Législatives: Prisca Thevenot et sa suppléante victimes d'une agression à Meudon, quatre personnes interpellées

Prisca Thevenot, porte-parole du gouvernement et députée sortante dans la 8e circonscription des Hauts-de-Seine et sa suppléante, ont été victimes d'une agression ce mercredi 3 juillet à Meudon, a appris BFMTV, confirmant une information d'Europe 1. Les deux femmes, ainsi qu'un militant, ont été pris à partie par une quinzaine de personnes.
Quatre personnes, dont trois mineurs, ont été placées en garde à vue. Deux victimes ont été transportées à l'hôpital. Le parquet de Nanterre a ouvert une enquête pour des faits de violences commises en réunion avec arme, et de violences sur un élu public en réunion et avec arme.
Contacté par BFMTV, Maître Ilyacine Maallaoui, avocat du majeur mis en cause et placé en détention provisoire, a annoncé que son client reconnaissait "une part de responsabilité dans ces violences".
"L’instruction débute et permettra de mettre en exergue clairement la responsabilité ainsi que les rôles de chacun des protagonistes. La question est de savoir si la détention provisoire est l'ultima ratio nécessaire afin de préserver les avancées de cette information judiciaire, je ne le pense pas. Nous allons interjeter appel de cette décision", a-t-il déclaré.
Gabriel Attal appelle au "sursaut"
Sur le réseau social X, Gabriel Attal, Premier ministre et candidat dans la 10e circonscription des Hauts-de-Seine, a condamné cette agression. "La violence et les intimidations n’ont pas leur place dans notre démocratie", écrit le locataire de Matignon.
"Je dis ma pleine solidarité à la candidate, à ses équipes. Rejetons le climat de violence et de haine qui s’installe. J’appelle au sursaut, maintenant", a ajouté Gabriel Attal.
Stéphane Séjourné, ministre des Affaires étrangères et candidat dans la 9e circonscription des Hauts-de-Seine, s'est lui dit "profondément choqué par l'agression" subie par Prisca Thevenot et sa suppléante.
"La violence n'a pas sa place dans notre démocratie", a-t-il écrit. Stanislas Guerini, Olivia Grégoire, Amélie Oudéa-Castéra et Yaël Braun-Pivet ont également condamné cette agression.
Sur le plateau de BFMTV, interrogé sur ce sujet, Jordan Bardella, président du Rassemblement national, a également apporté son soutien à la porte-parole du gouvernement, en lançant un "appel au calme".