tout le dit", estime l'élue d'extrême droite.

Elle concède "un certain nombre de faiblesses" lors du dernier scrutin, alors que le parti d'extrême droite a présenté des candidats ayant tenu des propos complotistes, racistes, sexistes, antisémites ou xénophobes.

Marine Le Pen estime que "tout est mieux qu'un gouvernement" du NFP

"Tout est mieux qu'un gouvernement du Nouveau Front populaire", juge Marine Le Pen sur BFMTV-RMC, avançant que la coalition des gauches "n'est pas majoritaire" à l'Assemblée nationale.

"Nous sommes en plein bourbier": Marine Le Pen déplore la situation politique actuelle

"Nous sommes en plein bourbier", juge Marine Le Pen sur BFMTV-RMC, qui déplore un manque "d'explications" du président de la République. "Les Français ne savent pas ce qui se passe", dénonce la députée d'extrême droite du Pas-de-Calais.

Pour elle, cela "donne un sentiment aux Français (...) d'une classe politique qui ne tourne que sur elle-même, ne parle que d'elle-même".

Et de juger à ce titre que "le Nouveau Front populaire fait énormément de mal à la démocratie".

La triple candidate à la présidentielle cherche à se placer au-dessus de la mêlée, fustigeant des "gens en train de batailler pour des histoires de place".

Plus d'informations ici.

Marine Tondelier plaide pour une "intersection entre les socialistes et les insoumis"

Toujours sur France 2, Marine Tondelier continue de dénoncer les désaccords entre socialistes et insoumis pour Matignon: "On dit gnagnagna Huguette Bello, gnagnagna Laurence Tubiana, mais on va se retrouver avec Laurent Wauquiez en fait", enrage la secrétaire nationale des Écologistes.

"Si on attend la pureté de la solution qui est idéale pour chacun, on ne la trouvera pas. Il faut une intersection entre les socialistes et les insoumis", estime-t-elle. "Évidemment qu’elle existe, sinon on n'aurait pas réussi à faire un programme commun, on n'aurait pas réussi à faire campagne ensemble et on n'aurait pas gagné."

Marine Tondelier "en colère" face au "spectacle" de la gauche

Alors que la gauche ne s'est toujours pas accordée sur une personnalité pour Matignon, Marine Tondelier n'y va "pas par quatre chemins" sur France 2:

"Je suis en colère, je suis écoeurée, j'en ai marre, je suis fatiguée (...) et je suis désolée du spectacle qu’on donne aux Françaises et aux Français", déclare la secrétaire nationale des Écologistes.

Elle renvoie la faute aux insoumis et aux socialistes, se plaçant du côté des "électeurs" de gauche. "Les Écologistes sont comme vous. Ils regardent ce truc et se disent: mais qu’est-ce que c’est que cette histoire?"

"Nous avec les communistes, on a mis d'exclusive sur aucun nom", insiste-t-elle, dénonçant "une guerre de leadership" entre ses deux autres partenaires, qui ont les contingents de députés les plus importants au sein de l'alliance des gauches.

Postes clés à l'Assemblée: les présidents des groupes du NFP appellent à un "barrage républicain" contre le RN

Les quatre présidents des groupes faisant partie du Nouveau Front populaire ont appelé ce mardi ceux d'Ensemble, d'Horizons, du Modem et de La droite républicaine à "refuser la banalisation et la légitimation de l'extrême droite à l'Assemblée nationale", en empêchant le Rassemblement national d'accéder aux postes clés de l'Assemblée nationale, notamment la vice-présidence.

André Chassaigne (Gauche démocrate et républicaine), Cyrielle Chatelain (Gauche écologiste et social), Mathilde Panot (La France insoumise) et Boris Vallaud (Socialistes et apparentés) invitent dans une lettre les autres présidents de groupes à participer à une "rencontre afin d'aborder ensemble les enjeux de la mise en place de ce barrage républicain à l'Assemblée nationale".

Combien de temps Attal et son gouvernement peuvent-ils rester en charge des "affaires courantes"?

Emmanuel Macron a accepté la démission de Gabriel Attal, désormais chargé d'expédier les "affaires courantes", avant la nomination de son remplaçant. Pour combien de temps si aucune majorité claire n'émerge?

