Le suspect de l'agression d'un élu local isérois "en cours de déferrement" et "prétend avoir été frappé en premier"
L'ESSENTIEL
- Selon notre sondage BFMTV - La Tribune Dimanche, le RN s'éloigne de la majorité absolue mais obtiendrait le plus grand nombre de députés. Lire l'article
- Jean-Luc Mélenchon estime qu'en cas d'absence de majorité, "la solution c'est qu'Emmanuel Macron s'en aille". Lire l'article
- Plusieurs candidats de gauche ou du RN ont rapporté des agressions ces derniers jours. Hier, la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot et son équipe ont été pris à partie à Meudon. Lire l'article
- Le gouvernement se prépare à l'éventualité de troubles à l'ordre public ce dimanche soir, sans pour autant que ceux-ci soient clairement identifiés. Lire la brève
Fin du live
Ce live consacré à la dernière ligne droite des élections législatives est maintenant terminé. Vous pouvez retrouver notre article reprenant les derniers sondages à deux jours du scrutin, ainsi que celui consacré aux enjeux et questions qui se posent avant ce nouveau passage aux urnes.
Gabriel Attal estime que l'arrivée de l'extrême droite au pouvoir "libérerait la haine et les violences"
À deux jours du second tour des législatives, le Premier ministre s'est exprimé sur une éventuelle majorité absolue du Rassemblement national.
Selon lui, le parti d'extrême droite a "un projet qui se fonde sur la stigmatisation d'une partie des Français parce qu'ils ont une origine étrangère".
"C'est l'inverse de l'apaisement dont on a besoin, a ajouté Gabriel Attal sur France 2. Ça libérerait la haine et les violences."
Jacques Toubon ne met pas "de signe égal" entre LFI et le RN, et considère qu'il y a "plus de risques à avoir un gouvernement RN"
En tant qu’électeur, s’il devait choisir entre La France insoumise et le Rassemblement national, Jacques Toubon, l'ancien Défenseur des droits, voterait-il blanc? Interrogé à ce sujet, il a affirmé qu'il ne voterait "sûrement pas blanc".
Avant de poursuivre: "Je ne mets pas un signe égal [entre LFI et le RN]. Pour moi, l’objectif le plus important est d’empêcher le RN d’avoir une majorité. Je considère qu’il y a plus de risques pour notre pays à avoir un gouvernement RN qu’un gouvernement du Nouveau Front populaire avec LFI."
Olivier Faure juge qu'Emmanuel Macron "à force d'avoir nourri l'épouvantail [de l'extrême droite], a vu l'épouvantail devenir plus fort que lui"
À deux jours du second tour des législatives, Olivier Faure, invité de C à Vous sur France 5, a accusé Emmanuel Macron d'avoir "donné le sentiment qu'il n'y a plus de droite et de gauche, que tout se confond". "Il y a eu une confusion qui a créé un vide comblé par l'extrême droite", a ajouté le patron du Parti socialiste.
Avant de poursuivre: "C'est le grand tort d’Emmanuel Macron d’avoir voulu éliminer les partis dits de gouvernement et d’avoir cherché un adversaire qu’il pensait commode et pouvait lui permettre une victoire facile à chaque échéance. Mais à force d’avoir nourri l’épouvantail, l’épouvantail est devenu plus fort que lui."
Raphaël Glucksmann estime que "la majorité absolue du Rassemblement national n'est absolument pas écartée"
"La majorité absolue du Rassemblement national n'est absolument pas écartée", a estimé vendredi Raphaël Glucksmann, mettant en garde contre "la petite musique qui s'installe" sur la probabilité que le parti d'extrême droite rate cet objectif.
"Je vois partout des projections, des discussions", sur les hypothèses politiques en cas d'absence de majorité absolue, a déclaré le fondateur de Place publique, en déplacement à Marseille pour soutenir Pascaline Lécorché candidate du Nouveau Front Populaire issue de son mouvement, opposée au deuxième tour dimanche à une candidate d'extrême droite dans une circonscription de la deuxième ville de France."
