BFMTV
Elections Législatives 2024
en direct

Législatives: Mélenchon estime que Ruffin "se met en danger" en prenant ses distances avec LFI

Jean-Luc Mélenchon, le 15 mars 2023, à Chevilly-Larue

Jean-Luc Mélenchon, le 15 mars 2023, à Chevilly-Larue - EMMANUEL DUNAND / AFP

À moins de 48 heures de la fin officielle de la campagne d'entre-deux-tours des élections législatives, les partis jettent leurs dernières forces dans la bataille, avec comme espoir pour les adversaires du RN de priver la formation d'extrême droite d'une majorité absolue à l'Assemblée nationale.

L'ESSENTIEL

  • La France insoumise, "à l'évidence oui, j'en suis parti", a acté François Ruffin sur RTL ce matin. Lire l'article
  • BFMTV a reçu lors d'une grande soirée spéciale les représentants des trois blocs en position de force: Gabriel Attal, Marine Tondelier et Jordan Bardella. Lire l'article
  • Plusieurs candidats de gauche ou du RN ont rapporté des agressions ces derniers jours. Hier, la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot et son équipe ont été pris à partie à Meudon. Lire l'article

Climat électrique dans la campagne, la majorité toujours incertaine

Ce direct est terminé. Les partis jettent leurs dernières forces dans la bataille à presque deux jours d'un scrutin historique, dans une ambiance à la fois tendue, au regard des nombreux cas d'agressions, et incertaine quant au débouché de ces législatives qui pourraient laisser la France sans majorité claire.

Alors que la campagne bat encore son plein dans 501 des 577 circonscriptions, après 76 élections au premier tour, les derniers jours sont marqués par une multiplication des accrochages verbaux mais aussi physiques.

Merci de nous avoir suivis sur BFMTV.com. Pour suivre la journée de vendredi, il suffit de cliquer ici

"C'est tout le troupeau qui est malade": Attal réagit aux propos de Bardella sur les "brebis galeuses" parmi les candidats RN

Le Premier ministre a réagi aux propos de Jordan Bardella sur les "brebis galeuses" qui ont été investies au Rassemblement National.

"J'ai entendu que Jordan Bardella parlait de quelques brebis galeuses, a déclaré Gabriel Attal sur France 2. Non pardon, quand c'est un candidat sur trois pour lequel on a des propos problématiques, c'est pas quelques brebis galeuses: C'est tout le troupeau qui est malade."

Hier, le chef du RN avait assuré qu'il n'aurait "pas la main qui tremble", alors que le cas de plusieurs candidats sulfureux ont été épinglés durant la campagne.

"Les initiales changent, mais l'idée reste là": Joeystarr estime que Jordan Bardella est un "nouveau pantin" du RN

Invité sur BFMTV, le rappeur Joeystarr s'est exprimé sur le Rassemblement national, qu'il combat depuis de nombreuses années.

Selon lui, le parti d'extrême droite s'est "modernisé" et "acclimaté" mais ses membres "restent les mêmes".

"Ils ont un nouveau pantin devant qui prétend être du 93 et pourtant il est pour la guerre des mondes", a-t-il déploré, faisant référence au président du parti Jordan Bardella.

Il a poursuivi: "On sait ce que ça donne à l'arrivée. C'est juste les initiales qui changent, mais l'idée reste là."

"J'ai peur pour mes enfants": Joeystarr "très ému" à l'idée que l'extrême droite "prenne le pouvoir"

En marge d'une "Nuit de mobilisation" contre l'extrême droite au festival d'Avignon, Joeystarr a exprimé sur BFMTV sa "crainte" d'une arrivée du Rassemblement national au pouvoir après les législatives.

"Je suis très ému. Cela fait longtemps qu'on a cette crainte-là que le Front national - ces gens qui sont pour la guerre du monde - prenne le pouvoir et s'approprie autant le passé et la douleur des gens", a lancé le rappeur sur notre antenne.

Il a ajouté: "Je suis plutôt écoeuré, déçu mais comme j'ai des enfants je me dois de continuer le combat." Et de poursuivre: "J'ai peur pour mes enfants parce que c'est des gens qui travaillent qui font des études qui n'ont jamais eu affaire à la justice et qui vont être discriminés comme beaucoup."

"On va être la risée de l'Europe": Glucksmann alerte sur un "chaos institutionnel" en cas d'arrivée de Bardella à Matignon

Invité sur le plateau de France 2, l'eurodéputé Place publique s'est alarmé sur une potentielle majorité absolue pour le Rassemblement national et l'arrivée de Jordan Bardella à Matignon.

D'après Raphaël Glucksmann, "on va être la risée de l'Europe", du fait des positions diamétralement opposées à l'international entre Emmanuel Macron et le président du RN.

Il a pris l'exemple européen d'un gouvernement qui serait "profondément hostile à la construction européenne", contrairement au président de la République.