La Constitution de la Ve République ne prévoit pas le cas d'un Premier ministre démissionnaire chargé d'expédier les affaires courantes.

"Le président de la République nomme le Premier ministre. Il met fin à ses fonctions sur la présentation par celui-ci de la démission du gouvernement", dispose l'article 8.

Sans aucun détail sur un délai que devrait respecter Emmanuel Macron, entre le moment où il accepte la démission Gabriel Attal, et celui où il nomme son successeur. "Le président est juridiquement libre mais politiquement contraint", précise à BFMTV Pierre de Montalivet, spécialiste du droit constitutionnel, et professeur à l'université Paris Est Créteil.

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Attal va proposer "des rencontres" aux autres groupes politiques pour "un pacte d'action"

Gabriel Attal, Premier ministre démissionnaire et chef de file des députés macronistes, a affirmé mardi qu'il proposerait "des rencontres" aux autres groupes politiques pour "avancer vers (un) pacte d'action" en vue de la formation d'un nouveau gouvernement.

On travaille", a détaillé à cet égard Gabriel Attal, "et dans les prochains jours, on sera amenés à prendre une initiative politique, à faire des propositions pour un pacte d'action pour les Français, avec du fond, des propositions de mesures, des propositions de compromis aussi".

Alors que le président du groupe La Droite républicaine Laurent Wauquiez a proposé un "pacte législatif" sans participation au gouvernement, vu d'un bon œil par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, Gabriel Attal a redit qu'il souhaitait "travailler avec des personnes issues de la droite républicaine" autant qu'avec "des personnes issues de la gauche sociale-démocrate".

Comment fonctionne l'élection à la présidence de l'Assemblée nationale?

Qui pour succéder à Yaël Braun-Pivet au perchoir? Elle même ou une autre personnalité? Demain, à l'occasion de l'ouverture de la nouvelle législature, nous connaîtrons le président de l'Assemblée nationale.

L'élection aura lieu lors de la première séance publique. Les députés votent au scrutin secret à la tribune. Si un candidat recueille la majorité absolue des suffrages, il est élu dès le premier tour. Si ce n'est pas le cas, un deuxième tour est organisé. Certains impétrants peuvent alors se retirer et changer l'équation.

S'il n'y a toujours pas de majorité absolue pour un candidat, une troisième manche permet de trancher. Pour l'emporter, il faut obtenir la majorité relative des votes.

Quels sont les pouvoirs du gouvernement actuel?

Les Français vont-ils devenir experts en droit constitutionnel? La nouvelle notion dans l'actualité est celle "d'affaires courantes". Emmanuel Macron a finalement accepté la démission de Gabriel Attal ce mardi 16 juillet, et par ricochet, mis fin aux fonctions du gouvernement.

Désormais démissionnaire, mais sans remplaçant pour le moment, le Premier ministre assure "le traitement des affaires courantes jusqu’à la nomination d’un nouveau gouvernement", précise l'Élysée.

Autrement dit, ce gouvernement "d'affaires courantes" est le "gouvernement démissionnaire qui est chargé de gouverner jusqu'à la nomination du nouveau gouvernement", détaille pour BFMTV Jean-Philippe Derosier, constitutionnaliste et professeur de droit public à l'université de Lille.

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Marine Le Pen invitée de BFMTV-RMC ce mercredi

La cheffe des députés du Rassemblement national est l'invitée de BFMTV et RMC ce mercredi à 8h30 dans le Face-à-face présenté par Neïla Latrous.

Attal est le deuxième Premier ministre le plus éphémère de la Ve République

Avec la démission de son gouvernement, acceptée ce mardi 16 juillet par Emmanuel Macron, Gabriel Attal devient le deuxième Premier ministre avec le plus court mandat de la Ve République, avec 6 mois et 7 jours passés à ce poste.

Seul Bernard Cazeneuve est resté moins de temps à Matignon avec un passage de 5 mois et 8 jours sous la présidence de François Hollande.

