Budget: Panot confirme le dépôt d'une motion de censure si le gouvernement a recours au 49.3

Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale, le 25 novembre 2024 à sa sortie du Matignon. - BFMTV
L'ESSENTIEL
- Michel Barnier reçoit les différents chefs de groupes parlementaires cette semaine dans l'espoir de trouver des compromis sur le budget et d'éviter qu'une motion de censure ne le fasse tomber dans les prochaines semaines.
- Marine Le Pen a rappelé "les lignes rouges du RN" et montré son scepticisme à la sortie de sa réunion avec le Premier ministre. Lire l'article
- Censurer le gouvernement Barnier? Selon les informations de BFMTV, le RN prendra sa décision à l'issue de la Commission mixe paritaire (CMP) à la mi-décembre. Lire la brève
Michel Barnier poursuit ses consultations avec les partis d'oppositions
Ce direct consacré à l'actualité politique est terminé. Le Premier ministre Michel Barnier, sous la menace d'une motion de censure, a consulté plusieurs chefs de parti à l'Assemblée nationale.
Après avoir échangé avec Marine Le Pen (RN), il s'est notamment entretenu avec Éric Ciotti (UDR) et Mathilde Panot (LFI) dans un contexte de débat autour du vote du budget 2025.
Le Premier ministre "m'est apparu campé sur ses positions", a affirmé la cheffe de file des députés du Rassemblement national, en confirmant l'intention du parti d'extrême droite de voter la censure du gouvernement si le budget restait "en l'état" .
Le député Laurent Jacobelli assure que le RN ne "laissera pas le NFP" arriver au pouvoir en cas de censure du gouvernement
"Nous protégerons les Français de la gauche". Le député RN Laurent Jacobelli, invité de BFMTV ce soir, a affirmé que son parti ne "laissera pas le NFP" arriver au pouvoir en cas de censure du gouvernement.
Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau juge qu'une censure du gouvernement "précipiterait la France dans le gouffre"
Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a prévenu lundi que la censure du gouvernement "précipiterait la France dans le gouffre" et a interpellé Marine Le Pen devant les militants LR de Paris en lui demandant si elle préférait l'Insoumis Louis Boyard à Beauvau.
"Si demain une motion de censure était votée, ce serait une crise de régime, une crise financière qui précipiterait la France dans le gouffre et notamment les plus faibles", a affirmé le ministre devant près de 500 personnes réunies par la fédération LR de Paris, présidée par la sénatrice Agnès Evren.
Dans son intervention, il a ciblé la dirigeante du RN qui avait réitéré le matin sa menace de censurer le gouvernement, à l'issue d'une rencontre avec le Premier ministre Michel Barnier consacrée au budget.
"Le petit monde politico-médiatique s'affole parce que ce matin, entre chien et loup, on a vu un sourcil de Marine Le Pen s'agiter un peu plus que d'habitude", a ironisé le ministre.
Suppression de la taxe sur l'électricité, proportionnelle: ce que Marine Le Pen a "réclamé" à Michel Barnier
La cheffe des députés RN écrit sur X avoir réclamé plusieurs choses à Michel Barnier lors de leur entretien à Matignon à savoir "la suppression de la taxe sur l’électricité de 3 milliards, la suppression du déremboursement de médicaments, l’abandon de la désindexation des retraites" ou encore "le maintien des allègements de charges sur les TPE/PME".
"J’ai aussi rappelé le Premier ministre à sa promesse de mettre en œuvre la proportionnelle, de prendre des mesures sérieuses pour stopper l’immigration hors-contrôle et plaidé pour des gestes forts à destination de nos agriculteurs. Enfin, j’ai exprimé notre opposition totale à l’envoi de troupes françaises en Ukraine évoqué par le ministre des Affaires étrangères", écrit encore Marine Le Pen.
Budget: Sébastien Chenu appelle Michel Barnier, sous la menace d'une motion de censure, à "rompre" avec le macronisme
"J'espère que Michel Barnier va réagir après ce rendez-vous avec Marine Le Pen", a déclaré le député RN Sébastien Chenu, rappelant les lignes rouges de son parti sur le budget.
"S'il n'a pas envie de les prendre en compte, alors il est en train de créer un contexte dans lequel il sera censuré", a ajouté Sébastien Chenu, "il faut que Michel Barnier nous démontre qu'il rompt, à travers des mesures, avec le macronisme".
