CAFE POLITIQUE - Peillon défend ses carottes et Le Pen son "ressenti"

Vincent Peillon sur France Inter, lundi 4 novembre 2013 - -
Vincent Peillon justifie les carottes du petit Kosciusko-Morizet
Invité à réagir aux attaques de Nathalie Kosciusko-Morizet, vent-debout contre sa réforme des rythmes scolaires, Vincent Peillon a expliqué sur France Inter lundi, "nous avons un problème de santé scolaire en France".
"Mon fils de quatre ans, deux fois par semaine, deux fois une heure et demie, il fait éducation nutritionnelle. (...). Ca consiste à dessiner des carottes", s'était énervée la candidate UMP à la mairie de Paris, le 17 octobre dernier sur LCI.
Evoquant l'intervention d'un institut spécialisé dans les questions de diététique auprès des tout-petits, le ministre a ainsi répondu à NKM: "ça passe par le dessin, la figuration. C'est normal quand on a quatre, cinq ou six ans".
La "nausée" de Marine Le Pen
"En aucune circonstance, les propos que j'ai tenus n'étaient une critique à l'égard des otages" s'est de nouveau justifiée Marine Le Pen, interrogée lundi matin par Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV/RMC sur "le malaise" qu'elle avait exprimé au retour des otages français détenus au Niger. Tentant d'expliquer ses propos, la présidente du Front national dit avoir "ressenti" "un malaise" à la vue de "ces otages que l'on jetait devant les caméras, dans une instrumentalisation qui donne la nausée, affublés des symboles de leur détention".
La présidente du Front national avait exprimé sur Europe 1, le 31 octobre dernier, son "malaise" face aux barbes et aux tenues des ex-otages. "Les deux qui portaient la barbe taillée d'une manière assez étonnante, l'habillement était étrange." "Cet otage avec le chèche sur le visage... Tout ça mérite quelques explications de leur part", avait jugé Marine Le Pen.
Michel Audiard inspire Frédéric Lefebvre
Trop d'impôts tuent l'impôt, Frédéric Lefebvre le chante sur tous les tons. Sur France 2, lundi matin, où le député UMP assure que "les fondements de la République sont en cause quand les Français ne consentent plus à l'impôt". Ou encore dans la pétition qu'il a initiée avec son mouvement Nouveaux horizons, pour demander "l'avis du CESE [Conseil économique, social et environnemental] sur la création d'un seuil maximal de prélèvements obligatoires".
Frédéric Lefebvre en appelle même à Michel Audiard dans sa pétition et cite la phrase du génial dialoguiste: "Le jour est proche où nous n’aurons plus que l’impôt sur les os".
"Les fondements de la République sont en cause quand les Français ne consentent plus à l'impôt " #4verites @telematintv @France2tv
— Frédéric Lefebvre (@FLefebvre_UMP) November 4, 2013
"Bayrou rentre à la niche"
Si "l'union" de François Bayrou et de Jean-Louis Borloo a fait sourire Marine Le Pen, lundi matin sur BFMTV, elle inspire des propos plus durs à Jean-Luc Mélenchon. "Bayrou rentre à la niche. Il va doubler Hollande sur sa gauche avec Borloo", a ainsi tweeté dimanche, coprésident du Parti de gauche.
Le président du Modem et celui de l'UDI ont officialisé leur union par un tweet simultané dimanche, annonçant "nous tiendrons une conférence de presse mardi 5 novembre à 17h15".
#Bayrou rentre à la niche. Il va doubler #Hollande sur sa gauche avec #Borloo.
— Jean-Luc Mélenchon ! (@JLMelenchon) November 3, 2013
Aurélie Filippetti boycotte Gérard de Villiers
La ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, n'a pas souhaité commenter la mort de l'écrivain Gérard de Villiers, relève samedi l'AFP. Une non-réaction qui a énervé l'épouse du défunt auteur des sulfureux SAS. "C'est dommage et regrettable" que le ministère n'ait pas réagi, "mais c'était un homme qui déplaisait aux grands commis d'Etat", a déclaré Christine de Villiers. "Que même à son décès le gouvernement ne souhaite pas le reconnaître, cela ne me surprend pas, malgré son immense popularité jusqu'aux Etats-Unis et ses millions de livres vendus", a-t-elle ajouté.
"Au refus de réaction du @ministèreCC, #SAS le prince Malko Linge répondit par un sourire tout aussi méprisant", a tweeté samedi Me Morain, avocat et exécuteur testamentaire de Gérard de Villiers.