"Monsieur Bardella ira à la Maison Blanche féliciter Trump pour son élection et pour la déconstruction de l'alliance transatlantique quand Emmanuel Macron s'y opposera, a expliqué Raphaël Glucksmann avant d'ajouter, cela voudrait dire du chaos institutionnel dans notre pays."

Jean-Luc Mélenchon estime que "s'il n'y a pas de majorité" à l'issue des législatives, "la solution c'est qu'Emmanuel Macron s'en aille"

Sur TF1, le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, estime qu'en cas d'absence de majorité qui se démarquerait à l'issue des législatives pour un camp ou l'autre, y compris après la formation de coalition, la démission d'Emmanuel Macron pourrait s'imposer.

"S'il n'y a pas de majorité, la solution pour sortir de l'impasse, c'est que lui Emmanuel Macron, NDLR) s'en aille. C'est normal, c'est lui qui est responsable de la pagaille", assure l'ancien candidat à la présidentielle.

Jean-Luc Mélenchon invoque une référence historique, celle du cartel des gauches en 1924, qui avait réussi à obtenir la démission du président Alexandre Millerand, après avoir "rejeté tous les gouvernements" en boucle.

Un tel scénario ne s'est jamais reproduit depuis l'instauration de la Ve République.

Plus d'informations ici.

"Il a tort": Jean-Luc Mélenchon estime que François Ruffin "se met en danger" en prenant ses distances avec LFI

Alors que François Ruffin a déclaré ce matin que Jean-Luc Mélenchon était un "boulet" et un "obstacle au vote" pour le Nouveau Front populaire - en annonçant qu'il ne siègerait plus dans le groupe LFI à l'Assemblée s'il est réélu dimanche - le leader insoumis a jugé qu'"une élection aussi dangereuse n'est pas le moment de régler des comptes personnels".

"Lui en particulier se met en danger, a expliqué Jean-Luc Mélenchon sur TF1. Quand il dit 'moi je quitte les insoumis' alors même qu'il est sur une circonscription qui a été attribuée aux insoumis qui l'ont investi, les gens qui votent ne savent plus pour quoi ils votent."

Et d'ajouter: "Il se met en danger et il a tort."

INFO BFMTV. Le préfet de police interdit une manifestation d'antifascistes devant l'Assemblée dimanche

Le préfet de police a interdit une manifestation d'antifascistes prévue dimanche devant l'Assemblée nationale, a appris BFMTV auprès de la préfecture.

L'organisation Action Antifasciste Paris-Banlieue avait appelé à un rassemblement dimanche à 20 heures "quelle que soit l'issue" du second tour des législatives.

Duel RN/LFI au second tour: Bruno Le Maire dit de "voter blanc" mais ne "met pas d'équivalence" entre les partis

Invité de France 5 dans C à vous, le ministre de l'Économie a affirmé qu'il appelait les électeurs confrontés à un duel entre le Rassemblement national et la France insoumise à "voter blanc", sans "mettre d'équivalence" entre les deux partis.

"Voter blanc, c'est prendre position", a-t-il déclaré.

Bruno Le Maire a ajouté: "Je combats le Rassemblement national qui est un danger pour la République, mais je ne vote pas pour la France insoumise qui est un danger pour la nation."

L'eurodéputée LR Nadine Morano votera pour un candidat divers gauche dimanche en Meurthe-et-Moselle

L'eurodéputée LR Nadine Morano votera pour le divers gauche Dominique Potier dans la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle dimanche car elle refuse de donner sa voix à Louis-Joseph Pecher, accusé d'antisémitisme, a-t-elle expliqué à l'AFP.

"Je pense qu'un candidat antisémite n'a pas à recevoir mon soutien", a déclaré, l'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, marquée à droite, confirmant une information du Républicain lorrain. Elle a expliqué "voter contre" Louis-Joseph Pecher et par conséquent pour le député sortant divers gauche Dominique Potier.

Socialiste, Dominique Potier "est un adversaire politique mais il n'est pas antisémite, n'est pas candidat du Front populaire, ne siège pas à la Nupes et il a reconnu que le Hamas était une organisation terroriste", a mis en avant Nadine Morano. Si elle a indiqué qu'elle voterait pour lui, elle a toutefois précisé qu'elle ne donnait pas de consigne de vote.

460.000 Français à l'étranger ont voté en ligne pour le second tour, un nouveau record

Le portail de vote en ligne pour les Français à l'étranger est désormais clos. 460.000 électeurs ont voté par Internet pour le second tour des législatives. Il s'agit d'un nouveau record, selon la Direction des Français de l'étranger et de l'administration consulaire.

Au premier tour, ils étaient 410.000 à avoir voté par Internet, contre 250.000 en 2022.

Les Français de l'étranger n'ayant pas pu voter par Internet devront s'ils le souhaitent se rendre dans un bureau de vote ce dimanche.