Budget: Mathilde Panot confirme le dépôt d'une motion de censure si le gouvernement a recours au 49.3
La présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale Mathilde Panot, a confirmé que son groupe déposera une motion de censure si Michel Barnier a recours à l'article 49.3 de la Constitution pour voter le budget.
"J'ai réaffirmé devant le Premier ministre qu'évidemment, en cas d'utilisation du 49.3, nous déclencherions de la part du Nouveau Front populaire une motion de censure", a-t-elle déclaré.
"Nous sommes prêts à proposer, à tout moment, un nouveau budget", a encore déclaré Mathilde Panot à sa sortie de Matignon.
Mathilde Panot rencontre à son tour Michel Barnier
Après Marine Le Pen et Éric Ciotti, c'est au tour de la patronne des députés La France insoumise d'arriver à Matignon pour rencontrer Michel Barnier.
Mathilde Panot devrait redire au Premier ministre son opposition au Budget 2025. Les insoumis ont déjà annoncé vouloir censurer le gouvernement.
"C'est un mauvais budget": Éric Ciotti demande à Michel Barnier de "revoir sa copie"
Après son entretien avec le Premier ministre, le président des députés Union des droites juge que le budget 2025 "est un mauvais budget", menaçant de voter la censure.
"Michel Barnier doit revoir sa copie", demande Éric Ciotti, jugeant qu'il "faut moins d'impôts et plus d'économies".
Jordan Bardella brandit la menace de renverser Michel Barnier s'il "n'écoute personne"
Le ton continue de monter entre le RN et Michel Barnier, à quelques semaines d'une éventuelle censure de son gouvernement.
"Si le gouvernement se contente de poursuivre la politique d’Emmanuel Macron, qu’il continue à n’écouter rien ni personne, nous appuierons sur le bouton de la censure", a menacé Jordan Bardella, le patron du RN, depuis la foire de Vesoul.
Éric Ciotti arrive à Matignon pour son entretien avec Michel Barnier
Le président des députés Union des droites Éric Ciotti est arrivé à Matignon pour son entretien avec Michel Barnier.
Le Premier ministre multiplie les entretiens avec les présidents des groupes parlementaires à quelques semaines du retour du budget à l'Assemblée nationale.
Le chef du gouvernement veut convaincre les députés de ne pas voter la censure qui le renverserait.
L'échange entre l'allié de Marine Le Pen et Michel Barnier risque d'être relativement court. Les deux hommes entretiennent de mauvaises relations. "Je n'ai pas de temps à perdre", lui avait ainsi lancé le Premier ministre le jour de son discours de politique générale.
Le député RN Kevin Mauvieux demande à Michel Barnier de "ne pas prendre les Français pour des vaches à lait"
Le Rassemblement national continue de faire monter la pression contre Michel Barnier avant le vote du budget 2025 à l'Assemblée en décembre.
"Il faut arrêter de prendre les Français pour des vaches à lait", juge le député RN Kévin Mauvieux sur BFMTV.
Parmi "les lignes rouges" posées par Marine Le Pen qui justifient une éventuelle censure, on trouve la hausse des taxes sur l'électricité et la non-indexation des pensions de retraites sur l'inflation pour tous les retraités.
Interrogée sur une éventuelle censure avant Noël, Michel Barnier botte en touche
En visite à l'Hôtel-Dieu à Paris, Michel Barnier n'a pas souhaité réagir à son rendez-vous avec Marine Le Pen ce matin à Matignon.
La présidente des députés RN a de nouveau brandi la menace d'une motion de censure qui renverserait le gouvernement du Premier ministre.
"Ce n'est pas le sujet, là maintenant", a jugé le chef du gouvernement.
"J'ai engagé comme je le souhaitais des rendez-vous" avec les groupes parlementaires, a encore expliqué Michel Barnier, appelant à "respecter tous les députés".
Pourquoi Le Pen attend la commission mixte paritaire pour décider de censurer ou non Barnier
Marine Le Pen fait redescendre la pression. Après avoir brandi à nouveau la menace d'une motion de censure à l'issue d'un rendez-vous avec Michel Barnier ce lundi 25 novembre, la présidente des députés RN arrondit finalement les angles.
D'après des informations de BFMTV, l'ex candidate à la présidentielle compte sur un éventuel accord entre les députés et les sénateurs sur le projet de loi de finances avant de se décider ou non à renverser le gouvernement.
On vous explique tout dans notre article.
Gabriel Attal dénonce une "position totalement irresponsable" de Marine Le Pen
"On ne joue pas à pile ou face avec l'avenir du pays". En déplacement dans l'Orne, Gabriel Attal s'en prend au RN, qui agite la menace d'une censure de Michel Barnier. L'ancien Premier ministre dénonce la "position" de Marine Le Pen, "totalement irresponsable", selon lui.