Et contrairement à la petite musique qui s'installe, ce n'est pas du tout garanti au moment où on se parle," a-t-il ajouté, alors que les dernières projections en sièges des instituts de sondage ne donnent qu'une majorité relative au RN.
Agressions physiques, appels au calme... Une fin de campagne des législatives sous haute tension
Des agressions qui illustrent une atmosphère électrique? En France, la fin de campagne des élections législatives est marquée par les violences envers les candidats et leurs militants. Invité sur BFMTV-RMC ce vendredi 5 juillet, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a dit avoir recensé 51 agressions de candidats, suppléants ou militants durant cette "courte" campagne.
Une trentaine de personnes ont par ailleurs été interpellés après ces agressions "parfois extrêmement graves qui emmènent les gens à l’hôpital", a affirmé le ministre de l’Intérieur et candidat aux législatives dans le Nord.
Entre 170 à 210 sièges pour le RN, selon le dernier sondage Ifop-Fiducial
L'enquête réalisée par l'Ifop-Fiducial pour LCI, Le Figaro et Sud Radio, parue aujourd'hui, est un peu moins optimiste que celle publiée hier pour le Rassemblement national, crédité entre 170 et 210 sièges, contre 210 à 240 la veille.
Toujours très loin de la majorité absolue, fixée à 289 sièges, le Nouveau Front populaire obtiendrait lui entre 155 à 185 députés, encore devant la majorité présidentielle (120 à 150 sièges) et la droite (50 à 65 sièges).
Majorité absolue, Premier ministre... Les enjeux et questions qui se posent avant le second tour
Le RN peut-il vraiment obtenir la majorité absolue au sein de la chambre basse du Parlement? Que se passerait-il si aucune formation politique ne se démarquait? Le chef de l'État peut-il à nouveau dissoudre l'Assemblée nationale?
Après un premier tour des élections législatives marqué par une nette avance du Rassemblement national et l'union du Nouveau Front populaire, de nombreuses questions se posent, autant concernant la composition de la future Assemblée que la formation du nouveau gouvernement.
Ils ont manifesté contre Le Pen en 2002 mais votent RN aujourd'hui
L'"onde de choc" provoquée par la qualification de Jean-Marie Le Pen au second tour de l'élection présidentielle de 2002 paraît loin, à la veille de ce second tour des législatives. À l'époque, 1,3 million de Français étaient descendus dans la rue contre l'extrême-droite. Certains d'entre eux, désabusés, donnent désormais leur voix au Rassemblement national.
L'académie nationale de médecine s’associe à l’appel de l'académie des sciences contre le Rassemblement national
Le bureau de l'académie nationale de médecine s'associe au communiqué publié ce mercredi par l'académie des sciences et prend position contre l'extrême droite.
L'académie des sciences dénonçait "l'absence totale de crédibilité des déclarations programmatiques du Rassemblement National sur les sujets scientifiques et médicaux et l'abandon des valeurs humanistes qui fondent notre profession".
"Alors que la connaissance ne peut progresser que dans un monde ouvert et sans frontières scientifiques, il est crucial de rappeler qu'un repli sur soi ne peut apporter de solution", écrivent les scientifiques.
Le suspect de l'agression d'un élu local isérois "en cours de déferrement" et "prétend avoir été frappé en premier"
Hier, Olivier Véran a condamné l'"agression lâche" d'un élu local qui collait des affiches de campagne de l'ancien ministre.
Dans un communiqué, le procureur de la République de Grenoble indique que le suspect, âgé de 26 ans, est "en cours de déferrement". "Le parquet demande son placement sous contrôle judiciaire avec notamment une obligation de soins", précise le procureur.
En effet, un médecin psychiatre qu'il souffre de "troubles psychiques".
"Le mis en cause indique avoir volé les tracts pour faire une blague. Il prétend avoir été frappé en premier et avoir donné un coup de poing en légitime défense ce que conteste la victime âgée de 77 ans", détaille encore le procureur.
