Abus sexuels dans l'armée, cannabis et Pistorius: la semaine de la justice

BFMTV.com revient pour vous sur l'actualité judiciaire marquante des sept derniers jours. Cette semaine, les suites judiciaires de l'affaire Dieudonné, l'armée ébranlée par des affaires d'abus sexuels et la saisie record de cannabis par les douanes françaises.

Si l'actualité judiciaire cette semaine vous a échappé, BFMTV.com vous propose de vous mettre à la page en un coup d'oeil.

• Muette. Depuis quelques semaines, les affaires d'abus sexuels dans l'armée se multiplient. Le tribunal administratif de Nantes a suspendu en référé la démission forcée d'une stagiaire de l'armée, contrainte au départ après avoir porté plainte contre un sergent qui l'avait filmée nue sous sa douche, à son insu, avec un téléphone portable.

• Cannabis. Les saisies de cannabis par les douanes françaises ont plus que triplé, passant de 24 tonnes en 2012 à 86 tonnes en 2013. Les saisies de cocaïne, elles, sont passées de 4,6 tonnes en 2012 à 7,2 tonnes en 2013, tandis que celles de khat (feuilles hallucinogènes de la Corne de l'Afrique qui se mâchent) ont décuplé, passant de 4,5 à 49 tonnes.

• Dieudonné. Le tribunal correctionnel de Paris a renvoyé au 29 avril l'affaire opposant Dieudonné aux propriétaires du théâtre parisien de la Main d'Or, qui cherchent à expulser le polémiste de cette salle. En outre, la plainte en diffamation déposée par Dieudonné en janvier contre Manuel Valls a récemment été classée sans suite.

• Cruauté. Une jeune femme a été condamnée jeudi en Angleterre à 14 semaines de prison pour avoir tué son chat dans un micro-ondes, pour le punir d'avoir attaqué son poisson rouge. Un acte d'une "cruauté absolument terrible" selon le juge qui a prononcé la sanction.

• Prolongations. Le procès du champion paralympique Oscar Pistorius, qui devait initialement se terminer le 20 mars, devrait vraisemblablement être prolongé jusqu'au 4 avril, voire au-delà. Cette semaine a encore été éprouvante pour l'accusé qui a vomi en entendant les descriptions du médecin légiste et dont le procès révèle l'amour pour les armes à feu.

Aurélie Delmas