"Michel Barnier n'a pas besoin qu'on le censure. Il a besoin qu'on l'aide à réussir", poursuit le chef des députés Ensemble pour la République, qui s'oppose à nouveau à une "augmentation (du) coût du travail" dans le projet de budget.
"Politiquement, c'est un rendez-vous pour rien": le RN estime ne pas avoir été "entendu" par Barnier
Plusieurs élus du Rassemblement national reviennent auprès de BFMTV sur la rencontre entre Michel Barnier et Marine Le Pen.
"Il nous a écoutés, mais entendus non", confie un élu au fait des discussions. "Je n'ai pas eu le sentiment qu'il avait compris qu'il fallait que ça bouge." "Il a lu des notes. Il n'a pas pris de note", ajoute un membre de la direction du RN. Une autre source abonde:
"Ce n’est pas le rendez-vous de ce matin qui nous donne confiance." Michel Barnier n’a pris aucun engagement vis à vis du Rassemblement national pendant cet entretien."Politiquement c’est un rendez-vous pour rien", poursuit un cadre.
Le parti d'extrême droite est-il prêt à appuyer sur le bouton de la censure?
"Ça fait 3 mois que l’on est sur la même ligne. S'il n’y a pas de bougé sur la taxe sur l’électricité, sur le déremboursement des médicaments, sur la désindexation des retraites, sur la taxation sur les rachats d’action, si n’y a pas ça, la question de la censure se posera", nous répond-on.
INFO BFMTV. Censurer le gouvernement Barnier? Le RN prendra sa décision à l'issue de la Commission mixte paritaire à la mi-décembre
Selon nos informations, le Rassemblement national (RN) pondère une possible censure du gouvernement de Michel Barnier et compte laisser un peu de temps au gouvernement Barnier pour déposer une éventuelle motion de censure.
Celui-ci attendra la Commission mixte paritaire (CMP), qui tentera de se mettre d'accord en décembre prochain. En cas de CMP dite "conclusive", l'Assemblée sera à nouveau sollicitée le 18 décembre. Il semble peu probable qu'un vote ait lieu, Michel Barnier ne disposant pas d'une majorité de députés.
La CMP se réunira dans la foulée du vote du Sénat sur le projet de loi de finances, prévu le 12 décembre.
Éric Coquerel dénonce un gouvernement "totalement illégitime" pour justifier sa censure
Éric Coquerel, député insoumis et président de la commission des finances, explique pourquoi son groupe souhaite censurer Michel Barnier.
Ce "gouvernement ne peut pas tenir, même un an, comme ça", estime-t-il, jugeant celui-ci "totalement illégitime". Éric Coquerel insiste sur sa fragilité, pointant la faible mobilisation des députés du "socle commun" soutenant Michel Barnier durant les débats budgétaires. Le budget "n'est pas bon" et "ne règle rien", ajoute l'insoumis.
Immigration, proportionnelle, agriculture... Les sujets évoqués par Le Pen avec Barnier
Avec Michel Barnier, "nous avons parlé de l'immigration", explique Marine Le Pen, citant la loi immigration, annoncée par le gouvernement, qui lui paraît "extrêmement prudente".
Concernant l'instauration de la proportionnelle aux législatives, également évoquée, le Premier ministre a de "nouveau exprimé le fait qu'il n'était pas opposé à y réfléchir", selon Marine Le Pen. Mais "le chemin semble long quand même", dit-elle.
"Nous avons également évoqué l'agriculture, là encore sans mesure d'urgence si ce n'est l'opposition au Mercosur", indique la cheffe des députés du RN.
Marine Le Pen estime que Michel Barnier est "apparu campé sur ses positions"
"Nous verrons si le propos d'aujourd'hui fait son chemin, mais rien n'est moins sûr", juge Marine Le Pen, au sortir de son rendez-vous avec Michel Barnier, laissant toujours planer la menace de la motion de censure si "le budget reste dans l'état".
"Le Premier ministre m'est apparu en même temps courtois et campé sur ses positions", explique-t-elle.
Marine Le Pen a dit ses "lignes rouges" à Michel Barnier
Marine Le Pen sort de son rendez-vous avec Michel Barnier.
"J'ai répété pour la énième fois quelles étaient les lignes rouges du Rassemblement national", explique la cheffe des députés du RN, qui évoque notamment son refus d'une "augmentation de la taxe sur l'électricité", une mesure "inadmissible", selon elle.