Gabriel Attal souhaite "l'apaisement et la paix civile"
Invité de TF1, Gabriel Attal martèle qu'il "faut écarter le risque d'une majorité absolue du Rassemblement national", ajoutant qu'au premier tour, "on a écarté le risque d'une majorité" du Nouveau Front popualaire.
"Je veux l'apaisement et la paix civile", affirme-t-il. Le Premier ministre pointe notamment l'extrême droite qui veut "trier entre les bons et mauvais Français".
"On voit les violences qui se multiplient en cette fin de campagne", déplore-t-il.
Un policier municipal suspendu pour un collage d'affiches, une enquête ouverte pour "provocation publique à la discrimination"
Un policier municipal stagiaire de Golbey (Vosges) a été suspendu pour une durée de quatre mois après avoir été vu sur des images en train de coller une affiche "Donnons un avenir aux enfants blancs" en Lorraine. Le maire de la commune, Roger Alémani, a pris cet arrêté le 28 juin.
"La loi nous permet" une telle suspension à titre conservatoire d'une durée de quatre mois "en attendant les retours de la préfecture et du procureur de la République", a-t-il précisé.
Une enquête pour "provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence à raison de l'origine ou de l'appartenance ou la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée" est en cours, a-t-il rappelé.
Gabriel Attal demande à "toutes les formations politiques" d'appeler "à l’apaisement et au calme" pour dimanche soir
Faut-il craindre des débordements dimanche soir, après les résultats? Interrogé sur le sujet sur France Bleu, le Premier ministre Gabriel Attal a démandé à "toutes les formations politiques" d'appeler "à l’apaisement et au calme"
"On a de très nombreuses forces mobilisées, elles le seront particulièrement dimanche soir", a-t-il ajouté.
"Marre des leçons de morale": le Rassemblement national vent debout contre Mbappé après sa sortie sur le second tour
Lors de sa prise de parole sur le second tour des élections législatives, Kylian Mbappé n'a pas cité le Rassemblement national, mais a déclaré qu'il y avait "urgence à aller voter après les résultats catastrophiques" pour "ne pas mettre le pays entre les mains de ces gens-là".
Une sortie qui mécontente le parti d'extrême droite. "Je n'irai pas sur le terrain donner des conseils de coach, je crois que chacun doit rester à sa place", a réagi Laurent Jacobelli, porte-parole du RN, dans une interview donnée sur TF1.
"Le bon camp pour Kylian Mbappé, ce soir, c'est l'équipe de France. Il porte le maillot de l'équipe de France, le maillot de tous les Français, quel que soit leur vote", a ajouté le député sortant de la Moselle, à quelques heures du match des Bleus contre le Portugal en quarts de finale de l'Euro 2024.
Gabriel Attal assure que le gouvernement actuel assurera la continuité de l'État autant que "nécessaire"
Lors d'un dernier déplacement de campagne à Paris, Gabriel Attal a assuré que son gouvernement pourrait assurer la continuité de l'État "aussi longtemps que nécessaire" à l'issue des élections législatives dimanche.
"On a un gouvernement qui est à pied d'oeuvre, qui est mobilisé dans tous les secteurs, dans tous les domaines", a-t-il déclaré.
Interrogé sur son départ ou pas de Matignon, Gabriel Attal a dit qu'il prenait "les choses étape par étape". "Je ne veux pas dès aujourd'hui donner l'impression que j'enjambe le deuxième tour des élections, parce que ça voudrait dire quelque part que je méprise un peu le vote des Français. J'ai trop de respect pour le vote des Français", a-t-il ajouté.
Gérald Darmanin, lui, a déjà annoncé que sa volonté n'était "pas de continuer (son) poste ministériel dans les conditions qui semblent se dessiner".
Menacé et traité de "collabo", un maire LR d'une commune de la banlieue de Strasbourg porte plainte
Le maire LR d'une commune de la banlieue de Strasbourg a déposé plainte après avoir été agressé verbalement et notamment traité de "collabo" par des personnes "en train de coller sur du mobilier urbain" hier soir, a annoncé son cabinet.