Élodie Babin, la "candidate fantôme" du RN dans le Loiret, justifie son absence par un "fort état grippal" et dénonce un "harcèlement"

Son absence dans la 2e circonscription du Loiret a beaucoup fait parler. Élodie Babin, candidate RN arrivée en tête dimanche n'avait jamais pris la parole publiquement depuis le début de la campagne, selon la presse locale.

Cet après-midi, elle a réagi sur son compte X et dit avoir été "injustement salie sur la place publique".

"Je subis depuis quelques jours un harcèlement sur les réseaux sociaux et par certains médias parce que je n'ai pas été suffisamment sur le terrain en raison d'un fort état grippal", a-t-elle expliqué dans une vidéo.

Elle a ajouté: "Cela fait plus de 10 ans que je milite, que je suis candidate à différentes élections, que je fais campagne, que je vais à la rencontre des militants et des Français sur le terrain. Je n'avais jusqu'à maintenant jamais été traitée de la sorte."

"Je cherche l’unité et la fraternité": Gabriel Attal ne veut pas chercher de responsable à l'agression

Le Premier ministre est aux côtés de Prisca Thevenot au lendemain de son agression lors d'une opération d'affichage de campagne. Devant la presse, à Meudon, il a expliqué vouloir "l'unité et la fraternité".

"Je cherche l’apaisement. On ne va pas pointer du doigt une responsabilité", a répondu le chef du gouvernement.

Il a également considéré que cette agression représentait "une lâcheté insupportable contre des personnes qui ne font que vivre la démocratie".

À Meudon, Prisca Thevenot "encore un peu choquée par la violence" de son agression

De nouveau sur le terrain après son agression, la porte-parole du gouvernement a répondu en marge d'un déplacement aux côtés de Gabriel Attal aux questions à la presse.

"On est encore un peu choqué par la violence de ce qu'il s'est passé", a-t-elle confié. "Mais je reste mobilisée ici et je remercie le premier ministre d'être ici et de m'avoir appelée dès hier soir", a ajouté Prisca Thevenot.

La candidate dans la 8ème circonscription des Hauts-de-Seine constate que "la violence symbolique des mots a très vite été remplacée par la violence physique sur le terrain".

"On ne doit pas s'habituer à cette violence. On est des élus à portée d'engueulade, mais jamais à portée de coups", a affirmé la porte-parole du gouvernement.

Selon la membre du gouvernment, l'enquête est actuellement en cours. Les motifs de cette agression lors d'une action de collage d'affiches n'a pas été déterminée pour l'heure.

Gabriel Attal va se rendre dans la circonscription de Prisca Thevenot

Gabriel Attal doit se rendre en fin d'après-midi dans la 8ème circonscription des Hauts-de-Seine dans laquelle se présente Prisca Thevenot, a appris BFMTV de sources concordantes.

Le Premier ministre doit y afficher son soutien à la porte-parole du gouvernement, victime hier avec son équipe d'une agression à Meudon lors d'une opération de collage d'affiches, selon nos informations.

"Une déferlante de haine": un des militants agressés avec Prisca Thevenot témoigne

L'un des militants agressés hier soir avec la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot et son équipe à Meudon, dans les Hauts-de-Seine, dénonce auprès de BFMTV la "brutalité féroce" des personnes qui les ont pris à partie.

"Je suis dans un état de choc total. J'ai vu dans ces personnes qui nous agressaient une déferlante de haine. Et une brutalité féroce", affirme-t-il.

Le militant Ensemble, toujours hospitalisé, relate avoir "la mâchoire droite cassée", ainsi qu'"une entorse à la cheville droite et une plaie au majeur gauche". Il doit être opéré demain. "C'était très violent", ajoute-t-il.

Le parquet de Nanterre a indiqué avoir ouvert une enquête notamment pour "violences commises en réunion sur un élu public". Quatre personnes, dont trois mineurs, ont été placées en garde à vue, a-t-on ajouté de même source.

Plus d'informations ici.

DOCUMENT BFMTV. Les images de l'agression de Prisca Thevenot et son équipe

La porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot, et son équipe ont été prises à partie, hier lors d'un collage d'affiches à Meudon (Hauts-de-Seine). Virginie Lanlo, sa suppléante, a été touchée à la jambe et au bras et un militant a été blessé à la mâchoire. BFMTV a pu consulter des images montrant la scène, qui a eu lieu autour de 20 heures.

"Je prends un coup de poing parce que je colle une affiche": l'élu agressé en Isère témoigne sur BFMTV

Bernard Dupré, l'élu local qui a été agressé ce matin alors qu'il collait des affiches pour Olivier Véran en Isère témoigne sur BFMTV.

Il estime qu'"on ne doit pas en arriver à ce type d'expression, ce n'est pas une expression politique sérieuse". "Vous vous rendez compte, j'ai 77 ans, je prends un coup de poing parce que je colle une affiche! C'est quand même triste d'en arriver là dans notre démocratie", poursuit-il.