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Braun-Pivet sera la candidate d'Ensemble pour la République pour la présidence de l'Assemblée nationale

La présidente sortante de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, sera la candidate du groupe Ensemble pour la République (ex-Renaissance) à sa propre succession, annonce le groupe à l'AFP.

À la clôture des candidatures internes au groupe ce mardi à 20 heures, la députée des Yvelines était seule en lice et est désignée "candidate d'office", sans passer par un vote, selon cette source.

"Divisés nous serons balayés": Tondelier invite Faure, Bompard et Roussel à l'union

La secrétaire nationale d'EELV Marine Tondelier a appelé ses confrères du Nouveau Front populaire à "l'union", alors que les tractations patinent à gauche ces derniers jours. "Alors on se voit demain Olivier Faure, Manuel Bompard et Fabien Rousel?", demande-t-elle.

Dans une publication X (ex-Twitter), elle expose côte à côte les deux "une" du journal Libération: celle du lendemain du second tour des législatives, et celle de ce mardi 16 juillet qui met en avant les difficultés de la gauche pour s'entendre sur un nom de Premier ministre.

"Une semaine sépare ces deux unes", écrit-elle, comme une mise en garde. "En politique, la roue tourne très vite. Dans un sens comem dans l'autre. Unis nous avons gagné. Divisés nous serons balayés".

Fabien Roussel favorable à un vote des députés du NFP pour désigner leur Premier ministre

Le secrétaire national du PCF Fabien Roussel s'est dit favorable à un vote des députés du NFP pour désigner le nom qu'ils souhaitent proposer au poste de Premier ministre à Emmanuel Macron. "Il est encore temps", écrit Fabien Roussel sur le réseau social X, estimant que "le vote des députés du Nouveau Front populaire pour désigner le futur Premier Ministre est une solution"(...) pour "sortir par le haut".

"Les attentes de nos concitoyens sont immenses", peut-on lire dans le communiqué des députés communistes. "Nous ne pouvons courir plus longtemps le risque de laisser le gouvernail au président de la République et laisser le mécontentement gagner du terrain". 

Emmanuel Macron remercie Gabriel Attal après avoir accepté sa démission

Quelques heures après avoir accepté sa démission, le chef de l'État a exprimé sa reconnaissance à Gabriel Attal. Dans une publication sur X (ex-Twitter), Emmanuel Macron remercie "infiniment" le Premier ministre sortant pour avoir "mis toute son énergie au service des Français" dans "un moment si décisif".

"Monsieur le Premier ministre, Cher Gabriel Attal, pour faire avancer le pays dans un moment si décisif, dans un esprit commun de responsabilité et de dépassement, vous avez mis toute votre énergie au service des Français. La France au cœur. Merci infiniment", a encore écrit le président.

Gabriel Attal affirme qu'il ne sera pas le prochain Premier ministre

Quelques heures après sa démission acceptée par Emmanuel Macron, Gabriel Attal a déclaré, au JT de TF1, qu'il ne serait pas le prochain chef du gouvernement.

"Contrairement à beaucoup des responsables politiques qui ont défilé sur les plateaux ces derniers jours, moi je n'aspire pas à être le prochain Premier ministre. Je ne serai pas le prochain Premier ministre", a-t-il déclaré, avant d'insister: "Précisément je viens de présenter ma démission qui a été acceptée par le président de la République".

Le gouvernement Attal démissionnaire, la gauche se cherche un Premier ministre

Bonjour à toutes et à tous, et bon réveil. Le gouvernement Attal est officiellement démissionnaire mais reste en charge des "affaires courantes", probablement pour au moins "quelques semaines", vraisemblablement au moins jusqu'à la fin des Jeux olympiques.

Le Premier ministre démissionnaire et chef de file des députés macronistes a affirmé qu'il proposerait "des rencontres" aux autres groupes politiques pour "avancer vers (un) pacte d'action" en vue de la formation d'un nouveau gouvernement. Mais il a assuré qu'il ne "serait pas" le prochain locataire de Matignon.

Qui le remplacera? La gauche continue de se chercher un nom, mais les composantes du Nouveau Front populaire ne se sont toujours pas mis d'accord, dix jours après leur victoire au second tour des élections législatives.

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