L'élu, Thibaud Philipps, qui sortait d'une réunion vers 23h45 jeudi, a d'abord vu de nombreux collages réalisés dans sa commune d'Illkirch-Graffenstaden, avant de rencontrer cinq personnes "vêtues de sombre" qui étaient "en train de coller sur du mobilier urbain", explique son cabinet dans un communiqué.
"Rompre avec le bruit et la fureur": Raphaël Glucksmann qualifie Jean-Luc Mélenchon de "problème immense"
"Il faut rompre avec le bruit et la fureur", a lancé le leader de Place publique et l'une des figures du NFP Raphaël Glucksmann, invité de RTL ce matin.
Pour lui, François Ruffin a "eu raison" de rompre avec La France insoumise. Jean-Luc Mélenchon est "un problème immense", a-t-il fustigé.
"Un parti qui a commis l'irréparable": Claude Chirac tacle François Hollande, qui "fait programme commun avec LFI"
Claude Chirac, fille de l'ex-président Jacques Chirac, a accordé un entretien à France Bleu Limousin, dans lequel elle fustige le choix de François Hollande de se présenter sous la bannière NFP.
"Il n'est pas compréhensible que le président Hollande ait choisi d'inscrire le Nouveau Front Populaire en bas de son affiche électorale. Pour moi, il n'est pas compréhensible qu'il ait fait programme commun avec LFI, un parti qui sur des sujets fondamentaux a commis l'irréparable", tacle-t-elle.
Coalition: pour Marine Tondelier, "les discussions partiront" du "programme arrivé en tête des forces républicaines au premier tour"
Marine Tondelier, cheffe des Écologistes, continue d'appeler à une "coalition" après le second tour des législatives. "Une fois qu'on aura la composition de l'Assemblée nationale, alors on pourra se poser sur des informations fiables", a-t-elle déclaré au micro de franceinfo.
"Le sujet n'est pas avec qui, mais pour quoi faire (...) C'est sur la base du programme de la coalition qui est arrivé en tête des forces républicaines au premier tour que les discussions partiront", a-t-elle assuré.
François Bayrou plaide pour un "gouvernement d'entente républicaine hors extrêmes"
"Je ne parle pas de coalition". Invité de France 2 ce matin, le patron du Modem a plaidé pour la composition d'"un gouvernement d'entente républicaine (...) hors extrêmes".
"Chacun, voyant la situation et les difficultés du pays, accepte de faire un pas vers l'autre", a-t-il exposé.
Ce "gouvernement d'entente républicaine" "aura plusieurs buts: la paix civile, on a besoin d'apaisement, de volonté d'équilibre et de modération et de courage", a-t-il ajouté.
Les principaux représentants des institutions juives de France prônent le "ni RN, ni LFI"
Les principaux représentants des institutions juives de France, les présidents du Crif, du Consistoire central, du fonds social juif unifié et le Grand Rabbin de France appellent à ne choisir "ni le RN", "ni LFI" au second tour des législatives.
Pour le second tour des élections législatives dimanche, "nous faisons le choix des valeurs universelles et humanistes qui sont au coeur du judaïsme, comme de notre pacte républicain. En conscience, nous estimons que cela ne peut se faire aujourd'hui ni avec le RN ni avec LFI", écrivent ces représentants dans un communiqué restant fidèles à une position déjà exprimée cette semaine par le Crif.
Gabriel Attal, François Ruffin, Marie-Caroline Le Pen... Les 16 circonscriptions à suivre au second tour
Après le premier tour des élections législatives, c'est une vague bleu marine qui devrait déferler dans les travées de la future Assemblée nationale. Le Rassemblement national, allié au LR Éric Ciotti est sorti vainqueur du scrutin du dimanche 30 juin en remportant 33,14% des voix (18,7% en 2022). L’alliance de gauche du Nouveau Front populaire (NFP), obtient 27,99% (25,6% en 2022). Ensemble, la coalition présidentielle, chute à 20,04% (25,7% en 2022).