Bernard Dupré, qui assure que son agresseur lui a dit appartenir à La France insoumise, ajoute que le candidat de LFI dans la circonscription a demandé à rencontrer.

"J'ai décliné parce qu'aujourd'hui, ses équipes sont en train de coller sur les affiches d'Olivier Véran plein d'insanités et ça, je ne l'accepte pas", explique l'élu local.

"Vous n'êtes plus la bienvenue": une commerçante de Perpignan ciblée par un courrier raciste après les élections

Une habitante de Perpignan a reçu ce mercredi 3 juillet un courrier ouvertement raciste et menaçant faisait référence aux résultats du premier tour des législatives. "Cette personne-là, elle ne m'aura pas, elle ne me fera pas peur", répond-elle sur BFMTV. Nous détaillons son témoignage dans cet article.

Isère: Olivier Véran dénonce l'"agression lâche" d'un élu local qui collait ses affiches

L'ex-ministre Olivier Véran "condamne avec la plus grande fermeté" une "agression lâche" contre un élu local en Isère.

"Ce matin, alors qu’il collait mes affiches, un homme, les lui a arrachées avant de le frapper au visage", affirme sur X le député sortant de la 1ère circonscription de l'Isère, candidat à sa réélection.

"Une plainte a été déposée, un examen médical devra déterminer la durée d’ITT" de cet homme de 77 ans, poursuit Olivier Véran.

Selon le récit de l'élu local contacté par BFMTV, il a demandé à son agresseur s'il était de La France insoumise et l'homme lui a répondu par la positive.

Plus d'informations ici.

Gabriel Attal appelle à "l'apaisement" après l'agression de l'équipe de Prisca Thevenot

En déplacement dans la Nièvre, Gabriel Attal appelle à "l'apaisement" après l'agression de l'équipe de Prisca Thevenot.

"On peut être en désaccord, c'est ça aussi la démocratie (...). La démocratie ne peut pas faire l'objet d'attaques et d'agressions", affirme le Premier ministre.

"J'ai toujours appelé à l'apaisement et à l'unité", assure-t-il.

"Ça bloque": François Ruffin qualifie Jean-Luc Mélenchon de "boulet" et d'"obstacle au vote"

François Ruffin estime que Jean-Luc Mélenchon est un "boulet", et un "obstacle au vote".

"On a vécu trois semaines dures parce qu'on a un boulet. Vous l'avez entendu. C'est Mélenchon, Mélenchon, Mélenchon, Mélenchon comme obstacle au vote", déclare-t-il à l'AFP, ajoutant:

"Dans des terres comme ici, dans des terres populaires de province, ça bloque."

Le candidat RN du Haut-Rhin s’excuse après avoir nié la portée antisémite des propos de Jean-Marie Le Pen

Dans un communiqué, Laurent Gnaedig, candidat du Rassemblement national dans la première circonscription du Haut-Rhin, présente "ses sincères excuses".

Hier, il avait déclaré que les propos de Jean-Marie Le Pen sur les chambres à gaz, les qualifiant de "point de détail de l’histoire de la deuxième guerre mondiale", "n'étaient pas une remarque antisémite".

Le candidat RN avait estimé que c'était "un très mauvais choix de mots". "Moi j'ai encore des doutes actuellement", avait ajouté Laurent Gnaedig. "C'est une personnalité qui m'a inspiré dans ma jeunesse", expliquait-il encore en évoquant Jean-Marie Le Pen.

Laurent Gnaedig assure que la direction du RN lui a fait part d'une "condamnation sans réserve" de ses propos et précise être convoqué devant la Commission nationale des conflits du mouvement.

"C'était violent": un témoin de l'agression de l'équipe de Prisca Thévenot raconte la scène

Avedik, habitant du quartier où l'équipe de Prisca Thévenot a été agressée à Meudon (Hauts-de-Seine), a d'abord entendu "des gros cris de femmes". Mon premier réflexe, ça a été de me mettre au balcon et sortir mon téléphone pour filmer, ça a permis d'identifier les agresseurs", explique-t-il à BFMTV.

Il raconte l'agression de personnes qu'il qualifie de "collègues", Avedik Batikan étant conseiller municipal d'une majorité centriste soutenue entre autres par le camp présidentiel.

"Ça courait dans tous les sens, ils ont mis un coup de trottinette sur le pare-brise de Virginie (Lanlo)", la suppléante de Prisca Thévenot

"C'était violent parce qu'ils n'hésitaient pas à taper dans tous les sens", indique Avedik, parlant de "25 à 30 personnes".

Si le RN échoue à avoir une majorité absolue, Raphaël Glucksmann prédit "une transformation de la France en démocratie parlementaire"

Raphaël Glucksmann voit ces élections législatives "comme un référendum, avec une question simple: est-ce que nous voulons que l'extrême droite prenne le pouvoir en France? Que la famille Le Pen s'empare de ce pays?".