Manuel Bompard appelle Marine Le Pen à "sortir de l'hypocrisie"
Invité de LCI, Manuel Bompard appelle Marine Le Pen à "sortir de l'hypocrisie" au moment où le RN agite la menace d'une motion de censure.
"Si Michel Barnier a pu défendre ce budget, c'est parce qu'il a pu être Premier ministre. S'il a été Premier ministre, c'est parce que madame Le Pen l'a laissé s'installer (...) puisqu'elle a refusé de voter la censure", déposée par la gauche, avance le coordinateur de La France insoumise.
Quel gouvernement si Barnier était renversé? L'analyse du politologue Benjamin Morel
Si Michel Barnier est renversé, quelle personnalité pourrait être nommée à sa place? Le politologue et constitutionnaliste Benjamin Morel dresse plusieurs scénarios sur BFMTV.
Première possibilité: "Renommer Michel Barnier". Benjamin Morel cite la seule motion de censure adoptée sous la Ve République, en 1962, à titre d'exemple. Charles de Gaulle avait ensuite renommé Georges Pompidou. "Si Michel Barnier envoie d'autres signaux politiques, ça peut marcher", explique-t-il.
Autre scénario: nommer une "autre personnalité", comme Thierry Beaudet, président du Conseil économique, social et environnemental, qui incarne une "ligne technique" et dont le nom avait été évoqué l'été dernier.
Il est également possible d'avoir un "gouvernement démissionnaire qui expédie les affaires courantes pendant un certain temps", avance Benjamin Morel.
Pour le RN, "le compte n'y est pas" sur le budget
Pendant que Marine Le Pen est reçue à Matignon par Michel Barnier, Philippe Ballard résume les revendications du RN sur le budget au micro de BFMTV.
"Pour l'instant, le compte n'y est pas, loin de là", dit le député d'extrême droite. "En matière de pouvoir d'achat, ce sont des taxes et des impôts supplémentaires. On pense à la taxe sur l'électricité. Pour les entreprises, même chose, il n'y a aucune économie structurelle".
L'élu demande également de reprendre des amendements votés par le RN.
Dominique de Villepin appelle à un "esprit de responsabilité" sur le budget
"Mon sentiment est que l'impératif aujourd'hui est de voter un budget", poursuit Dominique de Villepin sur BFMTV-RMC, s'inscrivant ainsi contre la censure.
"Un pays comme la France ne peut pas se retrouver bloqué, arrêté, empêtré", insiste l'ancien Premier ministre.
Avant d'appeler à "l'esprit de responsabilité de nos parlementaires pour faire en sorte que les conditions soient créées de façon responsable pour que ce budget puisse être adopté."
Villepin estime qu'une hypothétique démission de Macron est "le jeu d'un certain nombre de partis politiques"
Emmanuel Macron pourrait-il envisager de démissionner si une motion de censure est adoptée sur le budget?
"C'est le jeu d'un certain nombre de partis politiques. On voit bien que le RN ne le cache pas. Sous le coup de la menace judiciaire (de Marine Le Pen, NDLR), il peut y avoir un intérêt à accélérer le calendrier", juge Dominique de Villepin sur BFMTV-RMC, ajoutant:
"Je ne pense pas que l'intérêt des Français doive être sacrifié sur l'autel de jeux politiciens."
Marine Le Pen est à Matignon
Marine Le Pen vient d'arriver à Matignon où elle sera la première à être reçue par Michel Barnier, qui va consulter les différents chefs de groupes parlementaires cette semaine sur les questions budgétaires.
La patronne des députés RN est accompagnée par Jean-Philippe Tanguy, président délégué du groupe.
Laurent Saint-Martin pointe le rôle des socialistes sur une motion de censure
"Le pays s'est mis dans la tête que le Rassemblement national avait les clés de l'avenir de ce gouvernement. Pardon, mais c'est faux", avance Laurent Saint-Martin au micro de Public Sénat. Le ministre chargé du Budget évoque la menace d'une motion de censure et s'arrête sur le rôle du Parti socialiste.
"Si vous retranchez les voix des socialistes (...) la censure ne devient plus majoritaire", note-t-il. Avant de faire référence à la proposition de loi de La France insoumise visant à supprimer du code pénal le délit d'apologie du terrorisme - qui a fait polémique ce week-end - pour mieux attaquer l'unité de la gauche, estimant que le PS "n'a plus rien à faire" avec LFI.