Pour ce deuxième tour dimanche 7 juillet, rien n'est joué. Et aucun pronostic ne peut prédire précisement l'issue du scrutin. Certains ministres ou ex-ministres, poids lourds de la majorité pourraient ne pas être reconduits. Tout comme certaines figures historiques et médiatiques du Parlement. Voici les 16 circonscriptions à avoir dans le viseur le soir du second tour, BFMTV.com fait le point sur les duels ou triangulaires à suivre.
"Brebis galeuses" du RN: Jean-Philippe Tanguy accuse Gabriel Attal de "fake news"
Le député sortant du Rassemblement national Jean-Philippe Tanguy accuse sur BFMTV le Premier ministre Gabriel Attal de "fake news" après la publication d'une carte du "tour de France de la honte" recensant des candidats embarrassants du RN.
"Il y a des candidats dont on a reconnu les torts et les erreurs (...) l'essentiel (de cette liste, NDLR) est complètement bidon", assure le candidat de la Somme.
INFO BFMTV. Le nombre de procurations en forte hausse entre le premier et le second tour
Selon nos informations, 3,2 millions de procurations ont été enregistrées pour le second tour, un nombre en forte hausse par rapport au premier.
Un total qui inclut à la fois les procurations enregistrées pour les deux tours et celles demandées uniquement pour le vote de ce dimanche 7 juillet.
Le ministère communiquait avant le premier tour sur 2,6 millions de procurations établies, soit 4 fois plus qu'en 2022.
Menace terroriste: Darmanin annonce plusieurs interpellations "ces derniers jours"
Le ministre de l'Intérieur assure que la menace terroriste reste "extrêmement forte" notamment à l'approche des Jeux olympiques.
"Ces derniers jours nous ne l'avons pas rendu public parce que justement nous sommes en campagne électorale, mais nous avons interpellé des personnes qui pourraient avoir mis dans leur tête et en place des attentats terroristes", a annoncé Gérald Darmanin sur RMC-BFMTV, sans donner davantage de détails sur ces projets.
il indique que "plusieurs interpellations" ont eu lieu "dans deux endroits différents", "ils sont remis en ce moment même aux services de justice", a-t-il ajouté.
Gérald Darmanin reconnaît que le camp présidentiel a fait "de nombreuses erreurs"
Gérald Darmanin reconnaît "de nombreuses erreurs" dans la gestion du pouvoir du camp présidentiel ces dernières années, pour justifier la montée en puissance du Rassemblement national.
"On a sans doute fait de nombreuses erreurs, sinon on n'en serait pas là", admet-il sur BFMTV.
Le candidat du Nord estime toutefois que son camp est le mieux placé pour vaincre le RN, devant la formation de gauche, qu'il estime dominée par les insoumis. "La France insoumise n'est pas un parti qui inspire confiance", ajoute-t-il.
Gérald Darmanin revient sur sa "légère différence" avec Gabriel Attal
Face au RN, "je ne mettrai pas de bulletin La France insoumise dans l'urne", dit Gérald Darmanin sur BFMTV-RMC. Le ministre de l'Intérieur reconnaît une "légère différence" avec Gabriel Attal, qui souligne lui que le mouvement de Jean-Luc Mélenchon n'est pas en position de prendre le pouvoir lors de ces élections contrairement à l'extrême droite. Même s'il n'a pas appelé directement à voter pour LFI, refusant de donner des consignes de vote.
'J'aime trop la police, les gendarmes, j'aime trop l'État pour mettre un bulletin de vote La France insoumise", explique Gérald Darmanin, qui déclare également:
"Je ne pense pas qu'on combatte l'extrême droite avec l'extrême gauche."
30.000 policiers et gendarmes mobilisés dimanche
Gérald Darmanin annonce que de nombreux membres des forces de l'ordre seront mobilisés dimanche pour éviter des débordements en marge des résultats du second tour. Le ministre de l'Intérieur précise que 30.000 policiers et gendarmes seront mobilisés, dont 5.000 dans la capitale.