Sur France Inter, l'eurodéputé affirme que si le RN n'obtient pas de majorité absolue, "nous aurons une Assemblée divisée et plurielle". "Et vous savez quoi ? C'est ce que nous avons depuis cinq ans au Parlement européen: une assemblée où vous êtes obligés de constituer des majorités texte par texte", indique-t-il.

"C'est une une situation où le parlement existe", affirme Raphaël Glucksmann, qui prédit "une transformation de la France en démocratie parlementaire".

Jacques Attali estime que la dissolution a "montré que les partis de gauche et de droite n'étaient pas prêts"

Jacques Attali estime que "la clarification qu'a voulue Emmanuel Macron a montré que les partis de gauche et de droite n'étaient pas prêts", critiquant notamment les programmes.

Selon lui, "l'horreur absolue" serait que le RN obtienne une majorité absolue à l'Assemblée nationale et il estime que gouverner avec une coalition est "possible".

"C'est ça qui s'appelle la démocratie: réfléchir en profondeur à des réformes, les confronter à ce qui est possible, s'entendre avec des partenaires qu'on respecte, créer des coalitions...", détaille-t-il.

"C'est prendre en compte qu'en France, il y a des gens de pensées différentes de l'extrême gauche à la droite", ajoute l'ancien conseiller de François Mitterrand.

"Essayer quoi en fait?", le coup de gueule de Lilian Thuram contre les électeurs RN

Très engagé de longue date dans la lutte contre le racisme et les discriminations, Lilian Thuram a poussé un coup de gueule contre les électeurs qui votent avec "légereté" pour le RN pour "tenter", sans penser aux conséquences d'un tel choix.

"Moi, je suis touché, mes enfants sont touchés, ma femme, ma maman, mes amis, donc nous sommes touchés", a-t-il lancé au média Blast.

"Et c’est pour cela que je ne comprends pas certaines personnes qui peuvent dire avec légèreté: 'pourquoi pas essayer?' Essayer quoi, en fait? C’est-à-dire, le racisme anti-noir, c’est pas grave? Le racisme anti-musulman, c’est pas grave? La stigmatisation des migrants, c’est pas grave? La stigmatisation des personnes d’une autre sexualité, c’est pas grave? En fait, c’est ça que vous êtes en train de dire? Violenter certains personnes, c’est pas grave? Et je crois qu’il faut arrêter d’être dans une certaine hypocrisie."

Vous pouvez retrouver la prise de parole de Lilian Thuram dans notre article dédié.

Prisca Thevenot revient sur l'agression de son équipe mercredi soir

"Tout s'est passé très rapidement". La porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot, revient dans Le Parisien sur la prise à partie qu'elle a subie avec son équipe ce mercredi soir lors d'un collage d'affiches à Meudon, dans les Hauts-de-Seine où elle est candidate à sa réélection pour les législatives.

Venue pour "rafraîchir les affiches sur les panneaux électoraux officiels", son équipe s'est retrouvée "à côté d'un petit groupe de jeunes" "en train de dégrader des affiches".

"On leur dit, sans aucune agressivité, que c’est interdit [...] Et ils s’en prennent immédiatement à l’un de mes militants, blessant au passage Virginie [Lanlo]", raconte Prisca Thevenot, qui évoque ainsi sa suppléante.

Elle précise également au Parisien que les jeunes ne s'en sont pas pris directement à elle. Le parquet de Nanterre a ouvert une enquête pour des faits de violences commises en réunion avec arme, et de violences sur un élu public en réunion et avec arme. Quatre personnes, dont trois mineurs, ont été placées en garde à vue.

"Une vague qui emporte tout sur son passage": Roussel revient sur son élimination au premier tour dans le Nord

Eliminé dès le premier tour dans sa circonscription du Nord, Fabien Roussel se dit "battu, mais pas abattu" sur France 2. "Quand vous regardez la carte du Nord-Pas-de-Calais et du bassin minier, c'est une vague qui emporte tout sur son passage", estime-t-il.

Et d'ajouter: "J'aime bien l'image de vague parce que, comme toutes les vagues, les vagues, ça reflue, ça se retire."

Fabien Roussel juge que "la France doit être gouvernable" à l'issue des législatives

La France "doit être gouvernable", estime sur France 2 le secrétaire national du Parti communiste Fabien Roussel sous-entendant que sa formation pourrait participer à une éventuelle coalition si celle-ci répond "aux attentes des Français", notamment sur le pouvoir d'achat.

"Chaque chose en son temps. Parler de ça aujourd'hui, c'est de la tambouille politicienne (...) Je regarderai quel est l'état des forces dimanche soir", a déclaré Fabien Roussel sur France 2.

Mais "ce que je souhaite, c'est ne pas provoquer de chaos dans mon pays, la France doit être gouvernable", a-t-il ajouté, semblant ne pas exclure la participation à une éventuelle grande coalition à la différence des Insoumis.

