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Attaque à Marseille: Hollande, Sarkozy, Valls, les politiques réagissent

Des officiers de police à l'extérieur de la gare de Marseille-Saint-Charles, le 1er octobre 2017.

Des officiers de police à l'extérieur de la gare de Marseille-Saint-Charles, le 1er octobre 2017. - Bertrand Langlois - AFP

Entre "solidarité" avec les victimes et leurs proches et positionnement sur l'état d'urgence, plusieurs figures politiques se sont exprimées à la suite de l'attaque à Marseille.

De nombreuses réactions de politiques ont afflué après l'attaque qui a fait deux morts à la gare Saint-Charles de Marseille ce dimanche en début d'après-midi.

L'ancien Président François Hollande a ainsi exprimé "toutes (ses) pensées et (sa) solidarité pour les deux victimes de l'attaque à Marseille". "Notre vigilance doit rester maximale", a-t-il affirmé. 

Nicolas Sarkozy a lui déclaré que "face à la barbarie, nous ne devons rien céder". L'ancien Président s'est dit "de tout cœur avec Marseille" et a assuré de "tout (son) soutien aux forces de l'ordre".

La présidente du Front national Marine Le Pen a elle aussi exprimé sur Twitter "toute (sa) solidarité avec les Marseillais" et dénoncé un "acte de guerre contre notre pays", qu’il "faut enfin combattre comme tel".

L'ex-candidat à la présidentielle et député sans-étiquette de l'Essonne Manuel Valls a envoyé ses "pensées émues pour les victimes" de l'attaque à la gare Saint-Charles, lors de laquelle deux femmes ont été tuées. L'ancien Premier ministre a exprimé sa "solidarité avec les Marseillais" et incité à "rester unis".

Le maire de Nice Christian Estrosi a lui rendu "hommage aux militaires qui ont abattu l'assaillant" et envoyé ses "pensées" aux proches des victimes.

Ciotti appelle à "ne pas sortir de l'état d'urgence"

Dénonçant "l'islamisme qui frappe des Françaises innocentes", le député de l’Essonne et président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan a affirmé que "l'état d’urgence (restait) nécessaire" et ne pouvait "ni être levé" ou "banalisé dans une loi ordinaire".

De même, le député LR Eric Ciotti a appelé sur BFMTV à "ne pas sortir de l'état d'urgence". "Ne cédons rien!", avait-t-il posté plus tôt dans la journée sur Twitter, tout en "condamnant cet acte barbare".

L'ex-candidat à la présidentielle Benoît Hamon a condamné un "double assassinat odieux" et exprimé également ses "pensées pour les victimes (...) et leurs familles".

"L'horreur criminelle à Marseille"

Le député France insoumise Alexis Corbière s'est lui dit "solidaire des forces de l'ordre" et a dénoncé "l'horreur criminelle à Marseille".

Le député France insoumise de la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône (circonscription urbaine de Marseille), a lui aussi condamné l'attaque. "Marseille pleure avec ses pauvres victimes", a déclaré le leader de la France insoumise, avant d'ajouter: "L'assassin aussi répugnant que ses motifs".

Liv Audigane