"Il faut redouter des débordements dimanche, qui viendraient plutôt de l'ultragauche", a-t-il indiqué, en référence à une manifestation - depuis interdite - devant l'Assemblée nationale, à l'appel d'antifascistes.
Plus d'informations ici.
Gérald Darmanin indique que les agressions pendant les législatives ont visé "tous les côtés" de l'échiquier politique
"Il y a eu des agressions de tous les côtés" lors de cette campagne des élections législatives, indique Gérald Darmanin. "Des candidats RN ont été violemment agressés", tout comme "des candidats de gauche". Et "une ministre Prisca Thevenot", a vu son équipe être prise à partie.
"Je pense malheuresement que c'est très partagé", explique le ministre de l'Intérieur.
Gérald Darmanin annonce que 51 agressions physiques ou verbales "parfois extrêmement graves" contre des militants ou candidats ont été recensées
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin annonce que 51 agressions de candidats, suppléants ou militants ont été recensées durant cette "courte" campagne.
Dans ces agressions "parfois extrêmement graves", une trentaine d'interpellations ont déjà eu lieu, avec des "profils extrêmement variés".
L'entourage du ministre précise par ailleurs à BFMTV qu'il s'agit de violences physiques ou verbales.
L'actualité de cette fin de semaine a été marquée par l'agression des équipes de la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot mais aussi d'un sympathisant d'Oliver Véran en Isère.
Plus d'informations ici.
Raphaël Glucksmann "inquiet" d'une potentielle "démobilisation" face au RN
"Je suis inquiet et j'aimerais que tout le monde revienne sur terre", dit Raphaël Glucksmann sur RTL. Avant le second tour des élections législatives, "j'ai l'impression que les commentateurs et les politiques se placent déjà dans l'après, comme si le Rassemblement national n'avait pas de majorité absolue", déplore le troisième homme des dernières élections européennes, qui évoque un "phénomène de démobilisation".
"S'il n'y a plus ce sentiment d'urgence pourquoi les électeurs et électrices suivraient les consignes de vote" pour faire barrage au RN, s'interroge-t-il.
Le maire de Bonneuil-sur-Marne dénonce l'agression de deux femmes par des militants RN
Des militants du Rassemblement national (RN) ont menacé des mères de famille à la sortie d'une école dans le Val-de-Marne ce jeudi 4 juillet, dénonce dans un communiqué le maire de Bonneuil-sur-Marne.
Les faits se sont produits peu avant 17 heures, "en pleine sortie d'école". Cinq individus "ont bousculé des enfants qui jouaient sur le parvis en finissant leur collage et en partant précipitament, sans s'excuser", écrit le maire. "Ils ont molesté et agressé verbalement deux mamans présentes qui réagissaient, et qui, choquées et de colère, ont décollé l'affiche", poursuit l'élu.
Lire notre article ici
Le RN s'éloigne de la majorité absolue mais obtiendrait le plus grand nombre de députés
Le Nouveau Front populaire et les candidats étiquetés Divers gauche pourraient eux rassembler entre 165 et 190 sièges, soit un peu plus que la Nupes (Nouvelle union populaire écologique et sociale, NDLR) de 2022 (150 élus).
De son côté le camp présidentiel encaisserait une lourde perte par rapport aux élections de 2022, obtenant entre 120 et 140 sièges, contre 245 début juin. Loin derrière, Les Républicains et les candidats Divers droite obtiendraient entre 35 et 50 sièges à l'Assemblée nationale.
Mélenchon juge que Ruffin "se met en danger" en prenant ses distances avec LFI
François Ruffin a entériné sa rupture avec Jean-Luc Mélenchon ce jeudi, en qualifiant de "boulet" celui qu'il considère comme un épouvantail pour ses électeurs potentiels dans la Somme au second tour des législatives. LFI, "à l'évidence oui, j'en suis parti", a également déclaré François Ruffin.
"19 personnes insoumises ont été élues dès le premier tour, alors il y a pire boulet que celui-là", lui a répondu le leader insoumis sur TF1, ajoutant: "Je pense qu'il se met en danger et il a tort. Pour ma part, je ne participerai pas à des règlements de compte."