Marine Le Pen sur les candidatures problématiques au RN: "Il y a des moutons noirs de partout"

On ne les compte plus. Ces nombreux candidats du RN épinglés pour leur comportement ou leurs propos complotistes, racistes, sexistes, antisémites ou xénophobes. Marine Le Pen distingue des "propos inadmissibles qui entraîneront des sanctions", d'autres, qui sont des "maladresses", selon elle.

La triple candidate à la présidentielle défend ensuite des "braves gens" en revenant sur la cas d'une candidate en Mayenne qui s'est défendue des accusations de racisme portées contre son parti en évoquant son "dentiste musulman" et son "ophtalmo juif".

"Ce sont des braves gens qui se présentent, l'Assemblée nationale doit être à l'image de la France, pas de Sciences-Po, pas de l'Ena", dit la députée d'extrême droite, réélue dans le Pas-de-Calais dès le premier tour dimanche.

"Des moutons noirs, il y en a partout, même dans la presse", attaque ensuite Marine Le Pen, qui cherche au passage à minimiser le problème.

Plus d'informations ici.

Marine Le Pen estime qu'une coalition de LFI à LR est "le grand rêve d'Emmanuel Macron"

Un front républicain s'est dégagé à l'issue du premier tour des élections législatives, réduisant ainsi la capacité de l'extrême droite à obtenir une majorité absolue directement après le second tour, même si cette hypothèse ne peut pas être écartée.

Marine Le Pen, invitée de BFMTV-RMC cherche à mobiliser ses électeurs: "Je pense qu'il y a encore la capacité d'avoir la majorité absolue pour peu que les électeurs dans un ultime effort viennent pour obtenir ce qu'ils souhaitent."

Elle dénonce ensuite une "opération de désistement massif", parlant d'un "nouveau Nouveau Front populaire avec la macronie, les LR, LFI, les verts et les socialistes" pour "empêcher le Rassemblement national d'avoir une majorité absolue."

"C'est le grand rêve d'Emmanuel Macron, le parti unique qui va de La France insoumise à LR. Mais ce parti unique, c'est celui de ceux qui veulent conserver le pouvoir contre la volonté du peuple", tacle-t-elle.

François Ruffin ne "participera pas à un gouvernement qui serait une coalition hétéroclite et improvisée"

"Je ne participerai pas à un gouvernement qui serait une coalition hétéroclite et improvisée", explique François Ruffin sur RTL au moment où est évoquée l'idée d'une "grande coalition" des LR jusqu'aux communistes, dans l'hypothèse ou aucune majorité claire ne se dégagerait à l'issue des élections législatives anticipées.

Constatant que "les politiques suscitent du dégoût", François Ruffin prévient: "Si on se lance dans des combines, dans des manœuvres, ce sera encore pire."

"Pour ma part, je resterai en dehors de ces jeux-là. Mais je dis que ceux qui gouverneront devront le faire avec beaucoup d’attention portée aux gens", indique-t-il.

François Ruffin indique que sa "place ne sera pas dans le groupe LFI" s'il est élu

La France insoumise, "à l'évidence oui, j'en suis parti", acte François Ruffin sur RTL, après avoir critiqué haut et fort la décision du mouvement de ne pas reconduire certains candidats critiques avec la direction comme Raquel Garrido et Alexis Corbière pour les élections législatives.

"Mes désaccords avec Jean-Luc Mélenchon sont connus, ils sont profonds: sur la démocratie, sur le bruit et la fureur plutôt que la force tranquille", explique le candidat putatif à prochaine présidentielle.

"Ma place ne sera pas dans le groupe LFI si jamais je suis élu", ajoute François Ruffin, qui est en ballottage défavorable dans sa 1ère circonscription de la Somme face à l'extrême droite.

"Il y a beaucoup de gens bien chez les insoumis, mais il y a moyen de faire autre chose avec des amis communistes, écologistes, Génération.s et ainsi de suite", explique encore François Ruffin.

François Hollande, Élisabeth Borne, Charles de Courson... Les 16 circonscriptions à suivre au second tour

Va-t-on assister à une défaite du député le plus expérimenté du Palais Bourbon? Un ancien président de la République reviendra-t-il à l'Assemblée nationale? Quid de l'avenir d'une ancienne Première ministre?

BFMTV.com a sélectionné 16 circonscriptions à suivre attentivement pour ce second tour des élections législatives. 

Retrouvez-les ici

La candidate du RN condamnée pour une prise d'otage poursuit sa campagne "comme si de rien n'était"

Elle dit ne pas "vouloir rentrer dans ce genre de polémique". Condamnée en 1995 pour une prise d'otage à main armée dans une mairie de Mayenne, la candidate du RN dans la 3e circonscription explique à BFMTV "continue[r] [sa] campagne comme si de rien n'était". "Pas de commentaire", sur ces révélations, indique Annie Bell.

