"Ça m’a bouleversé": Thierry Lhermitte revient sur la mort de Michel Blanc

À l'occasion de la sortie de l'ouvrage "Le Splendid par le Splendid", le 21 novembre, pour célébrer les 50 ans de la troupe, le comédien brise le silence et se livre sur son acolyte et ami, mort soudainement le 3 octobre dernier à l'âge de 72 ans.

Plus d'un mois après la mort de Michel Blanc, son acolyte de la troupe du Splendid, Thierry Lhermitte, sort du silence. Interviewé par Le Parisien à l'occasion de la sortie du livre Le Splendid par le Splendid, le 21 novembre, pour célébrer les 50 ans de la troupe, le comédien s'est livré avec émotion sur la disparition soudaine de son ami, le 3 octobre dernier à l'âge de 72 ans.

L’interprète de Popeye dans Les Bronzés s'est d'abord exprimé sur la discrétion des membres du Splendid au lendemain de la mort de Michel Blanc. Hormis une brève prise de parole de Josiane Balasko lors des obsèques de l'acteur et quelques posts sur Instagram, les hommages du reste de la troupe sont restés très sobres depuis la disparition de celui qui incarnait le célèbre Jean-Claude Dusse.

"On n’avait pas envie. On n’est pas forcé de partager notre douleur. Je ne me sens aucune obligation d’aucune sorte, surtout à chaud", s'est justifié Thierry Lhermitte.

"Je n'ai pas dormi"

Thierry Lhermitte, qui célébrera ses 72 ans le 24 novembre prochain, s'est également confié sur ses derniers souvenirs avec Michel Blanc à propos du livre Le Splendid par le Splendid, qui rassemble des photos et textes de la troupe. Un ouvrage auquel les deux comédiens avaient activement participé.

"Au début, je n’ai lu que ce que j’avais écrit pour vérifier les conneries. Le jour de la mort de Michel, je n’ai pas dormi, j’ai lu tout ce qu’il avait écrit, ça m’a bouleversé", confie-t-il auprès du Parisien.

"Et après, j’ai lu ce que tout le monde avait fait et c’était tellement sympa. (...) J’ai trouvé les textes tellement chaleureux. (...) Ce sont des lettres d’amour qu’on s’écrit les uns aux autres", ajoute-t-il.

Et le comédien de conclure: "ce que j’ai dit à Michel dedans a été enregistré un mois avant sa mort, j’étais content à l’idée qu’il le découvre, mais il n’a pas dû avoir le temps de le lire. Le bon à tirer, c’était trois jours avant sa disparition. Est-ce qu’il a tout lu? Je n’en sais rien."

Carla Loridan