L'eurodéputée LR Nadine Morano votera pour un candidat divers gauche dimanche en Meurthe-et-Moselle
L'eurodéputée LR Nadine Morano votera pour le divers gauche Dominique Potier dans la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle dimanche car elle refuse de donner sa voix à Louis-Joseph Pecher, accusé d'antisémitisme, a-t-elle expliqué à l'AFP.
"Je pense qu'un candidat antisémite n'a pas à recevoir mon soutien", a déclaré, l'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, marquée à droite, confirmant une information du Républicain lorrain. Elle a expliqué "voter contre" Louis-Joseph Pecher et par conséquent pour le député sortant divers gauche Dominique Potier.
Le préfet de police interdit une manifestation d'antifascistes devant l'Assemblée dimanche
Le préfet de police a interdit une manifestation d'antifascistes prévue dimanche devant l'Assemblée nationale, a appris BFMTV auprès de la préfecture.
L'organisation Action Antifasciste Paris-Banlieue avait appelé à un rassemblement dimanche à 20 heures "quelle que soit l'issue" du second tour des législatives.
Mélenchon estime que Macron pourrait endosser "l'alliance de toutes les droites"
Emmanuel Macron pourrait être contraint d'endosser "l'alliance de toutes les droites" s'il n'y avait pas de majorité absolue à l'Assemblée à l'issue des législatives, car "il en va de son siège" de président, a affirmé hier l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon.
Si aucune majorité claire ne se dégageait après le deuxième tour dimanche soir, "ce qui se présentera, c'est l'alliance de toutes les droites", a prédit sur TF1 l'Insoumis qui plaide pour que son camp décroche "une majorité absolue".
Cette alliance, qui serait composée de "macronistes, des LR et le RN", serait "possible parce qu'ils ont déjà beaucoup voté ensemble à l'Assemblée nationale", a-t-il ajouté, prenant l'exemple de "la loi immigration".
"Les initiales changent, mais l'idée reste là": Joeystarr estime que Jordan Bardella est un "nouveau pantin" du RN
Invité sur BFMTV, le rappeur Joeystarr s'est exprimé sur le Rassemblement national, qu'il combat depuis de nombreuses années. Selon lui, le parti d'extrême droite s'est "modernisé" et "acclimaté" mais ses membres "restent les mêmes".
"Ils ont un nouveau pantin devant qui prétend être du 93 et pourtant il est pour la guerre des mondes", a-t-il déploré, faisant référence au président du parti Jordan Bardella.
Il a poursuivi: "On sait ce que ça donne à l'arrivée. C'est juste les initiales qui changent, mais l'idée reste là."
Lire notre article ici
"C'est tout le troupeau qui est malade": Attal réagit aux propos de Bardella sur les "brebis galeuses" parmi les candidats RN
Le Premier ministre a réagi hier soir aux propos de Jordan Bardella sur les "brebis galeuses" qui ont été investies au Rassemblement National.
"J'ai entendu que Jordan Bardella parlait de quelques brebis galeuses, a déclaré Gabriel Attal sur France 2. Non pardon, quand c'est un candidat sur trois pour lequel on a des propos problématiques, c'est pas quelques brebis galeuses: C'est tout le troupeau qui est malade."
Le chef du RN avait assuré qu'il n'aurait "pas la main qui tremble", alors que le cas de plusieurs candidats sulfureux ont été épinglés durant la campagne.
Climat électrique dans la campagne, la majorité toujours incertaine
Bonjour à toutes et à tous, et bon réveil. Les partis jettent leurs dernières forces dans la bataille à presque 48 heures d'un scrutin historique, dans une ambiance à la fois tendue, au regard des nombreux cas d'agressions, et incertaine quant au débouché de ces législatives qui pourraient laisser la France sans majorité claire.
Alors que la campagne bat encore son plein dans 501 des 577 circonscriptions, après 76 élections au premier tour, les derniers jours sont marqués par une multiplication des accrochages verbaux mais aussi physiques.
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