Son adversaire d'Horizons, le député sortant Yannick Favennec dit, lui, se "pose[r] beaucoup de questions sur le casting des candidats du Rassemblement national", alors que plusieurs impétrants du parti d'extrême droite ont été épinglés pour leur comportement, d'autres pour avoir tenu des propos complotistes, racistes, sexistes, antisémites ou xénophobes.

Olivier Véran en ballotage défavorable face au Nouveau Front populaire

Un jeune de 24 ans sera-t-il élu face à Olivier Véran? L'ancien ministre de la Santé n'est pas assuré de retrouver son siège de député à l'issue du second tour des élections législatives. Dans la première circonscription de l'Isère, il a obtenu 33,62% des voix, derrière Hugo Prévost du Nouveau Front populaire (40,19%) et devant Alexandre Lacroix du Rassemblement national (18,34%).

Si Olivier Véran pourrait bénéficier d'un report de voix de la candidate des Républicains Nathalie Béranger, arrivée en quatrième position avec 6,98% des suffrages, sa réélection est loin d'être assurée.

Notre article

Assurance-chômage: Gabriel Attal souhaite la reprise "des discussions avec les forces politiques élues au Parlement" d'ici au 31 juillet

Gabriel Attal qui représente Ensemble et le camp présidentiel aux élections législatives, en tant que candidat et que Premier ministre, a été interrogé dans l'émission "Face à BFM" par Nicolas Doze sur son programme économique, et notamment sur la suspension de la réforme de l'assurance-chômage, qui était un marqueur de la politique gouvernementale.

Seul un décret de jointure a été publié en juillet pour permettre de prolonger l'indemnisation des demandeurs d'emploi pendant la période, jusqu'au 31 juillet. "J'assume d'avoir suspendu cette réforme le temps de ces élections législatives", a répété le Premier Ministre qui constate également que "l'ensemble des forces qui concourent dans cette élection (...) s'est opposé à cette réforme".

Que pensent les Français de l'idée d'une "grande coalition"?

C'est une idée qui fait son chemin, dans l'hypothèse où aucune majorité claire se distinguerait à l'issue des élections législatives: celle d'une "grande coalition". Laquelle pourrait aller "des LR aux écologistes et aux communistes", selon Yaël Braun-Pivet, présidente sortante de l'Assemblée nationale, interrogée sur BFMTV-RMC lundi.

Qu'en pensent les Français? "C'est la seule qui permet la France de sombrer dans un chaos lamentable", dit l'une des personnes interrogées par BFMTV. Un autre témoin ajoute: "C'est bien d'avoir une alternative un peu plus centriste". Cela permettrait selon lui "d'inclure toute la population et pas plus une idée qu'une autre."

D'autres restent interrogatifs et attendent de voir les contours exacts que pourrait prendre cet attelage. Une personne interrogée pointe ainsi "le problème" que poserait LFI, même si le mouvement de Jean-Luc Mélenchon n'est pas favorable à ce scénario.

7e circonscription de Seine-et-Marne: une campagne express avant un duel serré au second tour

Duel serré à prévoir dans la 7e circonscription de Seine-et-Marne. La députée sortante insoumise, Ersilia Soudais, a terminé à la deuxième place au premier tour, avec 32,85%, juste derrière son adversaire du Rassemblement national, Agnès Laffite (35,72%).

Le principal réservoir des voix se trouve chez le troisième: Christian Robache, représentant de la majorité sortante, qui a recueilli 18,78% des suffrages, sans être en mesure de se qualifier pour la seconde manche.

Les deux dernières candidates restantes mènent une campagne express pour espérer l'emporter. "On pense campagne, on rêve campagne et on se couche campagne", résume Agnès Laffite. Pour rattraper son retard, Ersilia Soudais souligne le danger représenté par l'extrême droite:

"Le Rassemblement national en 2022 était complétement invisible et globalement il n'y avait pas cette libération de la parole raciste et de la violence", souligne-t-elle.

Qui est candidat dans votre circonscription?

Retour aux urnes ce dimanche 7 juin pour le second tour des élections législatives. Ensemble, Nouveau Front populaire, RN et alliés... Après les désistements, qui sont les candidats et les partis représentés près de chez vous?

Découvrez la liste officielle ici

Savoie: insultée et bousculée, une candidate RN porte plainte

La candidate aux législatives du Rassemblement national dans la 3e circonscription de Savoie, Marie Dauchy, a porté plainte mercredi après avoir été violemment prise à partie par un commerçant sur un marché, a-t-on appris de sources concordantes.

"Violemment agressée ce matin sur le marché de La Rochette, je suspends ma campagne", a-t-elle annoncé sur X et Facebook. Les faits sont survenus dans la matinée dans cette commune située entre Chambéry et Albertville.

L'homme mis en cause, qui s'est spontanément présenté à la gendarmerie en début d'après-midi, a été placé en garde à vue "pour menaces de mort réitérées, injures et violences contraventionnelles", a indiqué procureur de Chambéry Pierre-Yves Michau dans un communiqué. Une enquête est ouverte.

