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Politique

Dupon-Aignan participera à la marche contre l'antisémitisme

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, le 18 février 2019

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, le 18 février 2019 - Capture d'écran BFMTV

Le leader de Debout la France regrette que les politiques ne traitent pas les causes du "nouvel antisémitisme", qu'il associe notamment aux banlieues.

Il compte répondre à l'appel lancé par Olivier Faure. Invité de notre antenne ce lundi, Nicolas Dupont-Aignan a annoncé qu'il participerait à une marche contre l'antisémitisme prévue mardi, sans préciser laquelle. "Même si je pense qu'il ne suffit pas de marcher pour résoudre les problèmes", a-t-il tempéré. 

S'arrogeant la paternité du cri d'alarme sur "les périls de l'islamo-gauchisme qui a infiltré nos banlieues", le président de Debout la France a dit regretter les divisions partisanes autour de la question de l'antisémitisme. Et de pointer du doigt le fait que le premier secrétaire du PS n'ait pas convié le Rassemblement national à marcher à ses côtés. 

"Le gouvernement joue le pourrissement"

"Les Français attendent des responsables politiques qu'ils cessent les divisions artificielles face à un péril. Ils attendent aussi (...) des actes", a déclaré Nicolas Dupont-Aignan. 

D'après l'ex-candidat à l'élection présidentielle, il y a des mesures précises à prendre pour lutter contre "des antisémites notoires qui prêchent dans des mosquées". Il a également dénoncé les profanations d'églises, dont il estime que l'on en parle peu. 

Interrogé sur son soutien aux gilets jaunes, le député de l'Essonne a déclaré qu'il ne soutenait "pas les casseurs", qui d'après lui n'ont rien à voir avec le mouvement. "Le gouvernement joue le pourrissement, (...) aucune mesure n'est prise", estime-t-il, ajoutant que la "responsabilité d'un homme d'État" n'est pas "de jouer la montre". En d'autres termes, Nicolas Dupont-Aignan considère que le grand débat national n'est qu'une solution tactique. 

Jules Pecnard