Et d'appeler le parti au poing et à la rose, dont il a été membre, à plutôt "se rapprocher d'une coalition responsable au service du pays".
"Conséquence très lourde": Migaud met en garde contre une censure sur le budget
Si une motion de censure est adoptée sur le budget, "la conséquence peut être très lourde pour le pays", pointe Didier Migaud sur France 2, à l'image des déclarations entendues ces derniers jours de part et d'autre du "socle commun" soutenant Michel Barnier.
"C’est l’absence de budget, l’absence de loi de finances, ou partir sur les recettes de 2024, c’est-à-dire avec un lourd déficit, une actualisation qui ne se fait pas", souligne le ministre de la Justice, par ailleurs, ancien premier président de la Cour des comptes.
Pour Marc Fesneau, "la question n'est pas de se polisariser sur la position" de Marine Le Pen
Faut-il donner des gages au Rassemblement national pour éviter une censure du gouvernement sur le budget? "La question n’est pas de se polariser sur la position de madame Le Pen", assure Marc Fesneau sur TF1 ce matin. Cette dernière "n'est pas celle qui va guider notre action", ajoute le chef des députés du MoDem.
"On ne va pas passer notre temps à être soumis aux oukases, aux desideratas, aux menaces ou intimidations d’un Rassemblement national qui voterait [la censure, NDLR] avec le Nouveau Front populaire, des gens avec lesquels ils sont en accord sur rien", insiste l'ancien ministre.
Taxes, collectivités locales... Ces mesures que le Sénat entend modifier dans le Budget 2025
Le budget arrive au Sénat. La chambre haute, dont la majorité soutient le gouvernement, examine à partir de ce lundi et jusqu'à samedi la partie du projet de loi de finances dédiée aux recettes puis s'attaquera au volet "dépenses", avant un vote solennel sur l'ensemble de ce projet de loi de finances le 12 décembre.
Mais entre les coupes dans les dépenses, les suppressions de postes dans l'Éducation nationale, les collectivités ponctionnées et les taxes irritantes, le texte qui prévoit 60 milliards d'euros d'économies comporte son lot de mesures crispantes pour les sénateurs.
Dominique de Villepin invité de BFMTV et RMC
L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin est l'invité du "Face-à-face" présenté à 8h30 par Apolline de Malherbe sur BFMTV et RMC ce lundi 25 novembre.
François Bayrou appelle à ne "pas plonger le pays dans le chaos" face à la menace de censure
François Bayrou a tiré la sonette d'alarme ce dimanche soir sur BFMTV. Une censure du gouvernement sur le budget? "Ce serait une crise de la vie politique et il n'y a rien de plus souhaitable que de l'éviter", a déclaré le patron du MoDem, parti allié d'Emmanuel Macron. Et d'insister: "La priorité aujourd'hui, c'est de ne pas plonger le pays dans le chaos".
Un peu plus tôt dans le week-end, la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, avait employé le même ton dans Le Parisien, en mettant en garde contre "un scénario à la grecque" avec une crise financière.
Que va dire Marine Le Pen à Michel Barnier?
Marine Le Pen a déjà explicité les grandes lignes des revendications qu'elle portera auprès de Michel Barnier ce lundi matin. "On n'acceptera pas que le pouvoir d'achat des Français soit encore amputé", a promis la leader du RN la semaine dernière, avant de détailler:
"Je vais lui dire que l'augmentation de 6 milliards envisagée sur le prix de l'électricité c'est inadmissible pour nous, que le fait de ne pas faire d'économies sur un certain nombre de parties du fonctionnement de l'État c'est inadmissible, que taper sur les entreprises, les retraités, c'est inadmissible"
Un proche conseiller de la députée d'extrême droite explique à BFMTV qu'elle attend des mesures de la part de Michel Barnier, que ce soit sur "pouvoir d'achat, la sécurité, l'immigration" ou l'instauration de "la proportionnelle" aux élections législatives.
Michel Barnier en consultations
Bonjour à toutes et à tous, bienvenue sur ce live consacré à l'actualité politique de ce lundi 25 novembre. Le Premier ministre Michel Barnier entame une série de consultations dans l'espoir de trouver des compromis sur le budget et d'éviter qu'une motion de censure ne le fasse tomber dans les prochaines semaines.
Première personnalité attendue à Matignon: Marine Le Pen, cheffe des députés RN, qui menace ouvertement de censurer le gouvernement si les revendications de son parti d'extrême droite ne sont pas prises en compte par Michel Barnier.