Dans sa plainte, rapportée par le parquet, Mme Dauchy indique que l'homme "l'aurait menacée de mort à plusieurs reprises, l'aurait injuriée, et aurait tenté de lui arracher par la violence les tracts qu'elle tenait dans sa main, manquant en raison de sa résistance de la faire chuter au sol à deux reprises".

Le mis en cause a reconnu les injures publiques et "avoir tapé dans les mains de la plaignante pour faire choir ses tracts au sol, mais conteste les menaces de mort réitérées", précise le parquet. Marie Dauchy, par ailleurs eurodéputée, a présenté un certificat médical faisant état de 8 jours d'incapacité totale de travail (ITT), et sera examinée à nouveau dans un cadre médico-légal.

Jordan Bardella reconnaît des "erreurs de casting" après les révélations sur certains candidats RN

Interrogé hier sur certaines candidatures problématiques au sein du Rassemblement national, Jordan Bardella reconnaît des "erreurs de casting".

Il ajoute que "tous ceux qui tiennent des propos qui ne sont pas conformes" "seront mis à la porte". Alors qu'il parlait de "2 ou 3 profils qui peuvent tenir des propos qui sont contraires à ce qu'il défend" au 20h de France 2, Jordan Bardella a évoqué sur le plateau de BFMTV "4-5-6 brebis galeuses".

En réalité, bien plus de candidats ont tenu des propos racistes, xénophobes ou antisémites.

Attal "ne veut pas donner de consigne de vote" au second tour en cas de duel RN-LFI

"Un citoyen va voter en son âme et conscience." Affirmant ne pas mettre de "signe égal" entre La France insoumise et le Rassemblement national, Gabriel Attal a répété à plusieurs reprises sur BFMTV hier qu'il n'était pas là pour "donner des consignes de vote" aux Français amenés à choisir entre un candidat LFI et un candidat RN lors du second tour des élections législatives anticipées.

Consignes de vote, majorité, Matignon... Ce qu'il faut retenir de notre soirée spéciale avec Attal, Tondelier et Bardella

Assurance-chômage, immigration, alliances... À quatre jours du second tour des élections législatives, les représentants des trois blocs ayant émergé lors du premier scrutin ont été interrogéshier sur BFMTV concernant leur programme et les sujets chauds de l'actualité politique.

Le chancelier allemand Scholz se dit inquiet de l'issue des législatives

Le chancelier allemand Olaf Scholz s'est dit inquiet hier de l'issue des législatives. "On vote dimanche en France. C'est une autre élection dont l'issue peut inquiéter", a déclaré le dirigeant allemand, dans un petit discours prononcé, lors de la fête d'été du groupe parlementaire social-démocrate à Berlin.

"Une rupture avec le diktat de Washington et Bruxelles": Moscou évoque la percée du RN aux législatives

Une publication qui ressemble à un message de soutien. Dans un post sur X, le ministère russe des Affaires étrangères a partagé une déclaration de son porte-parole, Andrei Nastasin, qui déclare que "le peuple français recherche une politique étrangère souveraine qui sert ses intérêts nationaux et qui rompt avec le diktat de Washington et de Bruxelles". Une référence aux résultats des élections législatives en France et la percée du RN.

"Les responsables français ne pourront ignorer ces profonds changements d’attitude de la grande majorité des citoyens", ajoute le ministère. Une publication accompagnée d'une photo de Marine Le Pen tout sourire à l'issue du premier tour remporté par le RN dimanche dernier.

La porte-parole du gouvernement victime avec son équipe d'une "agression lors d'une opération de collage d'affiches"

La porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot "et son équipe" affirment avoir subi "une agression lors d'une opération de collage d'affiches électorales" hier soir à Meudon-la-forêt, à quatre jours du deuxième tour des législatives.

"Les forces de l'ordre sont intervenues rapidement. La ministre a pu déposer plainte", a indiqué l'entourage de Prisca Thevenot, qui "continuera sa campagne sur le terrain comme prévu jusqu'à vendredi soir".

Le front républicain se construit face au RN

Bonjour à toutes et à tous, et bon réveil. À moins de 48 heures de la fin officielle de la campagne d'entre-deux-tours des élections législatives, les partis jettent leurs dernières forces dans la bataille, avec comme espoir pour les adversaires du Rassemblement national de priver la formation d'extrême droite d'une majorité absolue à l'Assemblée.

Les macronistes et la gauche ont décidé de retirer leurs candidats qui auraient pu, en se maintenant, diviser les voix qui pourraient faire barrage à l'extrême droite.

"On a pris nos responsabilités" face au "risque d'une majorité absolue" pour le RN, a expliqué hier soir le Premier ministre Gabriel Attal sur BFMTV, se refusant cependant à donner "des consignes de vote".

BFMTV